- Biscotte - : "Etglouetglouetglou... Mais enfin Myrtille, tu ne peux pas me laisser boire tranquille, à la fin ? Cette façon de me passer en dessous, il n'y a que toi pour inventer ça ! Quand tu as fini de boire, dans le petit bol, je te prierai de passer derrière moi ! Est-ce que je te dérange quand tu bois ? Non, pas du tout ! Alors ?"
- Myrtille - : "Alors ça m'amuse tellement de passer entre ta tête et le bec glouglou ! Un rien m'amuse moi ! On vient de pattouner des tas de kms, j'ai bu, maintenant je m'amuse, c'est tout !
- Biscotte - : "Encore heureux que tu ne veuilles pas boire avec le bec glouglou, tu monopoliserais la place et je devrais attendre. Ta façon de t'amuser consiste surtout à m'embêter ! Allez, je ne t'en veux pas, on va essayer de s'amuser ensemble !"
- Toutes les petites copines - : "Alors, toujours en train de vous faire des niches, toutes les deux. Vous devenez deux vraies copines. Et nous avons noté avec intérêt que, lorsque papa et maman s'absentent pour faire des choses qui leur prennent du temps, Myrtille ne fait plus aucune bêtise. Quand ils rentrent vous êtes parfaitement silencieuses et tout est en ordre. Bravo, on vous félicite. Vous êtes bien deux petites chiennes de compagnie. Vous aurez droit à quelques croquettes de récompenses ! Contentes ?"
- Biscotte et Myrtille - : "
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
!!!"
- Lapascopinecygne - : "chwwwwwwww, cassez vous de mon territoire horribles choses à quatre pattes. "Chwwwwwwwwwwwwwww" et plus vite que ça, sinon je vous vole dans les poils. Même toi la blanche comme moi !"
- Biscotte - : "Non mais tu entends Myrtille comment elle nous télépathe ? Quelle malpolie alors. On ne lui fait rien, on la regarde juste. On est silencieuses, curieuses, amicales même ! Et elle n'a pas de bébé à défendre en plus. Mais qu'est ce qui lui prend ?"
- Myrtille - : "C'est vraiment une pascopine celle là. Et méfie toi, ne t'avance pas, son mâle nous surveille aussi. Tu le vois, à droite ? Il a l'air occupé, mais mine de rien il pourrait avoir envie de nous attaquer."
- Biscotte - : "Pfiouuuuuu, on va continuer la pattounade, tranquillement. On va les laisser se baigner dans leur mauvaise humeur. Peut-être qu'un autre jour ils seront mieux lunés. Allez, viens, notre entraînement impose 5 kms ce matin, il est temps de s'y remettre. "
- Toutes les petites copines - : "Et vous avez vu comme on vous protège bien ? Grand Ennemi vous tient chaud, aimablement, tandis que les vilainspascopainsnuages arrosent les Vosges sans arrêt. Regardez au loin comme le spectacle des montagnes noyées sous la pluie est beau. Et ça va durer toute la journée ! Colmar est vraiment privilégiée ! "
- Biscotte - : "Mais est-ce que tu vas bien vouloir te calmer bientôt ? J'ai été faire ma pattounade popots avec papa, j'aimerais bien faire un gros dodo avant la très grande pattounade ? C'est trop demander ?"
- Myrtille - : "Oui, parfaitement ! gnnnnfffff je joue, moi ! Je piaffe d'impatience de sortir pattouner ! L'inaction ? Je ne connais pas."
- Les petits jouets désespérés - : "Trois de nos copains sont encore passés à la poubelle cette semaine ! Les grandes dents déchiqueteuses n'arrêtent pas, jamais ! On y passera tous ! Les petites copines, vous ne pouvez pas la calmer, s'il vous plaît ?"
- Toutes les petites copines - : "Hé bien non ! On ne peut pas ! On assiste impuissantes à votre massacre, l'un après l'autre. On est désolées mais on n'a jamais vu cela depuis 33 ans ! C'est une assassineuse à jouets. Ah ça elle s'amuse bien ! Mais elle est sans pitié !"
- Biscotte - : "Évidemment les petits jouets se vengent de temps à autre parce qu'elle en avale un petit morceau, qui passe très mal, et pendant quelques heures elle ne mange plus. Cependant comme papa et maman veillent à couper tout ce qui se détache ça n'arrive pas très souvent. Mais dans ces cas là, les petits jouets et moi on jubile ! Ce n'est que justice !"
- Myrtille - : "Ne me dérangez pas je suis en pleine action !"
- Biscotte - : "Non mais, est-ce que tu te rends compte du fouillis que tu mets, tous les jours, cinquante fois par jour !"
- Myrtille - : "Mais non ! J'adore voir papa et maman remettre patiemment la serviette rose, puis la serviette grise. Soigneusement bordées. C'est ça que j'aime ! Mordre les serviettes, tirer dessus, tout fiche partout en désordre, dès qu'ils ont le dos tourné !"
- Biscotte - : " Mais qu'est ce qu'elle a dans le crânillon cette Myrtille ! Jamais, je dis bien jamais, aucune de nos petites copines s'est jamais lancée dans une telle bataille ! On jouait gentiment avec nos petits jouets. On les lançait, on courait après, on les mordait, on les secouait, mais c'est tout !"
- Myrtille - : "Dis tout de suite que vous manquiez de fantaisie, tout simplement ! De folie ! Et puis hein, je ne fais pas de bêtise, je ne m'attaque qu'à ce qui me concerne de près."
- Toutes les petites copines - : "Ne t'inquiète pas Biscote, encore une fois, ça lui passera à la Myrtille. Il faut que jeunesse se passe ! Tout simplement ! Bon, c'est sûr, elle n'apprendra jamais à ranger. Mais, franchement, on n'a jamais rangé non plus. On sait que ça existe, on a même connu un copain qui le faisait. Une vraie exception ! En tout cas elle est infatigable, parce que avec tous vos kms de ce matin ça aurait pu la calmer légèrement. Une vraie tornade ce petit nuage blanc !"
- Myrtille - : "Je ne voudrais pas donner une méchante impression de moi. Une mauvaise réputation est tout de suite tellement vite établie. Et après ? On ne s'en sort plus. Donc, aujourd'hui, contrairement aux jours précédents, je n'ai pas tiré une seule fois sur les serviettes du grand couffin ! Le 24 tire à sa fin, c'est pratiquement gagné. Pourtant papa et maman sont allés faire plein de courses, j'aurais pu ! Mais non, aujourd'hui je suis d'une sagesse totale !"
- Biscotte - : "Hé bien, ça n'est pas trop tôt ! Mais je suis sans illusion, demain est un autre jour, hein ? À moins que ça rentre tout doucement dans ton crânillon que papa et maman sont vraiment contents quand ils n'ont pas à se plier en quatre pour tout remettre en ordre."
- Les petits jouets - : "Une journée calme, un rêve pour nous. Bon, on a encore un blessé qui perd ses tripes. L'hôpital n'est pas loin, mais on n'est pas sûrs que la réanimation suffira. Nos rangs s'éclaircissent et les petits nouveaux sont dans des matières inconnues jusque là, épaisses, résistantes, quasiment indestructibles. On n'arrête pas le progrès."
- Toutes les petites copines - : "Réjouissez vous petits jouets, les grandes dents de Myrtille ont enfin de quoi se mesurer. Ça vous accorde des tout petits délais. C'est vrai qu'elle a de belles dents, carnassières, aiguisées, impressionnantes par rapport à nos délicats petits grains de riz. Autre race, autre particularité. En attendant préparez vous à remettre vos chauds manteaux, il refait froid, 18° hier, 6° aujourd'hui, pire demain. On ne peut vraiment pas compter sur Grand Ennemi."
- Myrtille - : "Chouette papa a besoin de moi pour bricoler. J'adore le bricolage, je suis très forte pour renverser la visseuse, c'est trop amusant. Et papa apprécie mon aide, il dit que je l'encourage vraiment. C'est la récompense pour avoir été parfaitement sage pendant qu'ils allaient faire leurs courses. Ils n'ont pas ramené de nouveau petit jouet alors je m'amuse comme je peux !"
- Biscotte - : "Et je pourrais être un peu tranquille ? Tout ces bruits de visseuse me dérangent. C'est que je récupère de mes 6 kms d'aujourd'hui. Je n'étais pas fatiguée pendant la pattounade mais maintenant je le suis. Donc je voudrais qu'on me fiche la paix. Parce que, lorsque papa et maman s'absentent pour leurs courses, je reste derrière la porte d'entrée, je veille, je ne dors pas. Donc, maintenant, je veux du calme pour me reposer !"
- Toutes les petites copines - : "Ne t'en fais pas Biscotte, papa ne va pas bricoler pendant des heures, ni des jours entiers, comme chez ton Daniel. Tout va rentrer dans l'ordre. Et demain tu vas pouvoir refaire tes 6 kms comme la sportive aguerrie que tu es. On est en pourparlers avec Grand Ennemi et les pascopainsnuages, c'est houleux, ils ne sont pas d'accord, mais on arrivera à des petits arrangements. Il ne faut pas se décourager. On demande surtout qu'ils ne se laissent pas aller à faire pluie-pluie."
- Myrtille -: "Mais.... Je rêve ? Mon grand couffin est tout nu ? Mais.... Je ne peux pas aller m'y coucher tant qu'il n'y a pas des serviette à tirer dessus. Ça n'est pas amusant sinon ! Alors je m'absente de la pièce le temps que maman me toilette et, quand je reviens, je ne reconnais plus rien !"
- Biscotte - : "C'est de ta faute ! Il ne fallait pas manger ton gros popot ce matin et en ramener un morceau dans le couffin ! Papa et maman n'apprécient pas du tout, mais alors pas du tout, ce genre de cadeau. Tu devrais le savoir depuis le temps."
- Myrtille -: "Mais alors, où sont les serviettes ? Pendant combien de temps vais-je être privée de mon couffin ? Je n'aime pas du tout ce genre de changement."
- Biscotte - : "Écoute la machine à laver tourner. Ce sont tes serviettes qui sont dedans. Et franchement ce ne sont pas les couffins qui manquent dans la maison. Choisis en un autre pour récupérer de nos 6 kms de pattounage. Quand ça sera sec tu entendras la machine chanter victoire."
- La machine à laver - : "Pfiouuuuuu quel boulot aujourd'hui, je n'arrête pas. Je lave, je sèche, je recommence. Je suis fatiguée. Myrtille je te prierai de ne plus faire de saletés sur tes serviettes à l'avenir. J'ai assez de travail comme ça sans que tu en rajoutes. Et je ne chante pas victoire, je pousse un ouf de soulagement en espérant que je vais pouvoir enfin dormir et souffler 24 heures. Mes rouages se plaignent. Non mais."
- Toutes les petites copines - : "Oui, un peu de respect pour la machine à laver qui s'use un peu plus à chaque lavage. Bientôt on la remplira de petits jouets, elle n'arrête pas. Ça n'est pas une vie de tout repos pour ce pauvre appareil !"
- Les petits jouets - : "Noooooooooon, pas la noyade dans la machine ! Pitié ! Pas la centrifugeuse. On préfère encore les grandes dents à ça !"
- Biscotte - : "Oh tu as l'air pas commode petit copain inconnu. Tu as des soucis ? Raconte nous ça ! "
- Le petit copain inconnu - : "C'est que je dois surveiller mon terrain contre les indésirables. Pour ça, vous l'avez entendu, je fais beaucoup de bruit. Je cours le long du grillage, je me montre inquiétant quoi !"
- Myrtille - : "Et ça marche ? Tu es satisfait ?"
- Le petit copain inconnu - : " Des fois oui, des fois non ! Comme avec vous. Au lieu de vous faire peur j'ai excité votre curiosité. C'était raté. Mais je ne regrette pas, vous êtes très sympathiques toutes les deux. D'où venez vous ?
- Myrtille - : "On a été loin et on a pattouné à la recherche de pascopainscanards ou cygnes. Mais on n'a vu personne. Ils ont abandonné la rivière, on était très déçues."
- Biscotte - : "En tout cas on est bien contentes de t'avoir rencontré. Parce que papa et maman n'avaient aucune envie de ralentir ou de s'arrêter ce matin. Et on a croisé comme ça plusieurs copains sans avoir le droit d'aller les saluer. On a été frustrées."
- Toutes les petites copines - : "Vous avez vu ? On a réussi à vous avoir du beau temps pour toute la journée, et de la douceur. Vous pourriez dire merci. C'est du boulot tout ça ! Pas question de repos, on va au turbin tous les jours pour votre satisfaction, nous ! "
- Myrtille - : " Biscotte, hé Biscotte ! Viens te faire voler les noreilles avec moi ! Monique a le chic pour le faire, j'adore ça ! Pourquoi es tu allée te réfugier dans ton couffin ?"
- Biscotte - : " Bah, tu sais, je suis une shih tzu, une vraie chienne chatte ! Et comme les chats, une fois les premières caresses passées je demande du calme. Et là ? Non merci ! Je n'ai pas envie de jouer au Jumbo avec mes noreilles. Je vais essayer de dormir sereinement, rassurée, vraiment contente de leur venue."
- Myrtille -: " Hé bien moi je n'ai pas arrêté de leur faire la fête à nos mamans d'origine. Je suis tellement heureuse de les voir enfin. Je sais bien que veiller aussi tard ça n'est pas pour les petites caniches toutes jeunes, mais tant pis, je me rattraperai demain, ce soir je fais la fête avec elle. De toute façon ils rient tellement que je me demande comment tu peux dormir !"
- Biscotte - : " À force j'ai pris l'habitude. C'est comme si je mettais les boules quies de maman, je n'entends plus rien, je ne suis absolument pas dérangée dans mes rêves !"
- Toutes les petites copines - : " Ouf, avec la distraction de la visite de Monique et Aurélie, vous avez oublié de nous reprocher le très mauvais temps froid d'aujourd'hui. Désolées, on était fatiguées, on a loupé nos rendez vous de crise avec les pascopainsnuages, alors ils se sont vengés. On essaiera de faire mieux demain ! "