- Myrtille - : "Pfiouuuuu, après une nuit aussi courte j'ai bien besoin de récupérer, moi ! Et regardez un peu dans quoi je fais mon gros dodo ! C'est un cadeau de Monique et Aurélie, c'est vraiment joli, charmant, printanier, raffiné. Tout à fait le genre qui sied à ma beauté. Je l'ai adopté tout de suite. Et comme il y en a deux je n'aurai pas besoin de le partager avec ma copine Biscotte ! "
- Biscotte - : "Gneuuuuu, ça c'est toi qui le dis ! Dès que je quitte mon couffin tu te précipites pour t'y coucher. Mais là, j'y suis, j'y reste. Je me sens parfaitement détendue, à mon aise, c'est à ma taille, il est parfait. Je suis vraiment ravie. Depuis la pattounade de ce matin j'en profite un maximum. J'adore les cadeaux."
- Toutes les petites copines - : "Quelle chance vous avez. Tout au long de ces 33 dernières années on a vu plein de couffins se succéder à la maison. Mais jamais aucun n'a été aussi ravissant que ces deux là ! Ils ont l'air aussi douillets que nos copainsnuages ouatés."
- Myrtille - : "Heureusement que maman me retient, j'ai trop envie d'aller saluer de près les pascopainscygnes ! Leur blancheur m'attire. Ça fait un petit bout de temps qu'on ne les avait plus vus tous les deux !"
- Biscotte - : "Attends, je m'étrangle carrément pour essayer d'approcher plus près d'eux. Madame cygne s'est positionnée face à nous, si j'approche un peu plus elle va cracher de colère. Je ne leur veux aucune mal, moi !"
- Les pascopainscygnes - : "Et nous on veut de la tranquillité, du calme, du silence. On apprécie notre solitude à deux avant l'arrivée de nos prochains bébés. Laissez nous tranquilles les quatre pattes à griffouilles !"
- Toutes les petites copines - : "Voilà, vous êtes contentes ? Ça n'est pas pour demain que vous pourrez faire amies-amis avec eux. C'est déjà beau que vous arriviez à vous télépather des choses compréhensibles. Et puis profitez du très beau temps d'aujourd'hui. On vous a eu une bonne trêve, et Grand Ennemi est bien luné aujourd'hui. Même si les pascopainsnuages lui font faire des clins d'yeux par moments, ils sont facétieux. Demain sera un autre jour ! "
- Le petit jouet -: "Doucement hein ! Je viens de subir
une greffe de peau sous anesthésie générale due au talent de papa pour
les sutures. Je suis encore sous anti-douleurs alors prends soin de
moi maman, je suis très fragilisé. J'ai besoin d'une longue
convalescence, dans un coin tranquille, calme, au chaud. Tu peux faire
ça pour moi ?"
- Le petit jouet -: "Maman!!!! Traîtresse ! Tu n'as rien compris ! Tu viens de me redonner aux Grandes Dents ! Je ne vais pas m'en sortir vivant ! Ah tu peux rire, ça n'est pas toi qui te fais mordre !"
- Maman - : "Mais non petit jouet, je surveille Myrtille ! Je te protège ! Il ne va rien t'arriver......... Enfin...... pas dans les 5 prochaines minutes !!!!!!!!!!"
- Myrtille - : "Grrrrrrrrrr que c'est bon ! J'adore mon petit jouet. Promis, je vais faire attention à sa greffe. Heu.... J'irai mordiller ailleurs.... Comme sa queue, là, hummmm que c'est bon !"
-Biscotte
-: "Attends petit jouet, je suis venue te sauver. Tu vois, tu ne
crains rien avec moi, je t'ai emmené dans mon couffin pour que tu sois à
l'abri de Grandes Dents. Je vais me coucher sur toi, te tenir chaud
comme tu le souhaites. Tu vas pouvoir te reposer."
- Le petit jouet - : "Oh je suis quand même inquiet. Grandes Dents a vu où Petites Dents m'a caché. Elle n'attend qu'une seconde d'inattention pour me rechercher et continuer à me croquer. Que la vie est dure."
- Toutes les petites copines - : " On ne compte plus les assassinats perpétrés sur vos petits jouets. Vous mériteriez la prison à perpétuité, surtout Myrtille. Là où vous auriez des très mauvaises croquettes de temps à autre, pas de pattounades, pas de caresses, pas de soins. ça vous apprendrait à être plus gentilles et calmes avec ces chers, très chers petits jouets."
- Biscotte - : "Papa et maman sont des grands enfants : ils viennent de regarder un dessin animé, j'ai adoré ça ! J'ai regardé longuement tous ces petits personnages qui s'agitaient devant mes yeux étonnés. C'est chouette, cet après midi il ne faisait pas très beau alors on n'a pas fait de seconde pattounade. Mais on avait un papa et une maman parfaitement détendus, reposés. On en a bien profité, n'est ce pas Myrtille ?"
- Myrtille - : "Hummm ? Qu'est ce que tu télépathes. Plus fort j'ai le doigt de maman qui fait guili guili à mon oreille, ça me trouble. Bien sûr que j'adore quand ils sont comme ça, calmes, relax. Surtout que ce matin, après la pattounade avec papa, maman nous a toilettées très longuement parce qu'elle a coupé beaucoup de poils. J'ai eu peur que ça soit avant mon bain, mais non, ça s'est arrêté là ! Ouf ! Je n'ai pas envie de me transformer en otarie. Surtout que je ne sais pas ce que c'est que le poisson ! Ce sont les chats qui mangent du poisson, non ? Tu ne crois pas ?"
- Biscotte - : "Je ne sais pas. Je ne vais pas chercher à le savoir, j'aime trop nos bonnes croquettes. D'ailleurs.... ça ne serait pas bientôt l'heure de manger ? Mon bibide commence à signaler un manque !"
- Toutes les petites copines -: "Ça se termine toujours comme
ça pour vous, hein ? Des croquettes, des croquettes et encore des
croquettes. Vous avez bien raison ! Tant que vous aurez faim c'est que
tout va bien ! Vive les bonnes croquettes !"
- Myrtille - : " Maman, as tu vu le petit pascopaincygne qui est immobile, tout seul, sur la rivière ? Il a l'air très très triste, presque dépressif. Qu'est ce qu'on pourrait bien faire pour le distraire ?"
- Biscotte - : "Tu as raison papa, le laisser tranquille, ne pas lui faire peur, ne pas l'embêter. Mais quand même il me fait pitié. Plus de petits frère et sœur, personne ! Même pas un pascopaincoincoin pour lui tenir compagnie. La rivière est vide, vide, vide. Comme Colmar ! On n'a pas vu la ville désertée comme ça un dimanche matin depuis l'année dernière. Remarque on n'a pas peur de se faire écraser les pattounes, comme en novembre et en décembre."
- Myrtille - : "Oui moi je trouve ça super ! Comme j'ai un peu abusé du petit vin blanc je peux aller à droite, à gauche, sans cesse, je n'arrête pas. Je ne tire peut être pas aussi fort que toi, Biscotte, dans le temps, mais j'y vais avec enthousiasme !"
- Le pascopaincygne - : "C'est ça, c'est ça, discutez, je suis au spectacle. Avec vous au moins je ne m'ennuie pas. Je suis coincé entre deux écluses. On ne me laisse que peu de liberté, je m'ennuie vraiment. Les journées sont longues. Personne pour m'accompagner. Et j'ignore ce qu'on a prévu pour moi quand je serai définitivement adulte. La vie est très dure ! "
- Toutes les petites copines - : "Pauvre petit cygne, on a
hâte de connaître la suite des événements pour lui. Quant à toi Myrtille
on sait que tu as encore assassiné trois petits jouets. Papa les a
opérés cet après midi, même qu'il a sorti la machine à coudre pour que
ses sutures soient plus solides. Mais tu as vraiment une cruelle
mâchoire. Tu ne t'arrêteras donc jamais de les torturer. Et les
fabricants de petits jouets, ils ne pourraient pas faire du plus solide,
quand même? C'est une pompe à sous-sous qu'ils ont trouvé, là ! Les
voleurs ! "
- Myrtille - : "Allez, Papa, viens jouer avec moi. Viens ! Je veux jouer, bouger, sauter, courir ! J'ai fait la sieste, mes 5 kms de ce matin ne m'ont absolument pas fatiguée, je suis en pleine forme. Allez, viens ! "
- Biscotte - : "Hou là là calme toi espèce de follinette ! Moi j'ai 6 kms dans les pattounes et un grand âge, alors, fiche moi la paix !"
- Myrtille -: "Bon, puisque c'est comme ça je me venge sur mes petits jouets. Ils vont voir ce qu'ils vont voir ! Je vais leur mener la vie dure, ils l'auront bien mérité, ils espéraient du calme, ils vont être servis."
- Les petits jouets - : "Tous aux abris, sonnez la retraite, la fofolle aux grandes dents est de retour. Tous les malades en convalescence cachez vous sous les couffins. Il y a de l'assassinat dans l'air !"
- Toutes les petites copines - : "Bon courage petits jouets, préparez vos armures et vos lances. Allez faire des câlins à Biscotte la sage, elle vous protégera peut être. Il se pourrait que ce temps pluvieux énerve Myrtille, mais pour le moment on n'a rien de mieux à vous proposer. C'est la révolte des éléments tout autour de nous !"
- Les petits jouets - : "Wéééééééééééééééééééé on l'a eue, on l'a vaincue ! C'est nous les plus forts, on a gagné ! On va pouvoir se venger !"
- Myrtille - : "Gneuuuuuuu De quoi ? Mais qu'est ce que vous bourdonnez à mes oreilles comme ça ? Je n'y comprends rien, mais alors rien de rien ! Soyez plus clairs ! Et laissez moi me reposer. Maman vient de me donner mon bain. Il fallait la voir, un séchoir dans chaque main, pleine puissance ! En 10 minutes j'étais sèche ! Mais alors je suis vraiment fatiguée ! Laissez moi tranquille, je veux faire un gros dodo !"
- Biscotte - : "Et il n'y a pas que toi. Si tu étais plus gentille avec les petits jouets ils ne se vengeraient pas comme ça. Tu n'as que ce que tu mérites, na !"
- Toutes les petites copines - : "On a droit à un merci ? Et pas qu'un. Il devait pleuvoir aujourd'hui, on a contenu les pascopainsnuages sur les montagnes. On a réussi à les convaincre de vous épargner. Comme ça vous avez pu faire votre grande pattounade ce matin. Nous aussi on est les plus fortes ! Pour demain ? Heu....... Demain est un autre jour !"
- Biscotte -: "Grumpfffff, pas moyen d'être tranquille ce soir ! Mais qu'est-ce que ça peut vous faire si je veux être cachée ? Moi je ne suis pas du tout comme papa et maman qui se couchent toujours sur un épais matelas posé sur un sommier en hauteur. Mais on a quand même un point commun : ils se couvrent avec un drap et une couverture. Moi ? Je me couvre avec mon matelas. Il n'y a que le résultat qui compte, non ? Je suis confortable ! "
- Myrtille - : " Je vois ! N'as-tu pas été une tortue dans une vie antérieure ? Ça expliquerait que tous les soir tu te retrouves sous le matelas de n'importe lequel des couffins que tu choisis. J'avoue que j'ai du mal à comprendre. Moi ? Je me couche sur le matelas, tout simplement ! Même en été tu fais ça ? Quand il fait chaud ?"
- Biscotte -: "Bah oui ! C'est mon toc à moi. J'aime, j'aimerai toujours mettre le fouillis dans mes couffins et me lover en dessous des matelas. Que veux-tu, à mon âge je ne vais pas changer tout de même ! Et si tu n'aimes pas ça regarde ailleurs."
- Toutes les petites copines - : "Oui Myrtille, inutile de vouloir changer Biscotte, on ne la refera pas. Aucune de nous n'a jamais fait ça ! C'est un numéro 8 très particulier. Chacune d'entre-nous a eu son charme. C'est ça l'avantage de la diversité. Mais il faut reconnaître que sa particularité vaut son pesant de croquettes !"
- Les petits jouets - : "Chuuuuuuuuut ne les réveillez pas ! On est au calme, libres, tranquilles. On se repose, on se détend, on panse nos blessures, on récupère ! Aujourd'hui papa et maman sont allés acheter des nouveaux copains, pour remplacer nos pauvres amis assassinés par Grandes Dents. Ils sont encore dans le placard, on les plaint les pauvres, ils ne savent pas ce qui les attend quand ils seront jetés en pâture sur le ring !"
- Myrtille - : "Arrêtez de télépather si doucement, je n'arrive pas à tout comprendre. Ce temps pluvieux m'endort complètement, j'ai du vague à l'âme. Peut-être qu'un petit jouet nouveau me redonnerait le moral ? Qu'en dîtes vous ? Hé Biscotte ! Tu m'entends ?"
- Biscotte - : "Gnuuuuuuuuu? Pour une fois que j'ai la paix j'en profite. Reste chez toi, je resterai chez moi ! Et tu as vu ? Je n'ai pas retourné mon matelas aujourd'hui, je suis très sage, très respectueuse du bon état de ce beau couffin. Je sais, ça ne me ressemble pas, mais on peut toujours changer.... De Temps en temps ! Et puis toutes ces petits pattounades mouillées m'ont fatiguée. Rincer les pattounes à chaque fois, les sécher, ça fatigue ! Pas toi ?"
- Myrtille - : "Oui, ça me fatigue aussi ! Pourvu que demain le temps soit meilleur. Moi quand je n'ai pas mes 6 kms dans les pattounes il me manque quelque chose !"
- Toutes les petites copines - : "Hé bien ! Papa et maman n'ont pas intérêt à avoir mal aux genoux, aux pieds, aux dos avec vous deux. Vous allez nous les fatiguer beaucoup trop. Et s'ils sont hors d'usage, comme vos petits jouets, ils ne pourront plus vous donner vos bonnes croquettes et assurer tout ce qu'ils font pour vous chaque jour. Réfléchissez un peu avant de les user prématurément ! Pensez aux croquettes !!!!"
- Biscotte -: " Tu la sens, dis, tu la sens ?"
- Myrtille -: "Non ! Je flaire partout, brin d'herbe après brin d'herbe et je ne la sens pas !"
- Biscotte -: "On l'a perdue, on ne la retrouvera jamais ! "
- Myrtille -: "Là tu dis des bêtises ! Parce que, si on ne la retrouve pas on va mourir de faim. Plus de croquettes, plus d'eau, plus de toilettage, plus rien !"
- Biscotte -: "Bon, il y a encore papa ! Il devrait pouvoir faire l'affaire, il a l'habitude, depuis des années !"
- Myrtille -: "Oui, mais ça n'est pas la même chose que maman. Elle, elle sait tout ce qu'il nous faut, au bon moment !"
- Biscotte - : "Télépathe plus fort papa au lieu de te cacher derrière ce drôle de truc. Quoi ? Maman est partie chez la dentiste ? La pôvre ! Alors on va la revoir bientôt ?"
- Myrtille - : "Mais oui, fais confiance à papa, il a autant que nous envie de revoir maman."
- Toutes les petites copines - : "Il va falloir aller à l'école du flair toutes les deux ! Vous n'êtes pas fortes. Si vous aviez écouté ce que se disaient papa et maman vous auriez su tout de suite qu'elle avait son rendez vous. Mais non, vous ne pensez qu'à jouer, à dormir, à manger. On se demande laquelle est la plus chiot de vous deux, vous faîtes bien la paire. En attendant profitez gentiment des rayons généreux de Grand Ennemi. Il est terriblement susceptible en ce moment et ne demande qu'à s'éclipser à la première contrariété."
- Biscotte - : "Des crocus ! Les premiers que nous voyons cette année ! Je ne peux pas dire que ça sente quelque chose mais c'est vraiment très joli. Surtout que Grand Ennemi s'est levé du bon rayon ce matin et il nous fait un bel éclairage. Ça me rend très romantique, c'est bucolique comme tout. Ça commence à sentir les vacances ! Tu crois, Myrtille, qu'on peut en cueillir pour offrir un bouquet à maman ? Ça lui ferait sûrement plaisir."
- Myrtille - : " Cueillir ? Avec nos griffouilles ? Pas possible. Tant pis, on lui fera plein de léchouilles à la place. Mais quand tu télépathes que ça ne sent rien, moi je ne suis pas d'accord. J'ai l'avis de plusieurs copains qui sont passés avant nous et auxquels ces mignons crocus ont fait beaucoup d'effets ! Tu veux que je te raconte ?
- Biscotte - : "Non, regarde plutôt qui nous surveille près de l'eau ! Lespascopainscygnes ! Et ils n'ont pas l'air amicaux. J'ai comme l'impression qu'on les dérange !"
- Myrtille - : "Oh là là fuyons ! Et continuons la pattounade !"
- Madame cygne - : "Nous avons des intruses sur notre territoire. Mais qu'est ce qu'elles fabriquent ces pascopinesquatrepattounes ? Mais... On dirait qu'elles veulent manger notre herbe, les voleuses ! Si elles continuent je vais leur voler dans les poils. Elles vont voir de quelles plumes je me réchauffe quand on nous dérange !"
- Monsieur cygne -: "Ne t'inquiète pas Bobonne, je vais agiter mes grandes ailes et elles vont déguerpir vite fait. Personne ne me résiste. Il faut savoir se faire respecter avant l'arrivée de nos prochains bébés. Continue ton repas, ne t'inquiète pas."
- Toutes les petites copines - : "La prochaine fois que vous approchez lespascopainscygnes amenez donc des petites gourmandises pour vous attirer leurs bonnes grâces. Mais on vous conseille de ne pas leur accorder d'attention, vous n'arriverez jamais à les apprivoiser. Profitez de Grand Ennemi tant que lespascopainsnuages sont dans de bonnes dispositions."