-Texie- : "C'est dit, dès qu'on le peut je pipimaille une réclamation au syndicat des petites Shih Tzus Opprimées. La raison ? On est au milieu de nulle part et sans la poussette.Encore une fois. Je ne suis pas d'accord du tout, je fatigue énormément. C'est la dernière fois ! Je sens que je vais faire la grève des pattounes."
-Ondine- : " Je vais me joindre à toi pour les réclamations. J'ai beau tirer sur ma laisse pour m'arrêter ça ne marche pas. Moi non plus je ne suis pas d'accord."
-Biscotte- : "Pourtant vous devriez être ravies de toutes ces bonnes odeurs. Il y en a des milliers, passionnantes, envoutantes, scotchantes. Je sais que vous adorez ça d'habitude. A mon avis vous faîtes une overdose de senteurs diverses et variées !"
-Biscotte- : "Pfitttt encore une photo. Ces étendues de vignes ça plaît bien à papa. Pas à moi, pas une feuille, pas un grain de raisin, rien, tout est archi sec. Pour moi c'est une forêt de petits troncs. Bon ! Les premiers ont été arrosés de bons messages, mais dès qu'on monte un peu, plus d'odeurs, tout a été archi lavé par les nombreuses pluies. D'ailleurs le sol est gorgé d'eau, un peu plus et on pourrait parler de sables mouvants !"
-Ondine-: "Allez courage ma Texissounette,
avance encore un peu. Je reconnais cet itinéraire. Depuis que je suis née on l'a emprunté des dizaines et des dizaines de fois. On n'est
pas au bout ! Je vais faire les doux yeux à papa pour qu'il me prenne dans ses bras, ça fera toujours ça de gagné. Et quand il m'aura
reposé par terre à toi de lui faire tes grands yeux implorants. Tu vas voir ça va fonctionner du tonnerre !"
-Texie- : "Tu crois ? Ce soleil est dur. C'est devenu mon grand ennemi le soleil depuis que je suis malade! Je ne le supporte absolument plus. Papa et maman devraient le savoir à force."
Biscotte : "Vous avez vu les Trois Chateaux dans le fond, je voudrais bien y aller. J'ai une âme d'aventureuse, je voudrais aller partout, courir partout. Pas vous ?"
-Biscotte- :"Heureusement que cet après midi je vais
pouvoir ressortir toute seule avec papa et maman pour marcher très rapidement. Moi cette marche lente à cause de vous ça empêche mes
tuyaux de fonctionner. Même cet après midi ça ne sera pas gagné. Je suis la paresseuse des tuyaux !"
-Texie : "Parle pour toi, moi je n'ai aucun souci de ce côté là, et plus je marche plus je fais de ces arrêts spéciaux, je suis exactement ton contraire."
-Ondine-: "Vous ne pourriez pas parler d'autre chose ? On est dans u n paysage magnifique, sous ce beau soleil, ne ramenez donc pas tout à vos évacuations s'il vous plaît.
Mais, Maman, on rentre bientôt ? C'est que je commence à me languir de mes croquettes. J'ai bien tout admiré, tout senti, maintenant ça suffit !"
-Texie- : "Ah vous avez enfin compris ! Ma réclamation a été entendue. Comme ça je veux bien me promener ! Ça marche ! Enfin..... ça ne marche pas trop. Il devait pleuvoir, il fait chaud, il y a du soleil, tout est réuni pour que nous restions toutes les deux dans la poussette! Et je vois qu'on ne va pas dans les petits chemins de campagne, mais sur les trottoirs du quartier. Hum.... Pas follichon ! Quoique je vais pouvoir lire pas mal de nouveaux courriers. Bon ! quand je serai prête à descendre je vous le ferai savoir !"
-Texie- : "Papa il est l'heure de nos croquettes, tu me descends ? Je sais, je n'ai pas beaucoup marché ce matin et Ondine encore moins. Mais on a faim quand même. Tu verras, demain on sera plus en forme. Et puis la promenade c'était l'après midi, il faisait trop chaud. Pourquoi étiez vous partis toute la matinée, hein ? Je vous le demande. Nous abandonner comme ça! Ah pour aller encore chez vos docteurs, on ne peut jamais être tranquilles dans cette famille. Tous des problèmes!"
-Biscotte-: "Oui! Et pas de joujou coincoin au retour! c'est une honte! Moi qui disais que vous y pensiez toujours. Au lieu de quoi vous ramenez des radios, des ordonnances, rien d'amusant ! "
-Biscotte- : "Maintenant que j'ai dit tout ce que j'avais sur le coeur je voudrais bien descendre aussi. Texie t'a dit que c'était l'heure des croquettes, vite on est pressées. Il faut remplir la tuyauterie. Si tu ne me poses pas par terre je boude !
Il y a quand même eu une chose vraiment bien aujourd'hui, on a rencontré en promenade un petit Shih Tzu des Poupons Frisés, comme nous. On a pu se télépather les dernières nouvelles et j'ai beaucoup aimé ça. Je ne sais pas si je le reverrai mais je vais faire des beaux rêves, je le sens !"
-Texie- : "Ça tu l'as dit, les miennes, avalées en deux coups de langue ce matin tôt, sont très très loin. Et là j'ai eu une grosse panne de pattounes. Pourtant c'était enivrant, j'avais tellement envie de sentir partout que pouf, plus rien ! Mais rassurez vous, au bout de 400 mètres de repos dans la poussette je suis repartie. Et j'ai été bon pas jusqu'au bout de la promenade. C'était juste pour rappeler à papa et à maman qu'on ne peut plus sortir sans la poussette !"
-Ondine- : "Moi j'ai bien somnolé ! Jusqu'à ce que j'aie un popot à faire ! C'est drôle ces choses là me réveillent toujours, je ne sais pas pourquoi. Toujours est il qu'après ça c'était parti, et jusqu'au bout. Comme d'habitude, moi, le paysage m'indifère totalement, seules les odeurs au sol m'intéressent. Que voulez vous, tout le monde ne peut pas être aussi éveillée et curieuse de tout que Miss Bibi !"
-Ondine- : "Oh ça je n'aime pas, pourquoi vous m'avez remise dans la poussette le temps des photos ? Vous savez très bien que je déteste ça, quand j'ai décidé de marcher, je marche, un point c'est tout !"
-Biscotte- : " Je commence à en avoir plein les pattounes, ça vous étonne hein ? Hé oui, des fois ça peut arriver à la meilleure des meilleures. Qu'est ce que je vais faire comme gros dodos cet après midi. Après avoir contemplé, envié, guetté, Miss Doudou en train de manger ses croquettes du midi bien sûr. Elle fera son cirque habituel : oh je ne mange pas ! oh et puis si je vais peut être manger, oh et puis non je m'en vais, oh et puis si je reviens, allez j'en prends une que je mets dans le couffin, allez j'en mets 10 à côté de l'assiette mais vous n'y touchez pas hein ! oh et puis tiens je m'y mets et je mange tout ! Quel phénomène celle là ! Elle me rend chèvre tous les jours, et Texie aussi ! Mais on l'aime bien quand même !"
-Ondine- : "Zou maman, du vent! Tu as une tête de déterrée, tu ne tiens pas debout, allez, au lit, tout de suite, et on ne discute pas. Il est hors de question que tu passes la barrière de péage, même si tu nous donnes tout le pot de croquettes."
-Texie- : "Oh je ne veux pas voir ça, elle est affreuse, ça me contrarie qu'elle soit dans cet état là, à un point que vous ne pouvez pas soupçonner."
-Biscotte- : "ça vous l'avez dit, on la voit rarement aussi atteinte . Mais est ce qu'elle sera en état de nous toiletter, de nous donner nos croquettes, nos médicaments ? Papa ne sait pas tout faire. On est en danger là, qu'est ce qu'on pourrait faire pour qu'elle aille mieux, vite, très vite ?"
-Biscotte - : "Un bon point, papa nous a emmenées nous promener. Tout n'est pas perdu. Et franchement avec un si beau temps ça serait dommage de ne pas en profiter."
-Texie- : "Oui, mais je suis contrariée quand même, moi, sans maman je suis toute perdue. Bien sûr ces gros bouts de bois me plaisent beaucoup. J'ai ouvert une succursale supplémentaire tellement il y a de pipimails à lire. Ça me fait passer le temps. Mais je ne suis pas sûre d'y répondre avec toute ma sagacité habituelle!"
-Biscotte- : "La promenade tire à sa fin, on est un peu perdues sans maman et sans Ondine. Elle dormait tellement bien quand nous sommes parties que papa n'a pas voulu la réveiller. Elle tient compagnie à maman. Elle ira quelques mètres sur le trottoir à notre retour faire ses popots et elles sera contente pour la journée. Elle n'est pas compliquée notre Miss Doudou."
-Texie- : "On rentre ? On rentre vraiment ? J'ai tellement hâte de retrouver maman, pourvu qu'elle aille mieux demain!"