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Myrtille - : "Pfiouuuu, après tant d'émotions, qu'est ce que ça
fait du bien de se détendre les pattounes. C'est que je n'ai pas eu
droit de me promener ce matin, papa et maman étaient tellement occupés.
Je ne savais pas pourquoi alors je me sentais légèrement stressée. Quand
ils sont arrivés, tous les trois, j'ai fait mon chien de garde. Oui,
oui, j'ai grogné, je ne me suis pas laissée approcher pendant un bon
moment. Je les regardais de loin avec méfiance. J'étais à la fois
curieuse et méfiante, très méfiante. Mais cette promenade à l'heure du
soleil couchant, à 5 minutes à pieds de chez papa et maman, vraiment, je
l'ai appréciée !"
- Biscotte -: "Et moi donc, je n'ai pas arrêté de galoper ! J'ai entraîné maman derrière moi sans vouloir m'arrêter. Et moi j'avais eu ma petite promenade popots ! Juste avant la pluie ! Heureusement que le temps s'est remis au beau, sinon c'était tintin pour nos pattounes !"
- Myrtille -: "Oh ma Biscotte, mais que je suis bien à me reposer et dormir tout contre toi. Tu es toute chaude, on dirait ma maman ou mes frères et soeurs. Je me sens vraiment en famille !"
- Biscotte - : "C'est vrai que ça n'est pas mal, j'avais perdu l'habitude de ce contact depuis que ma Texie est partie. Et Miss Doudou me donnait toujours des coups de pattes sans faire attention à moi ! Mais tu sais, je suis assez indépendante, alors un peu, mais pas trop longtemps quand même !"
- Toutes les petites copines - : "Que vous êtes mignonnes toutes les deux. Vous êtes devenues des vraies copines, c'est adorable. On est contentes, soulagées, que vous vous entendiez si bien."
- Miss Pin Up - : "Moi j'avais eu des soucis avec Éponine qui voulait jouer à la dominante avec moi. Ça ne m'a pas plu, je me suis fâchée, je l'ai renversée par terre avec facilité, elle ne m'a plus jamais embêtée. Elle m'évitait. Tranquille !"
- Biscotte
- : "Maman a mal à ses deux bras ? Pas possible ? Je ne veux pas
le savoir ! Moi je veux continuer à galoper ce matin, je ne suis pas
fatiguée alors personne n'est fatigué !"
- Myrtille - : "Moi ! Moi je commence à être un peu fatiguée ! Ça fait 5 kms qu'on pattoune et je n'ai que 7 mois ! Il faudrait voir à ne pas exagérer tout de même ! Là, j'ai hâte de rentrer manger quelques croquettes et faire des gros dodos pour récupérer !"
- Biscotte - : "Pfiouuuuu petite nature ! Moi ! Moi j'ai 10 ans et il ne faut pas m'en conter ! Tu vas voir, travaille ton jeu de pattounes, entraîne toi, et l'endurance viendra ! D'abord, arrête de te prendre pour un jokari ! Tu perds du temps ! Et de l'énergie. Tu fais une mini pose de temps en temps quand une odeur est trop puissante et que tu ne peux pas résister. Mais c'est tout ! "
- Myrtille - : " Je ne peux pas m'arrêter pour les popots ? "
- Biscotte - : " Ne te fais pas plus humaine que tu l'es ! Évidemment que si. On appelle ça les arrêts urgents ! Ils sont indispensables. ça te prend comme une envie de popot et tu repars dès que c'est fait !"
- Myrtille -: "Ah non ! Si c'est gros popot papa ramasse dans un sac pour jeter dans une poubelle ! "
- Biscotte -: "Évidemment, c'est automatique, une formalité ! "
- Toutes les petites copines- : "Du moment que vous pouvez télépather comme ça tout en pattounant à toute vitesse c'est que votre niveau d'entraînement devient correct ! Félicitations, vous êtes en bonne voie, toutes les deux pour le marathonchiens !"
- Biscotte -:"Myrtille, mais enfin regarde ! Ils ont beau ne pas être mes copains ces trois cygnes me passionnent toujours autant."
- Myrtille - : "Gné???? Mais lis donc ces pipimails passionnants au lieu de perdre ton temps à les regarder. En plus ils se fichent totalement de toi !"
- Biscotte -: "Mais c'est parce que le bébé qu'on leur a laissé est maintenant quasiment adulte et presque blanc. Ils n'ont plus à le surveiller comme le jus sur les croquettes. Il est autonome !"
- Myrtille - : "Tu as raison, ils sont rudement détendus, plus du tout agressifs. Tu crois que le monsieur là bas leur donne des croquettes ? On pourrait aller voir et en demander. Mon petit bibide réclame !"
- Biscotte -: "Évidemment, avec les conneries que tu as faites cette nuit, et les vomissements que ça t'a causés tu peux avoir une petite faim !"
- Myrtille - : "Oh n'exagère pas ! Je m'ennuyais quoi ! Alors oui, j'ai un tout petit peu rongé par ci, par là, le bas de la belle armoire de la chambre de papa et maman pendant qu'ils dormaient. Évidemment, après avoir vomi j'ai réveillé papa qui a dû se lever et s'est peu rendormi ! Ce sont des choses qui arrivent, on ne va pas en faire un plat de croquettes !"
- Texie :- "Alors comme ça tu m'as copiée. J'ai fait la même chose en 2002. J'avais tout juste 5 mois quand papa et maman m'ont accueillie. Malheureusement ils devaient passer des heures à l'hôpital pour différentes raisons personnelles et je m'ennuyais ! Malgré la présence de toutes mes autres copines. Peut être qu'elles m'ignoraient encore. Bref j'ai rongé pas mal de bas de meubles. Mais ça s'est très vite arrangé après. Allez, Myrtille, tu vas te calmer très vite et tu deviendras aussi sage que nous toutes !"
- Myrtille -: "Sauter, il n'y a que ça de bon, hein Biscotte ! Je n'en reviens pas, je suis revenue chez mes mamans. Oh je ne les ai pas oubliées, je leur ai fait la fête, enthousiaste. Allez mini petite copine, viens, ne reste pas derrière, viens courir avec nous ! N'aie pas peur !"
- Biscotte - : "Non, elle ne veut pas ! Pourtant je lui
ai fait des appels de jeux ! Allez Myrtille, viens, on va se piquer
des petits galops. Quelques kms de pattounage on connaît, mais en
pleine nature c'est formidable. C'est tonique, on respire tellement de
bonnes odeurs ! "
- Biscotte - : "Allez petite copine, fais comme nous. Ton manteau te gêne peut être ? Mais c'est qu'il fait assez froid et tu n'as pas l'habitude. Allez, fais un effort !"
- La petite copine caniche noir et blanc - : "Non je ne pattounerai pas ! C'est décidé ! Aurélie va me prendre dans ses bras et me porter tout le temps. Comme ça j'aurai bien chaud."
- Myrtille - : "Maman, lâche ma laisse ! Je te promets que je reviendrai vite à chaque rappel. J'ai vraiment besoin de me dépenser avec Biscotte."
- Toutes les petites copines - : "On vous envie, vous avez fait une super promenade. Alors peux tu nous dire, Myrtille, pourquoi tu ne mangeras pas ce soir ? Tu devrais être affamée ! Ou alors tu es très stressée par ces changements et la grande séance de toilettage et coupe de tes poils par Aurélie ! Ça ira mieux demain ! Après des gros dodos !"
- Myrtille - : Allez mon petit frère préféré, du courage ! Tu peux le faire ! Il suffit d'avancer une pattoune après l'autre ! Suis nous, on va te montrer !"
- Le petit frère de Myrtille - : "Tu comprends, je n'ai pas l'habitude de ce harnais. Il est un peu trop grand, il me gêne. À l'élevage je cavale toute la journée sans harnais, sans laisse, librement ! Alors là, non ! je ne pattounerai pas. Je fais un caprice !"
- Biscotte - : "Mais enfin, fais donc comme nous. Goûte aux joies de la cavalcade dans la campagne, avec plein d'odeurs à respirer à droite et à gauche ! Plein de découvertes à faire, passionnantes !
- Le petit frère de Myrtille - : "Non, j'ai décidé que c'était non, ça sera non, un point c'est tout !"
- Myrtille et Biscotte - : "Pfiouuuuuu qu'il est têtu celui là ! Tant pis, on te laisse et nous allons la faire cette cavalcade débridée."
- Myrtille -: "Petite copine Fergie, toi dont les oreilles
voletaient dès qu'il faisait un peu de vent, je te ressemble. On a du
Jumbo en nous toutes les deux. Heureusement il ne pleut pas, juste un
peu de vent. Ça ne nous empêche nullement de nous amuser comme des
fofolles. Ah ces promenades à Hesse, quelles merveilles !"
- Fergie - : "Enfin une vraie petite copine qui me comprend et qui ne se moque pas de moi. Et pourquoi tes oreilles ne volètent pas dans le vent Biscotte ? Les tiennes aussi sont pendantes ?"
- Biscotte -: "Mais ça arrive ! Enfin, très exactement elles se replient sur mon crâne et restent bloquées. J'ai donc un courant d'air qui me traverse le crânillon d'une oreille à l'autre ! Mais nooooon, je plaisante, je me secoue et tout se remet normalement ! "
- Myrtille - : " Ouf, je me sens mieux, je revis, je revois, tant pis pour la pluie, c'est trop bon de pouvoir cavaler en liberté. Ça me manquait vraiment."
- Biscotte - : " Et tu connais la suite ? Après une telle promenade où on est à essorer, on sera rincées, séchées, peignées etc.... Mais malgré ça profitons en à fond. On ne peut pas dire qu'on sentira le renfermé en rentrant. C'est tonifiant !"
- Toutes les petites copines - : "On est désolées, on a tellement demandé aux pascopainsnuages d'aller voir ailleurs qu'ils se sont fâchés. Ils se sont sentis attaqués et ils ont décidé de se venger. Mais qu'ils sont susceptibles ceux là ! Alors il n'y a plus qu'à attendre qu'ils se calment et qu'ils reviennent à de meilleurs sentiments. On vous tiendra au courant ! En attendant demain est un autre jour !"
- Biscotte -: "Hé, coucou ? Il y a une Myrtille quelque part là dessous ? Télépathe moi quelque chose, je ne te vois plus, où es-tu partie ?"
- Myrtille - : "Ne m'en télépathe pas, je suis complètement aveugle, déboussolée avec ce machin qui me recouvre la tête jusqu'au bout du museau. Comment veux-tu que je me mette à pattouner ?"
- Biscotte -: " Mais papa et maman ont cru bien faire, il pleut tellement. Allez, va demander à maman de t'enlever cette capuche !"
- Myrtille -: "Mais.... Maman, laisse moi faire un petit plongeon dans le lac de Sarrebourg ! Au moins ça me lavera les papattes, je suis pleine de boue !"
- Biscotte - : "N'insiste pas, c'est non ! Mais ça sera comme hier, douche des pattounes en rentrant et séchage. Déjà il ne pleut pas, une chance !
- Myrtille -: "Donc je peux courir sans retenue. Ça fera peut être du bien à mon bibide qui gargouille , et peut être que j'aurai un peu d'appétit ce soir !"
- Myrtille -: "Maman il faut abréger la pattounade du tour du lac, Monique est malade et fatiguée. Et elle a froid. Allez, viens, on va faire courir papa pour retourner plus vite à la voiture."
- Toutes les petites copines -: "On a réussi à calmer la colère des pascopainsnuages pour ce matin. Mais ça a énervé Monsieur le vent qui se défoule au dessus de vos têtes. Impossibles de passer un accord. Dès que Monsieur le vent partira les pascopainsnuages vont se déchaîner. On fait des heures sup mais on n'arrive à rien. Allez, on verra bien, demain est un autre jour."
- Biscotte
- : "Wéééééééééé une journée de repos à me prélasser sur le
canapé. Il pleut dehors, il fait tempête, et maman est malade.
Wéééééééééé c'est le bonheur !"
- Myrtille -: "Méchante, maman est toute seule au lit et tu es contente ? Quoique..... Moi aussi finalement ! On a été assez mouillées les jours précédents. Pour une fois qu'on n'a pas à passer à la douche et au séchage ça se fête !"
- Toutes les petites copines - : "C'est la révolution chez les pascopainsnuages, ils déversent toute leur colère attisée par Monsieur le Vent. On ne peut plus rien tenter, rien faire. On va se replier sur un copainnuagecontestataire qui est encore sec et on va attendre des jours meilleurs. Courage Myrtille et Biscotte, savourez bien votre canapé et prenez des forces pour la prochaine reprise de l'entraînement au marathonchien !"
- Biscotte
- : "Naan maman n'est plus malade, mais elle est encore fatiguée !
Alors moi je bulle, je fais du lard ! Quoique je la soupçonne de me
donner moins de croquettes quand je ne m'entraîne pas pour le
marathonchien. Alors je boude, na !"
- Myrtille -: "Bon, puisque tu boudes je boude aussi ! C'est quoi bouder ? Explique-moi !"
- Biscotte -: "C'est faire des gros dodos sans interruption ! Et ne t'avise pas de venir me déranger, je te préviens, je n'ai pas envie de jouer !"
- Myrtille -: "Pfiouuuuu tu n'es pas commode aujourd'hui. J'espère au moins que tu fais des beaux rêves. Moi je vais aller raconter les miens à mes petits jouets !"
- Les petits jouets -: "Tous aux abris, les grandes dents vont revenir nous attaquer. On a déjà 4 de nos chers compagnons qui ont dû passer à la poubelle. Jamais, ça n'était jamais arrivé avant ! Elle nous décimera tous. Protégez-vous !"
- Toutes les petites copines -: "Allez Myrtille et Biscotte, dès demain votre petite vie habituelle recommencera. Il y a eu table ronde avec le Monsieur le vent, la pluie et les pascopainsnuages. On est arrivés à un semblant d'accord. Ils vont peut être aller voir ailleurs. Il y a encore quelques gros détails à régler, mais on y travaille, on ne vous abandonne pas ! Vous verrez, demain est un autre jour !"
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Biscotte - : "Tu en as avalé de ces petites boules rouges ? "
- Myrtille - : "Bah non, je n'ai pas réussi, maman a tiré sur ma laisse ! Pourtant elles sont rudement attirantes ces petites croquettes. Juste la taille des miennes ! Tentant, non ?"
- Biscotte - : "Oui, mais tu aurais été malade ! Et sûrement que papa t'aurait fabriqué une voilette comme j'en ai eue pendant 8 ans ! Tu n'aurais pas aimé, je te le garantis. Il n'y a qu'une gentille comme moi pour s'y être habituée et la supporter sans broncher !"
- Toutes les petites copines - : "Ingrates ! Vous ne nous dîtes même pas merci pour avoir tout arrangé dans le ciel et vous avoir obtenu le retour du ciel bleu, de Grand Ennemi, et le départ des pascopainsnuages et de Monsieur le vent ! Et tout ça sans aucune récompense à la clé ! Gratuitement ! Ingrates !"
- Myrtille et Biscotte - : "Pardon, pardon, merci, merci, c'est merveilleux ! Il fait plus de 13°, pas de manteau, les trottoirs secs, la gambade dans la douceur ! Merci, merci, mais ne relâchez pas vos efforts, on voudrait bien que ça dure !"
- Toutes les petites copines - : " Grumpffffff, on va voir si vous êtes sages ! Demain est un autre jour ! "