* MI-Octobre 2016 * BISCOTTE & MYRTILLE

- Myrtille - : "Gnu????? Encore un petit poil à couper ? Qu'est ce qu'ils poussent vite alors, tu l'as fait il y a trois jours ! Dis-moi que je suis la plus belle et je te laisserai faire tout ce que tu veux. Quand je pense que tu me dis que je suis aussi légère qu'un flocon de neige. Mais je ne fonds pas, moi, ah si, je fonds de tendresse pour toi et papa. J'ai de beaux yeux, hein ? Toi aussi, ils ne sont pas mal, surtout quand tu me regardes avec tout l'amour du monde dedans. Allez, tu peux me nettoyer les dents, à la longue je vais apprécier !"

- Biscotte - : "Tu vas arrêter de faire du charme à maman ? Tu commences à m'énerver là ! Je t'apprécie pourtant. Je tolère que tu te couches tout près de moi, que tu joues avec mes petits joujoux. Mais là ? Quand même, tu exagères un peu !"

- Hermine - : "Moi, ce qui me plaît énormément, c'est que papa et maman veulent tout le temps t'appeler Hermine, tellement tu me ressembles. Ils ont un mal fou à retrouver ton vrai prénom quand ils veulent aller vite pour te dire quelque chose. Ça me fait bien rire. Je me sens vraiment blanche comme neige, comme toi !"

- Toutes les petites copines - : "En tout cas on a constaté aujourd'hui que tu te promenais la queue bien haute. Aussi pimpante que celle de notre Biscotte. C'est bon signe Myrtille, tu prends confiance. Attention de ne pas te mettre en recherche conneries par excès de zèle, de curiosité et de confiance. On te surveille !"

- Myrtille - : "Mais oui maman ce pantalon te va très bien ! Et je m'y connais ! Le premier que tu as essayé était un peu juste. Je n'ai déjà pas énormément de place pour me coucher sur tes genoux, alors si tu prends quelque chose de très serré j'en aurai encore moins ! Mais j'espère que tu vas te décider parce que je commence à avoir faim moi !"

- Biscotte - : "Bon, à cause de toi maman va essayer d'autres pantalons, on est pas sorties du magasin ! ça m'ennuie, moi, le shopping ! C'est long ! Et puis papa et maman aiment bien discuter avec la gentille propriétaire du magasin, alors tu vas voir, ça va durer encore un bon moment !"

- Myrtille - : "Oui, je sais, tu attends tes croquettes de récompenses, mais moi j'attends mon repas du midi ! Je commence à avoir l'estomac dans les griffouilles.

- Toutes les petites copines - : "Ne râlez pas ! La très gentille dame va vous faire plein de compliments pour votre sagesse, et plein de caresses. Vous êtes quand même mieux là que toute seules chez Daniel ! Et puis vous avez pattouné quelques kms, ça vous repose. Vous avez beaucoup de chance, ça nous arrivait bien moins souvent, à cause de notre nombre. Mais là, vous deux, ça se passe merveilleusement bien ! Et vous aurez bientôt vos croquettes ! Veinardes !"

- Biscotte -: "Ne t'avise pas de me traiter de plumeau ! Ça n'est tout de même pas de ma faute si mes oreilles viennent cacher mes yeux et mon nez ! Je n'y peux rien ! Et arrête d'essayer de me piquer mon petit joujou !"

- Le petit jouet - : "Au secouuuuuurs, je n'y survivrai pas ! Je suis mordu de partout, je suis secoué, mouillé ! Quelle vie ! Papa, maman, venez à mon secours ! Distrayez ces mâchoires enragées, prenez un autre de mes copains par exemple, il n'y a pas que moi sur les couffins !"

- Myrtille - : "Tais-toi petit jouet, je mords tout doucement, sans méchanceté, sans nervosité. Ce qui n'est pas le cas de ma copine Biscotte, elle, elle y va de toutes ses forces. Moi je suis un peu fatiguée ce soir par toutes les promenades. Je découvre tellement de choses, de lieux nouveaux chaque jour, que j'ai les neurones qui s'embrouillent un peu. Au fait, c'est bientôt l'heure des bonnes croquettes ? J'ai faim, c'est peut être pour ça que je me sens un peu faible ?"

- Biscotte -: "Mais oui, les bonnes croquettes ! Aboulez les bonnes croquettes ! On a faim, on a faim, on a faim."

- Toutes les petites copines - : "Vous faîtes plaisir à voir toutes les deux. Deux vraies copines, qui jouent ensemble, qui s'entendent vraiment bien. Le rêve de papa et maman ! On est tellement contentes qu'on a joué à saute nuages aujourd'hui, et ça les a tellement dérangés qu'ils se sont vengés en faisant pluie pluie chez vous. Ne vous en faîtes pas, ça ira mieux demain !"

- Myrtille - : "L'ai-je bien monté ? Attendez, je vais vous le redescendre en championne ! Je maîtrise tout ! La sagesse en plus ! J'adore les pattounades. J'additionne les kms sans m'en rendre compte. Quelques croquettes au retour, je suis toujours une petite grignoteuse, un très gros dodo par là dessus, et je suis prête pour la pattounade de l'après midi. C'est à peine l'heure du lever que c'est déjà l'heure du dodo de la nuit. Pfiouuuuu je ne vois pas les journées passer tellement je suis occupée !!!"

- Biscotte - : "Et moi donc ? Je te surveille de près. Je me retourne tout le temps pour savoir si tu es bien derrière moi et si tu suis toujours allègrement. Comme je sais que tu me copies pour absolument tout je fais très attention à être encore plus sage que d'habitude afin que tu aies toujours le bon exemple sous les yeux. Il paraît que nous sommes parfaites. Ça doit être bien, ça !"

- Myrtille -: "Et j'adore la forêt avec toutes ses bonnes odeurs variées. Je peux courir après les feuilles soulevées par le vent. Ça ne manque pas de distractions."

- Myrtille et Biscotte - : "Grande première hier, papa et maman nous ont laissées seules. Quand ils sont revenus plus d'une heure après nous étions sagement couchées sur nos coussins et totalement silencieuses. On leur a fait la fête bien sûr, mais sans exagération. Et aujourd'hui ils ont recommencé ! Et nous aussi : la sagesse, le calme, le silence, et pas une bêtise ! C'est pas beau ça ?"

- Toutes les petites copines et Texie en particulier - : "Mffffff oui, j'ai compris, vous êtes sages, je ne l'étais pas vraiment. C'est pour ça que mon surnom de Miss Conneries m'est resté, à peine écorné par ma Biscotte quand elle était toute petite. Et j'ai continué à chercher à faire des trucs jusqu'à ce que je vous quitte. Mais vous m'aimiez tellement pour ça que je n'en ai aucun regret ! Et vous mes autre petites copines ? Des petits anges. Que voulez vous, il faut toujours un petit diable parmi les anges !

- Biscotte - : "Alors ils reviennent ? Qu'est ce qu'ils sont longs, ça fait des heures qu'ils sont partis. Je ne vais pas passer toute ma vie à guetter leur retour tout de même !"

- Myrtille -  : "Oh tu sais, dès qu'ils passent la porte, moi, je fais un gros dodo. Comme ça je ne vois pas le temps passer, je ne m'ennuie pas, je ne fais pas attention aux bruits, je suis complètement relax !"

- Biscotte - : "J'admire ta désinvolture, moi je me sens légèrement inquiète. Ce matin papa était enrhumé, dans quel état vais-je le retrouver. Déjà il n'a pas fait notre grande pattounade, c'est dire !"

- Myrtille - : "Cool ma Biscotte ! Maman est là, ne lui tourne pas le dos comme ça, ce n'est pas poli. Tu as eu tes récompenses, nous avons eu notre pattounade de l'après midi avec elle, puis notre toilettage, tout va bien ! Tout à l'heure nous aurons nos bonnes croquettes, à l'heure exacte, tout est parfait !"

- Biscotte - : " Gnugnugnugnu, et tu crois que papa et Daniel sont allés nous acheter des croquettes chez Castorama ou Ikea ? "

- Myrtille - : "Là tu rêves, ne ramène pas tout à toi. Ils vont revenir avec plein de matériels divers, mais rien qui se déguste !"

- Toutes les petites copines - : " C'est bien Myrtille, tu es philosophe et très tranquille. À notre avis tu es la plus relax de nous toutes. Tu vas apaiser notre Biscotte qui stresse un peu trop. On va t'appeler Docteur Myrtille. On espère que tu ne demanderas pas trop de croquettes en guise d'honoraires. Avoue que c'est plus sympa que de s'appeler Docteur Vampire ! "

- Biscotte -: "Non mais vous vous rendez compte de la place qu'elle prend cette Myrtille envahisseuse. Et je le tolère, je ne dis rien, je ne bouge pas. Déjà que je partage tous mes petits jouets avec elle, je dois partager mon coussin. Que dis-je ? Elle se couche carrément sur moi !"

- Myrtille - : "Avoue que tu aimes ça ! Je ne pèse rien, tu pourrais te dégager facilement ! Si tu ne le fais pas c'est que tu aimes ça, c'est bien ce que je télépathe !"

- Biscotte -: "Hé les petites copines, quand est ce que vous organisez un débat pour savoir qui sera la présidente de tous les petits copains de mon Pays ? Je suis sûre qu'avec nos vocalises artistiques nous les passionnerions et ils voteraient pour moi !"

- Myrtille - : " Ou pour moi qui accorderais un maître aimant à chacun ! "

- Biscotte - : " Non, moi, qui exigerais les meilleures croquettes pour tous !"

- Myrtille - : " Non, moi, qui ordonnerais des longues pattounades par tous les temps avec liberté totale de décryptouiller tous les pipimails ! "

- Biscotte -: " Non, moi qui prônerais des croquettes de récompenses pour toute bonne action réussie, et même sans bonne action réussie ! À volonté quoi ! "

- Toutes les petites copines - : "Pfiouuuuu vous êtes difficiles à départager. On va devoir vous élire présidentes toutes les deux. Vous découvrirez les résultats des votes en novembre si tous les copains ont bien voté d'ici là. Mais à notre avis, rares seront les abstentionnistes. Ou alors ils se mettront une couche absorbante ! "

- Le gentil copain - : "Mais....qui vois-je ? Mais..... c'est Biscotte ! Je la reconnaîtrais entre mille ! Il n'y a qu'elle pour couiner de la sorte !

Voyons.... je suis bien installé sur mon gros matelas..... vais-je me déranger pour aller lui dire bonjour ? Je m'interroge ! Je l'aime bien mais elle me dérange un peu. J'étais en train de rêver d'un bon gros nonos alors là, il faut déjà que je me secoue. Non pas les puces, je n'ai pas de puces !"

- Biscotte - : "Alors copain, tu viens, tu viens, tu viens ? Pfiouuuu quel gros paresseux. Bon d'accord, je rêve de lui faire museau à museau, mais soyons clairs, s'il venait à la maison je serais aussi paniquée que je l'ai été quand Myrtille l'envahisseuse est arrivée ! Nous sommes comme ça, nous, les chiens. Et c'est pareil chez tous les mammifères ! Alors vous voyez bien que je ne suis pas une exception ! Bon alors gros Lard, tu viens ? Je commence à me lasser !"

Le gentil copain -: "Oui, oui, je vais venir, mais c'est parce que j'aperçois Myrtille de loin, elle excite ma curiosité !"

- Myrtille - : "De quoi ? Je ne vois personne moi ! Il y a bien trop d'odeurs alentours pour que j'aille regarder sous cette grille ! Je n'en suis pas encore là !"

- Texie -: "Alors Myrtille, je t'ai inoculé le virus des pipimails apparemment ? Mais il semblerait que tu te laisses infiniment mieux persuader d'avancer sans trop t'arrêter. Tu n'as pas la caboche shih tzu toi ! Mais songe quand même à ouvrir ton propre secrétachien ! Tu apprendras plein de choses intéressantes et tu agrandiras vite ton réseau sochial !"

-Toutes les petites copines -: "Et n'oubliez pas, les élections approchent. Il vous faudra convaincre tous les copains de voter pour vous, qu'ils soient noirs, blancs, roux, bruns, ou beiges !!! "

- Myrtille -: "Je suis bien tombée ! Dans une usine à bisous ! Ce ne sont pas les trois huit mais presque ! On ne lésine pas sur les heures supplémentaires et j'en redemande ! Vous savez, je ne suis pas "bête" ! J'ai parfaitement compris le système des récompenses. Bon, évidemment, je passe à côté pour les popots. Je fais ça tellement naturellement, sans rien demander, qu'il me suffit d'entendre les félicitations pour être heureuse. Mais quand on rentre de la grande pattounade j'ai parfaitement compris que là il y en avait. Je les attends, comme ma Biscotte !"

- Biscotte - : "Heu.... Oui, je me fais très discrète parce que ce midi j'ai été sévèrement grondée ! Pourquoi ? Heu..... J'ai mangé une partie des croquettes de Myrtille l'envahisseuse pendant que papa et maman étaient appelés ailleurs ! Je n'ai pas hésité une seconde. Mais je faisais du bruit en les croquant, ça a alerté maman qui était furieuse. Alors, discrète, je me fais discrète, et ce soir j'ai sagement mangé le contenu de mon assiette sans aller regarder du côté de celle de Myrtille ! "

- Myrtille -: "Je serais maman je me méfierais dès demain. À mon avis tu y a pris goût à mes croquettes de chiot et tu essaieras encore de m'en piquer. Mais je ne t'en veux pas du tout. Je suis Myrtille la grignoteuse et je peux t'en passer autant que tu veux. Maman ne compte pas, elle verse à la louche dans mon assiette !"

- Toutes les petites copines - : "Ne vous en faîtes pas, on l'a toutes fait d'aller piquer les croquettes de la nouvelle venue. C'est toujours meilleur dans cette assiette là ! On ne serait pas normales si on n'essayait pas ! Du moment que vous vous régalez c'est le principal. Hé Myrtille, tu ressembles à Miss Doudou dont on disait que les piles Durupcel ne s'usaient jamais. Tu tiens une de ces pêches, du tonnerre. Tu grignotes peut être mais ça te maintient dans une forme terrible !"

- Myrtille - : "Hé bien nous voilà servis ! Il pleut plein d'eau du ciel. Cet arbre providentiel rue du Général Gallieni nous offre un petit abri. Après on ira sous un porche. Et après on fera presque la course pour rentrer chez Daniel. Le temps d'être trempés tous les quatre, quoi !"

- Biscotte - : "Bof, tu t'habitueras, ce sont des choses qui arrivent souvent. Mais tu vas voir, au retour, ce qui nous attend ! Une partie de plaisir !"

- Myrtille -: "Ah oui, je comprends : on rentre toutes mouillées, maman nous sèche ! Mais tu sais je ne suis pas née d'hier ! Je vais avoir 7 mois et j'en ai connu des toilettages, des bains, des séchages avec un énorme soufflant bien plus puissant que celui de maman. Je suis blasée. Je sais qu'il ne faut pas bouger et attendre sagement que ça soit fini !"

- Biscotte -: "pfeuuuu alors, si je ne peux rien t'apprendre je rends mon assiette à croquettes ! Heu.... non, pas ça, il ne faut quand même pas exagérer !"

- Myrtille -: "Et tu as vu ? Avec la carde, sur les poils secs, en 5 minutes on est démêlées et on a des beaux poils tout doux !"

- Biscotte -: "Oui, c'est formidable, ça raccourcit la corvée ! La carde nous sort plus vite de la cuisine ! Ah non, maman dit que c'est Paic qui la sort plus vite de sa cuisine ! Je ne sais pas d'où elle tient ça, je n'étais pas née du temps de cette pub !"

- Toutes les petites copines - : "Désolées pour vous, on n'a pas réussi à envoyer les pascopainsnuages ailleurs. Ils font une fixation sur vous et ont décidé de ne pas vous quitter d'un poil. ça les amuse de vous mouiller. Ils se sentent très farceurs en ce moment. Il va falloir sortir les imperméables !"

- Myrtille -: " Alors, on sort ? On sort ? Noooon ne me dis pas, maman, qu'il va encore pleuvoir ! Pas tous les jours quand même. Moi j'attends ma pattounade de l'après midi avec impatience. Je suis en pleine forme, j'ai envie de gambader, de courir, de m'agiter. Attends, je te fais une démonstration de ma souplesse. Tu as vu ? Dans tous les sens, sur le dos, sur le ventre. Je fais ma gymnastique plusieurs fois par jour, et pas besoin de compléments nutritionnels, j'ai une tonne d'énergie dans mon petit corps !"

- Biscotte - : "Si tu pouvais au moins laisser mes petits jouets tranquilles quand, moi, j'ai envie de jouer avec, ça m'arrangerait. C'est pénible à la fin, dès que j'en prends un tu me le piques. J'en prends un autre, tu lâches le premier et tu viens me piquer le mien. J'en ai assez, je boude ! Quand est ce que tu vas grandir un peu, hein ? Et me ficher la paix !"

- Myrtille -: "J'y penserai, bientôt, mais pour le moment il n'en est pas question, na !"

- Les petits jouets - : "On essaie de ne pas trop se faire remarquer parce qu'on est vraiment très secoués. On nous envoie valdinguer, on nous presse pour faire coin coin, on se demande si on arrivera à tenir le coup ! On pourrait peut être se mettre en grève pour obtenir une prime de dangerosité. Et obtenir notre retraite plus tôt que d'habitude. Quoique, on risque de s'ennuyer. Ah, on ne sait plus trop quoi décider, et, en attendant, on saute en l'air !"

- Toutes les petites copines - : " Papa, maman, emmenez vite Biscotte et Myrtille en pattounade. On a réussi à obtenir un petit délai sans pluie des pascopainsnuages. Ça sera court mais ça suffira à les distraire et les fatiguer un peu. Après on ne répond plus de rien, les pascopainsnuages vont se déchaîner et se venger de leur accès de bonté ! Viiiiiite !"

- Biscotte : "Mon Daniel, tu te rends compte ? Mais elle prend de l'assurance, c'est incroyable ! Bof, je m'y fais, je ne cherche plus à la fuir. Je la laisse prendre ses aises. J'attends qu'elle bouge ! Parce que elle bouge la petite, pfiouuuu, ça fait longtemps que je n'ai plus bougé aussi vite et tout le temps ! Ah elle n'engendre pas la mélancolie la Myrtille ! Il paraît que j'étais comme ça quand j'étais un bébé ? Oh ? Vraiment ? Je ne m'en souviens plus du tout. Mais quand même, je reste la reine des pattouneuses. Encore 6 kms aujourd'hui ! Il faut le faire quand même, et je ne me sens pas fatiguée du tout !"

- Myrtille - : "Et je te fais de la concurrence, à nous deux on pourra préparer le marathonchien. En tout cas ton  couffin est bien plus confortable que le mien. C'est le même ? Mais non, dans le tien tu me sers de coussin tout doux et ça j'adore. Au fait, tu as vu toute cette agitation ? On dirait que papa et maman font les bagages. Je reconnais ça car je me souviens qu'ils ont fait la même chose il y a quelques temps. Tu sais où nous allons ?"

- Biscotte - : "J'ai bien une petite idée mais je la garde pour moi, tu auras la surprise !"

- Toutes les petites copines - : "Encore un grand voyage. Mais nous avons bien peur que vos sorties popots soient très humides. Les pascopainsnuages font de la résistance et ne veulent pas nous écouter. Il faut s'armer de patience pour les supporter ! Alors, à demain soir, on se réjouit déjà de voir les réactions de Myrtille devant ce changement de lieu !"

- Myrtille - : Oh que j'ai peur ce matin, j'en claque des dents ! Mais que va t - on faire, tout ce ramdam, je ne suis pas habituée ! Biscotte, ma Biscotte, rassure moi, prends moi dans tes pattes, télépathe moi des choses gentilles !"

- Biscotte - : "Mais oui, mais oui, tout va bien, pas besoin d'avoir peur, rien que de très normal ! Arrête de retrousser tes babines, tu vas passer pour un crocodile ! On va juste aller en voiture et je te parie qu'on rentre à la maison ! C'est tout ! On va chasser les vilainsgrospascopains qui la gardent et on sera tranquilles. Mais avant ça on fera souvent des arrêts sur des parkings pour dérouiller nos papattes. Et accessoirement pour détendre papa et maman ! Mais ça c'est secondaire, nous d'abord !"

- Myrtille -: "Bon, mais alors on va là où on était avant d'aller chez Daniel ? Ça va, je m'en souviens, c'était pas mal du tout !  Mais pour que je sois présentable il faudrait refaire ma coiffure, je sens tous mes poils hérissés là haut ! Je ne ressemble plus du tout à une chienne de concours !"

- Toutes les petites copines - : "Ça n'est pas le moment de se préoccuper de quelques poils qui volent ! Soyez sages, tranquilles, silencieuses, comme nous l'étions toutes, et ça se passera très bien. Papa et maman vont arriver fatigués à la maison, alors aidez les à ranger sans vous mettre dans leurs pieds, jouez avec vos petits jouets, et surtout, faîtes bien vos popots là où il faut ! Après votre dîner et votre toilettage accordez vous enfin un énorme dodo jusqu'à demain matin. Accessoirement, nous sommes bien d'accord avec Biscotte, laissez papa et maman récupérer avec un énorme dodo aussi, sinon demain ils pourraient être grognons, et chipoter pour vous donner vos croquettes !"