* MI-JANVIER 2017 *

MYRTILLE & BISCOTTE

- Myrtille - : "Hé Biscotte, tu avais remarqué cette chose transparente ? Viens voir, c'est formidable, je vois des gens qui parlent dans le jardin !"

- Biscotte - : "Beuhhhhh non je n'avais pas vu ! En fait ça ne m'intéresse pas du tout. Je ne suis absolument pas tentée d'aller voir de l'autre côté de la chose transparente. Je ne suis pas du tout curieuse !"

- Myrtille - : "Mais si tu es curieuse ! Dès qu'il y a un muret dans la rue tu essaies de te mettre debout pour voir ce qu'il y a de l'autre côté. Et moi aussi ! Mais là c'est passionnant, je vois ces gens mais je ne les entends pas. Je voudrais bien aller les voir en bas !"

- Biscotte - : "Alors attends que ça soit ouvert et saute ! Nooooooon je plaisante. Pour le moment il pleut sans arrêt, on ne peut pas pattouner, pas du tout. Demain, si le temps s'arrange, tu verras plein de gens en pattounade. Tu pourras leur dire bonjour."

- Toutes les petites copines - : "C'est la pleine lune ! On espère que tout le monde dormira bien cette nuit ! Dans le ciel tous les pascopainsnuages se battent et n'arrêtent pas de pleurer. Monsieur le vent s'est mis de la partie et Grand Ennemi a pris ses RTT. Prenez patience petites copines, ça va bien finir par s'arranger ! "

- Myrtille - : " Puis-je ? Ça sent bon le cramique ! Bon, je n'ai pas l'air d'être encouragée, ferais-je une bêtise si j'insistais ? Oh j'ai bien l'impression que oui ! Bon, je vais me coucher sagement à la place de maman en attendant qu'elle revienne !"

- Biscotte - : "Mais c'est que ça réfléchit dur dans ton petit crânillon ! Tu as essayé avec papa qui t'a dit non ! Tu essaies vers le plateau qui te dit non également, et tu obéis ? Bravo ma Myrtille, tu deviens une grande fille ! "

- Le plateau - : "Ouf je l'ai échappé belle ! Un peu plus et cette grande langue rose allait me laver ! Et en plus elle aurait mis ses pattounes sur ma carcasse ? J'ai eu de la chance ! "

- Toutes les petites copines - : " Savourez ce goûter calme de papa et maman ! Monsieur le vent a piqué une crise folle depuis hier soir, il n'est toujours pas calmé malgré le valium qu'on lui a conseillé de prendre. Il lui faudrait la camisole de force. Ce qu'il y a de bien c'est que ce matin les pascopainsnuages fuyaient devant lui, laissant la place à du ciel bleu. Mais cet après midi pas de quoi mettre une pattoune dehors, monsieur le vent et madame la pluie se sont pacsés, jusqu'à leur prochaine dispute ! Patience ça ne saurait tarder !"

- Myrtille - : "Nooooooooooooon papa, je ne veux pas descendre du canapé ! Tu t'es reposé à peine quelques minutes, je n'ai même pas eu le temps de faire des beaux rêves ! Allez encore plein de gros câlins mon papa, ça retardera le moment où tu me poseras inéluctablement par terre, et où tu vas recommencer à travailler sans trêve !"

- Biscotte -: "Allez viens Myrtille ! N'embête pas papa ! Plus tu le retardes et plus on aura nos bonnes croquettes du soir avec retard. Et ça c'est tout de même le plus important ! Des bricolages, d'accord, des bonnes croquettes d'abord !"

- Myrtille - : "Ah oui c'est bien vrai ce que tu me télépathes. Ça parle à mon bibide ! Bon, bon, je lui rends sa liberté de bricoler. On va faire un gros dodo toutes les deux, on ne verra pas le temps passer. À moins qu'il ne fasse tellement de bruit qu'on ne s'entendra plus rêver !"

- Toutes les petites copines - : " Réjouissez vous déjà que vous ayez eu une très bonne pattounade ce matin avant les averses de neige fondue. Vous voyez bien que papa et maman pensent d'abord à votre bien être ! Alors laissez les travailler tranquillement, un papa et une maman contents de leur journée c'est l'assurance de bonnes assiettes bien remplies ce soir. "

- Biscotte - : "Une pattounade avant la pluie, ça ne se refuse pas. Il fait un froid de pascopaincanard ce matin. Tu supportes bien ton chaud manteau Myrtille ?"

- Myrtille - : "Mouuuiiii, ça peut aller. Vivement que les températures remontent, je me sentirai quand même bien plus libre de mes mouvements. S'habiller ? C'est bien un truc d'humains ça ! Mais s'ils étaient habillés de fourrure comme nous ils ne penseraient même pas à se mettre un machin sur le dos."

- Biscotte - : " Ça  leur fait plaisir. Ça les rassure. Ils nous pensent bien douillettes là dedans, il ne faut pas leur enlever leurs illusions."

- Myrtille - : " Arrête de chiennilosopher, il faut vite rentrer pour que papa et ton Daniel recommencent à bricoler. On n'a pas fini d'entendre la perforatrice à béton. Et pour ta gouverne, c'est mon Daniel aussi ! Je l'adore. Tous les deux on fait des sacrées parties de jeux. C'est notre Daniel !"

- Toutes les petites copines - : "Alors profitez en bien encore aujourd'hui, demain il repart au travail et vous devrez vous contenter de papa et maman ! Et vous voulez savoir ? Daniel a toujours été "mon Daniel" pour chacune d'entre nous. Il nous aime et il a toujours su y faire avec nous ! Il a dû être un gentil chien dans une autre vie !"

- Biscotte - : "MON Daniel, tu es revenu du travail ! Je t'ai attendu toute la journée. C'est le meilleur moment pour moi de cette très longue journée !"

- Myrtille - : "MON Daniel, enfin je peux jouer comme une fofolle ! N'écoute pas Biscotte, elle dit n'importe quoi ! Je t'adore mon Daniel mais le tout meilleur moment de la journée c'est quand même lorsque nous recevons nos bonnes croquettes."

- Biscotte - : "MON Daniel, heu..... Oui, évidemment Myrtille a un peu raison, mais quand même, j'aime tellement quand tu es là et que je peux te nettoyer les oreilles avec amour et application !"

- Myrtille - : "Tu sais MON Daniel on a eu des bons moments tout de même aujourd'hui. Par exemple une très longue pattounade au sec. Il paraît qu'hier soir il neigeait, pas trace de neige ce matin, froid sec. On en a bien profité. Et puis on a eu le droit de monter faire la sieste sur le canapé. Et puis une grande séance de toilettage où maman a dit que nous étions des amours. Enfin tu vois, plein de choses agréables."

- Toutes les petites copines - : "C'est bien Myrtille et Biscotte, vous savez reconnaître plein de petits bonheur dans votre journée. Ce soir vous pouvez faire sereinement vos gros dodos après cette journée bien remplie. Myrtille, justement, demain il faudra un peu moins bouder tes bonnes croquettes, tu aurais pu finir ton assiette ce soir. Rattrape-toi demain matin. C'est qu'on surveille tout !"

- Myrtille - : "Ça  alors j'entends craquer les petites feuilles sous mes pattounes ! Mais alors, je vais les casser ? Je ne veux pas leur faire du mal, moi ! "

- Biscotte - : "Oui, ça me trouble moi aussi. Mais je ne sais plus où mettre mon nez tellement ça sent bon. Le froid intense de ce matin n'arrête absolument pas les effluves entêtantes de milliers de pipimails !"

- Les petites feuilles - : " Hé oui, nous sommes tombées à l'automne, et maintenant nous gelons. Ça va nous briser, nous allons tomber en poussières, nous allons nous tasser et nous disparaîtrons. Pauvres de nous ! Profitez encore bien de notre présence odorante, et si vous faîtes des petits popots ils vont geler instantanément."

- Myrtille - : "Viens Biscotte, je commence à avoir froid malgré mon chaud manteau. Et puis j'ai hâte de rencontrer d'autres copains pour faire amie-amis. J'adore toutes ces rencontres et tous les copains m'aiment, c'est formidable !"

- Toutes les petites copines -: " Oui, c'est amusant ! Myrtille est assez méfiante envers les gens, et totalement attirée par tous les copains, qui le lui rendent bien. Alors Biscotte, pourquoi fais tu ta timide maintenant ? Des tout petits copains t'attirent mais, dès qu'ils sont un peu plus grands, hou..... tu recules de nouveau ! Ça  s'arrangera à Royan. Vivement Royan !"

- Biscotte - : "Tu as vu maman ? La comédie qu'elle nous fait la Myrtille ? Soi-disant qu'elle a peur des bruits que fait papa en bricolant. Bon, d'accord, on en a plein les oreilles, mais on est habituées ! Ça  va faire deux semaines qu'il en fait tous les jours. Si je devais avoir peur, moi, ça serait déjà fait ! "

- Myrtille -: "Oh là là, on ne peut plus plaisanter dans cette maison ? Évidemment que je n'ai pas peur, je n'ai peur de rien. Je suis montée dans ton petit couffin juste pour t'embêter. Ou pour sentir ton petit corps tout chaud contre le mien. Des fois mes petits frères et sœurs me manquent, ma maman aussi. Ça  ne fait quand même pas si longtemps que je les ai quittés."

- Biscotte - : "Bon, sur ce coup là je passe l'éponge ! Mais j'ai déjà entendu ça quelque part en plus de 10 ans : " Ça  sera toujours la crise du logement chez les webmasters !" On ne se refait pas ! "

- Toutes les petites copines - : " Ça  oui alors on l'a souvent entendue cette phrase là ! Et on s'est amusées comme des fofolles à monter à 2, ou 3, ou 4, ou 5 dans un même couffin ! C'était notre sport favori. Mais il faut dire et redire que nous, les shih tzus, nous adorions former des tas de shih tzus. Vous les Bichonnes Maltaises et Fergy la King Charles, vous étiez plus personnelles, chacune son couffin, on ne partage pas ! Et toi Sweety tu étais toute seule ! Vous avez vu, au fait, on a obtenu la paix entre les pascopainsnuages, ils sont partis en vacances d'hiver et ils ont laissé la place à Grand Ennemi et Monsieur le ciel bleu. Profitez en bien avant qu'ils s'ennuient et reviennent vous embêter !"

- Le petit jouet les bras en croix- : " Maman ne les dérange pas ! Je veille sur elles ! Pour une fois que ces demoiselles cent dents dorment, j'en profite pour me reposer aussi ! Ça n'est pas souvent ! Elles n'arrêtent pas de jouer avec nous tous, de nous mordre, de nous lancer, pfiouuuuu on n'en peut plus !"

- Tous les autres petits jouets - : " Pitié, du repos. On rêve d'une cure de sommeil, de silence, de calme, de sérénité. On veut panser nos blessures. On voudrait que tu fasses limer leurs dents acérées. On voudrait une prime de risques !"

- Myrtille - : " Gnuuuuuu ? Qui télépathe secrètement dans mon dos ? Je ne dors que d'un œil hein. Et j'ai toujours une oreille qui traîne. Attendez un peu quelques minutes que j'ai récupéré, je vais vous faire valdinguer tout ce petit peuple, ils vont s'en souvenir !"

- Biscotte - : " Gnééééééé ? Tu récupères plus vite que moi ! Fiche nous un peu la paix s'il te plaît. On ne s'entend plus penser."

- Toutes les petites copines - : " Décidément Myrtille les grandes pattounades de chaque matin ne te suffisent vraiment pas. Quelle énergie débordante ! Tu nous bats toutes à plate couture. Papa et maman vont bientôt être obligés de retourner dans une animalerie faire le plein de petits jouets. Les pauvres, ils ne savent pas ce qui les attend !"

- Myrtille - : "Alors papa, toujours en train de bricoler ? Mais tu n'arrêtes pas ! Alors explique moi, quel fil va dans ce trou là ? Et quel fil dans ce trou ci ? ça a l'air rudement compliqué ! Et si tu te trompes et que tu coupes le mauvais fil, ça explose ? "

- Biscotte - : "Arrête de plaisanter, tu le retardes ! Quoique, pour une fois que je peux être au calme sur le canapé, entre papa et maman, j'ai bien l'intention d'en profiter. Donc, vas-y, continue à le distraire, prends ton temps, tu as ma bénédiction !"

- Myrtille - : " Et puis ça peut donner des bonnes idées à maman pour sa prochaine page Der. Elle est toujours en recherches ! Télépathe lui donc quelques idées intéressantes !"

- Biscotte - : "zzzzzzzzzzzzzzzzzz, qu'est ce que tu télépathes ? Je dors, moi ! Je me concentre sur mes pattounes qui se décontractent, mes paupières qui sont lourdes, mes poils qui se détendent !"

- Myrtille - : "Bon, je vais donc aller faire une bonne partie avec mes petits jouets qui n'attendent que moi !"

- Toutes les petites copines - : " On vous recommande la plus grande sagesse, à toutes les deux ! Papa et maman ont eu une dure journée, ne les énervez surtout pas, ils ont eu leur lot de contrariétés aujourd'hui. On va demander à Madame la nuit de leur porter conseils et encouragements, comptez sur nous. Demain sera certainement bien meilleur !"

- Myrtille - : " Salut gros patapouf, comment vas tu ? Je suis ravie de faire ta connaissance. On est rudement bien ce matin dans cette jolie forêt. J'ai trouvé des centaines de pipimails sensationnels, et toi ? "

- Le gentil gros patapouf - : " Mais ça va très très bien. Qu'est ce que tu sens bon. Attends, laisse moi te sentir partout, je me régale. Je viens tous les jours, moi, ici, et je ne t'ai jamais vue. Il faut qu'on se donne un RV pour se raconter plein de choses un prochain jour. Nos papas et mamans sont toujours un peu trop pressés, je ne comprendrai jamais pourquoi. "

- Biscotte - : " Mais si, moi je le sais ! C'est parce qu'il fait très très froid., -6°. Ils n'ont pas envie de faire salon et de se transformer en glaçons. Moi j'ai mon chaud manteau, mais vous deux, rien ! "

- Myrtille - : " Oui, je sais, maman me l'a mis et papa a été obligé de me l'enlever à peine on était partis. Je ne le supportais pas du tout, je gémissais. Hé bien, finalement, moi, je n'ai absolument pas froid. J'ai couru avec mon Daniel, avec mon papa, puis en liberté dans la forêt, j'ai bien chaud ! Si ça continue je ne mettrai plus du tout de manteau, sauf par temps de pluie. Mon petit manteau noir qui brille, ça je le supporte, lui."

- Miss de Pin Up - : "Alors comme ça tu n'as pas supporté mon petit manteau à moi toute seule ! Je suis déçue, moi je l'aimais beaucoup. Il est tout doux à l'intérieur, je ne comprends vraiment pas ce qui t'a gênée. Et tu as fait de la peine à maman qui m'aimait beaucoup dans ce petit manteau, vilaine !"

- Toutes les petites copines - : "Oui, on ne te comprend pas Myrtille ! Mais qu'est ce que tu as contre les manteaux ? Aucune d'entre nous n'a jamais fait d'histoires pour enfiler son manteau. Tu dois avoir la peau la plus délicate qui soit. Ah ces caniches !"