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Biscotte - :"Mais... je ne sais plus où donner de la tête ! Ils
sont trop gentils ces copains mais un peu collants. Ce sont surtout
leurs longues laisses qui s'emmêlent. Si ça continue on va être
prisonniers tous les quatre !"
- Myrtille -: "Oui, ça me rend toute timide. Finalement je n'aime pas trop les copains insistants. Si je peux mener le jeu ça va ! Si ce sont eux qui le font je recule !"
- Biscotte -: "Alors que tu voudrais aller les voir ! J'ai du mal à te comprendre. Moi, si je ne veux pas, je reste derrière les jambes de papa ! Tu n'as qu'à faire comme moi !"
- Myrtille -: "Oui, mais je suis curieuse quand même. Enfin, petit à petit je sais mieux ce que j'aime faire, et ce que je n'aime pas du tout. Mes goûts s'affinent. Mais tu sais quoi ? Ce que je préfère ce sont mes croquettes. là il n'y a pas photo !"
- Toutes les petites copines - : "On voit que vous avez rudement bien pattouné ce matin. Du coup vous faîtes une sacrée bonne sieste à côté de votre Daniel ! Et le beau temps va durer, préparez vous à de grandes pattounades de plus en plus tôt. En attendant faîtes des beaux rêves de croquettes car demain.... sera un autre jour !"
- Biscotte - : "Ouf, enfin un arrêt glouglou ! Il commence à faire rudement soif. Mais où sommes nous ? Je ne reconnais rien. Il y a une minute on voyait sauce de salade se disputer avec tôle ondulée. C'était très intéressant. Il y avait aussi plein d'histoires confiées par les copains dans les flaques de sable sur la promenade. Je suis ça avec attention, et même, des fois, je donne mon avis éclairé. Bref... Je suis complètement déboussolée."
- Myrtille - : "Ne t'en fais pas. Quand tu auras bu un petit coup tu auras les idées plus claires. Moi je suis sans me poser de questions. Je n'ai qu'une idée en crânillon, être tout contre la jambe de maman. Si la jambe s'arrête je m'arrête. Si elle reprend, je reprends la pattounade. Attention hein, je suis une chienne de meute. Personne n'échappe à mon attention."
- Biscotte -: "Tu télépathes, tu télépathes, mais tu n'es pas capable de me dire où l'on est. Tais-toi et bois, tu dois avoir soif."
- Toutes les petites copines - : "Vous êtes dans un joli petit parc où vous n'entendez plus le bruit de sauce de salade. Reposez vous, savourez le calme et laissez vous vivre. Pensez à vos gros couffins où vous allez passer toute l'après midi, au frais. Des choses simples, basiques quoi ! Le bonheur. Et demain ? Mais il nous semble que ça pourrait être un autre jour ! Non ? "
- Myrtille - : "Maman j'ai chaud, j'ai soif ! Quand est ce qu'on quitte ce désert aride pour retourner au frais à la maison ?"
- Biscotte -: "Quel est le titre du film que tu nous fais ? Tu as déjà vu un désert aride avec sauce de salade à 100 mètres ? Et puis, si tu avais si soif, pourquoi tu n'as trempé ta lange que 3 fois dans le petit bol que maman te présentait. Avec de l'eau bien fraîche !"
- Myrtille - : "Pouh là là, que tu es terre à terre ce matin ! Moi je dis tout ça pour me faire plaindre. Pour demander des caresses. Et tu le vois, ça marche ! Alors arrête de me critiquer tout le temps."
- L'étendue de sable - : "D'abord on n'est pas un désert, nom d'un petit grain de sable ! On est une plage. D'accord, ce matin il n'y a personne, mais en plein été les gens se serrent comme des sardines et on est sens dessus-dessous. Tous les matin on vient nous lisser, nous nettoyer, nous rendre présentable. Et on vous signale que les chiens sont strictement interdits. D'accord, vous, vous respectez, mais les autres..... Loin de là ! "
- Toutes les petites copines - : "Attention de ne pas vous faire des ennemis. C'était tout juste là ! Mais on comprend que vous ayez soif, il fait très orageux. Les pascopainsnuages sont en colère, ils se rassemblent et ils vont défiler cet après midi. Il y aura quelques bagarres bruyantes et puis ils se disperseront sagement. Le général grand ennemi reprendra la direction de la situation dès demain matin. Il vous faudra sortir plus tôt que ce matin. A peine vos croquettes digérées. Sinon ? La majorette pluie pluie se prépare à emmener un nouveau défilé dès la fin de la matinée. Demain tout ça ? On verra bien !"
- Myrtille - : "Voyons voir, toi tu es petit, ça me va ! Figure toi qu'on vient de rencontrer des très gros copains, j'ai eu peur, mais j'ai eu peur ! Je me suis cachée derrière les jambes de papa. Moi, les gros, ça n'est vraiment pas ma tasse de croquettes ! Même si leur maman n'arrête pas de dire qu'ils sont très gentils."
- Le gentil copain - : " Tu as bien raison ! Quoique moi je devrais les craindre un peu plus parce que j'ai tout le temps envie de jouer. Alors, évidemment, j'ai tendance à aller vers tous les copains pour leur faire des appels de jeux. C'est ma maman qui a peur, pas moi ! Mais, comme tu le sais, je suis un yorkshire, et les yorkshires n'ont peur de rien !"
- Les gros copains - : "Ah d'accord ! on comprend mieux pourquoi la maman du petit yorkshire a fait demi tour quand elle nous a aperçus de loin. Mais on ne l'aurait pas mangé son petit, on aurait répondu à ses appels de jeux, hein Biscotte !"
- Biscotte - : "Heu.... Vous m'attirez plutôt.... Heu... Je vais peut être jouer la carte de la prudence quand même.... Heu.... Ou alors on apprend un nouveau pas de danse ? Bon.... À plus tard les gros copains !"
- Toutes les petites copines - : " On te comprend Biscotte, on aurait bien joué avec ces gros copains, de notre temps. Sweety : "Oui, moi, moi, je n'avais peur de rien ni de personne" ! Mais continue tout de même à te méfier, on ne sait jamais. Au fait, vous avez remarqué le sale tour que vous a joué grand ennemi ce matin ? Il a échappé à notre surveillance. Il avait l'air tout discret, même absent grâce aux pascopainsnuages. Puis il leur a fait très peur, pour ne pas être avalés ils se sont enfuis à tout vent, et il vous a écrasées de sa dure chaleur. Pauvre Biscotte tu n'es pas au bout de tes ploufs ! Mais n'y pense pas, sois sereine, tu oublieras tout, et demain..... mais ça sera un autre jour ! "
- Myrtille - : "Et c'est parti pour le premier décrassage de papattounes de la matinée ! Allez Biscotte, essaie de me suivre. Tu peux le faire ! "
- Biscotte - : "Tu parles ! je n'arrive pas à décoller et à m'envoler comme toi ! Je suis trop lourde maintenant !"
- Myrtille - : "Ne me dis pas des choses pareilles, parce que tu sais quel est mon rêve ? Voler comme un oiseau !"
- Biscotte -: "Oui, j'ai remarqué que tu essayais de les courser dès qu'ils volent à proximité !"
- Myrtille -: "Mais c'est injuste, je n'y arrive pas ! ça n'est pas faute d'essayer mais on m'a dotée d'un moteur de vélo moteur, au lieu d'un moteur de 747. Il y a eu tromperie sur la marchandise. J'en veux à mes mamans Monique et Aurélie. Elles se sont trompées dans ma programmation !"
- Biscotte - : " Tu te débrouilles déjà pas mal avec ce dont tu disposes. Contente toi de ça !"
- Toutes les petites copines - : "Très sage conseil Biscotte ! Et comme ça vous ne pensez plus aux ravages causés par grand ennemi. Les pascopainsnuages ont fui très loin, plus rien ne le retient et vous n'êtes pas sorties assez tôt ce matin pour échapper à ses brûlures. Tant pis, vous le saurez pour demain. Attendez, on cherche, ce sera quoi demain ???? Un autre jour peut être ???? Sauf erreur de notre part !"
- Myrtille - : "Tu survis Biscotte ? Encore un autre temps de pose et on va se dessécher totalement !"
- Biscotte - : "Tu veux dire qu'on va devenir des momies ? Je serai enterrée dans une tombe qu'on appellera la tombe de Biscotte 1ère. ça sonne bien, hein ?"
- Myrtille - : "Et moi je serai à côté de toi, on croira qu'on était mariées toutes les deux, ça sera follement amusant !"
- Biscotte -: "Bon, le paparazzi là, ça n'est pas bientôt terminé ? On a épuisé notre humour ! On cuit ! Et puis on n'est pas au bout de nos peines. On est à 3kms de la voiture et on n'a pas fini la pattounade !"
- Myrtille -: "Pourtant on est parties tôt. Mais que je m'arrête pour photographier ci, que je m'arrête pour photographier ça, on n'en finit pas ! "
- Biscotte -: "Et même pas de sauce de salade pour nous rafraîchir, elle boude au loin, lâcheuse va !"
- Sauce de salade - : "Lalalaireuuuuu, je suis bien fraîche, moi, je n'ai jamais trop chaud, moi ! Pauvres pattouneuses terrestres que vous êtes, je vous plains !"
- Toutes les petites copines - : "Pensez à la bonne sieste que vous ferez au frais dans le jardin. Pensez à la bonne eu fraîche que maman va vous donner, là, tout de suite. Pensez à la fraîcheur des carreaux de la maison. Positivez, vous allez voir, ce mauvais moment va passer vite. Les mauvais moments de demain ? Pfuttttt ça sera pour un autre jour !"
- Le gentil copain - : "Oh là là, il y a un monde fou ce matin ! C'est la fin de semaine, promenades pour tous. Vivement lundi que je retrouve ma tranquillité. Je suis obligée de saluer tous les copains de rencontre, parce que je suis très poli et que j'aime bien ça ! Mais je commence à fatiguer et je ne trouve que des banalités à télépather !"
- Myrtille - : "À qui le dis tu ? On s'arrête tous les 100 mètres, on se fait des politesses, on s'examine, on échange nos marques de croquettes. C'est du travail."
- Biscotte - : " Moi j'ai pris un compte à la socialichienne pour mettre au coffre toutes mes impressions et mes réflexions. Je tape le code secret : 15 pipigouttes, ne le répétez à personne, et je fais du copier-coller. Ça me simplifie la vie. Vous devriez faire comme moi. C'est gratuit et ça n'engage à rien !"
- Myrtille - : "C'est vrai que tu t'en sors mieux que moi. Je vais ouvrir un compte aussi mais je vais essayer un code secret plus secret que le tien pour ne pas me le faire chienhacker rapidement."
- Toutes les petites copines - : "On ne vous suit plus du tout. Vous évoluez trop vite pour nous. On est restées à l'ère du pipimail tout simple. On va retourner à l'école pour en apprendre un peu plus. En attendant, préparez vos éventails, vos ventilateurs, vous allez en avoir besoin, même dans la fraîcheur de la maison. Ça ne va pas s'arranger du tout. Peut-que demain sera un autre jour si le vent veut bien venir rafraîchir la nuit. On en doute ! "
- Biscotte- : " Tu viens maman, on saute à l'eau, on nage jusqu'au gros bateau et on part en croisière ! Loin ! Dîtes les petites copines, vous ne faîtes pas correctement votre boulot. Il fait beaucoup, beaucoup trop chaud. Écoutez la prière de tous les copains assoiffés aux langues pendantes. Ça ne vous émeut pas ?
- Toutes les petites copines - : "Si, mais on n'y peut rien hélas. On a appelé l'asile pour qu'ils envoient des infirmiers avec une camisole de force pour grand ennemi. Hélas les pascopainsnuages n'ont pas voulu transmettre la communication. Ils ont préféré aller là où il fait vraiment froid, où il y a de la neige toute l'année."
- Myrtille - : "Nager jusqu'au bateau ??? Ça ne va pas le crânillon ! On va rentrer vite fait à la maison se mettre au frais, oui !!! Notez, moi, je supporte très bien la chaleur, ma couleur blanche m'avantage ! Et puis je suis jeune et j'aime cavaler. D'ailleurs maman nous aide bien. Tous les kms elle nous ravitaille en eau bien fraîche, elle, la veinarde, dans son étui isotherme. Le bout de mes oreilles au vent me dit que demain sera un autre jour parfaitement identique. La poisse pour toi ma Biscotte ! Vivement l'automne !"
- Myrtille - : "Wahouuuu, les envahisseurs sont arrivés ! Tu as vu ce monde Biscotte ! C'est fou! Et ils jouent au frisbee par cette canicule ? Ils sont complètement fous ! Il est .... Heu.... peu de temps après nos croquettes du matin et il fait déjà 30°. "
- Biscotte - : "Oui, je ne les envie pas. On a fait toute la longueur de la plage de Royan à l'ombre et ça me suffit déjà bien. Eux ils vont jouer toute la semaine sous ce grand ennemi horrible ! Comme tu le dis, ils sont fous."
- Myrtille - : "J'espère qu'ils ont de l'eau à boire, comme nous. En tout cas, à les écouter crier sans arrêt comme ça, ils n'auront plus de voix très vite. Et dans les maisons alentours plus de calme à espérer avant dimanche prochain."
- Toutes les petites copines - : "Cette chaleur énerve plein de pascopains. Vous avez vu que par trois fois vous avez failli être attaquées par des gros méchants. Mais qu'est ce qu'ils ont ce matin ? Rentrez vite vous mettre au frais dans la maison. Bien sûr les volets sont fermés mais vous y êtes bien. On a cessé de se battre pour essayer de faire changer les choses, il faut prendre patience, c'est tout. Demain, pouah, pouah, pouah, sera un autre vilain jour très chaud !"
- Sauce de salade - : "Y a quelqu'un ? Vous me voyez ? Je ne sais plus où je suis ! À la montagne peut être ? Transformée en lac ? Mes moutons ont disparu, mes poissons tournent en rond et mes crabes sont complètement dépinssouillés. Mes bateaux, je n'en parle même pas, ils se sont perdus. Mais qu'est ce que je vais devenir ?"
- Biscotte- : "C'est vrai ça, on est au milieu de nulle part sur des rochers. On ne reconnaît plus rien. Je t'entends sauce de salade mais je ne te vois pas du tout. l'atmosphère est toute mousseuse, on n'a jamais vu pareille chose depuis qu'on vient à Vaux. C'est très romantique !"
- Myrtille - : "Mais c'est formidable ! Tu te rends compte, il fait à peine chaud. Grand ennemi est complètement masqué. On a pu faire 7 kms sans souffrir de la chaleur. Un miracle."
- Biscotte : "Oh!!!! Mais on dirait que ça va changer ! Heureusement qu'on a presque terminé la pattounade parce que, si le brouillard se lève, j'en connais un, là haut, qui ne va pas tarder à vouloir prendre sa revanche sur ce retard."
- Myrtille -: "Oh oui alors ! Rentrons vite profiter de la fraîcheur de la maison. Cette longue pattounade m'a donné faim. Crois-tu que maman se laisserait attendrir et nous donnerait nos bonnes croquettes 8 h en avance ?"
- Biscotte- : "Ça non ! Tu peux toujours rêver ! Ça sera non, non, non ! Tout juste les croquettes de récompense !"
- Sauce de salade - : "Ouf, je revis, j'y vois un peu plus clair, les choses vont revenir à la normale. Je sens mes poissons me faire guili-guili pour dire qu'ils sont tout contents. Ils vont pouvoir éviter les filets des pêcheurs."
- Toutes les petites copines -: "Hein ? Vous avez vu ça ? On vous a fait un beau cadeau. On a réussi à mettre un bandeau à grand ennemi pendant deux heures. On a super bien travaillé. Maintenant on va se reposer, lovées dans notre doux nuage blanc, au moins jusqu'à demain qui sera... Quoi donc déjà ? Mais un autre jour !"