*   FIN - JUIN 2017   *

À VAUX - et VIROFLAY

- Biscotte - : "Épisode retour à la normale ! ça va sauce de salade ?"

Sauce de salade : "Oui, oui. Mais la lutte que j'ai due mener hier contre le brouillard m'a épuisée. Ce matin je suis plus calme qu'une flaquounette Alsachienne. Je suis en convalescence. Mais mes bateaux ont repris leurs voyages, tout va bien."

- Myrtille - : "Ah dis donc, tu es si silencieuse que je t'avais complètement perdue de vue. Même pas un souffle de vent pour te rider."

- Sauce de salade - : "Des rides ? Je mets mon masque au sel tous les jours, moi ! On ne me donnerait pas mon âge ! Et je compte bien durer ainsi encore quelques millénaires."

  - Tous les petits jouets - : "Silence total les copains. Myrtille les grandes dents se repose. Reprenez vos forces pour la prochaine bataille. Heureusement que papa a emmené de quoi recoudre quelques pauvres copains malchanceux. Et vous avez vu la colonelle là haut ? Ne pas la déranger surtout, sinon elle ne sera pas contente."

- Myrtille les grandes dents - : "Je vous entends, qu'est ce que vous croyez ? ça n'est pas parce que j'ai les yeux fermés que je suis déconnectée !"

- Biscotte - : "C'est la sieste, du calme tout le monde, du silence. Je veux pouvoir rêver en toute sérénité. Et je défendrai mon donjon à la force de mes griffouilles !"

- Toutes les petites copines - :"Bon ! On ne va pas trop vous déranger alors ! Effectivement il vous faut récupérer la longue pattounade de ce matin. Et respectez la sieste de maman qui a 12 kms dans les jambes ! De toute façon vous ne ressortirez pas. Le commandant de bord vous indique qu'il fait 36°, le ciel est tout bleu, pas de vent, pas un nuage à l'horizon. Vous pourrez atterrir tard dans la soirée si ça fraîchit un tout petit peu pour être en forme, quand déjà ? Mais demain bien sûr qui sera un autre jour après la fête de la musique."

- Biscotte - : " Poisson de croquettes d'avril, ou de juin, je ne sais pas trop ! C'est notre séquence nostalgie ! Bien sûr que non cette photo n'a pas été prise aujourd'hui par notre paparazzi favori. Elle date d'hier ! Parce que aujourd'hui on a mangé nos croquette à 5h45 (il paraît que c'est très tôt). Et on a roulé jusqu'à chez mon Daniel"

- Myrtille - : "Oui, parce que les photos de parkings d'autoroute ça n'est vraiment pas terrible. J'ai passé le temps de chaque arrêt à faire courir mon papa pour arriver à faire mes popots. Passionnant, hein ?"

- Biscotte - : "Tu l'as dit ! Et il faudrait enregistrer maman qui ne cessait de me demander de faire mon petit popot. Top comme conversation ! "

- Toutes les petites copines - : "Oui mais maintenant vous êtes chez votre Daniel. Après 24 h de séparation vos retrouvailles ont été joyeuses. Biscotte tu vas pouvoir refaire la sieste sur son lit, merveilleux. Que de joies pour vous deux. On va faire notre possible pour que vous ne souffriez pas de la chaleur mais on ne promet rien. En tout cas faîtes de beaux rêves en pensant à sauce de salade qui attendra patiemment votre retour l'année prochaine !"

- Biscotte - : " Ne le répète à personne, on est chez mon Daniel ! On a fait un bon voyage hier. C'était long mais on a dormi tout le temps !"

- Myrtille - : " Notre Daniel ! Non mais ! Tu le connais, toi, ce copain ? Je me sens très intimidée !"

- Biscotte - : " Non ! Jamais vu avant ! Mais je l'adore, il est tellement accueillant !"

- Le gentil copain - : "Je suis de passage, en visite. J'attends patiemment que des copains passent devant la grille  pour faire des petits papochiennages. J'adore ça ! Viens Myrtille, je ne vais pas te manger !"

- Myrtille - : " Tu crois ? Vraiment ? Je peux ? Je n'ose pas ! J'aime bien être présentée et avoir le temps de m'habituer. Là c'est un peu rapide !"

- Biscotte -: " Dommage ! Moi j'ai le coup de foudre ! Texie ? Tu peux me coudre une petite robe en dentelle blanche avec ton dé à griffouilles ?"

- Texie - : "Noooon, hélas ! Mais pourquoi n'as-tu jamais eu un tel coup de foudre quand je pouvais encore te coudre cette fameuse petite robe ? C'est trop tard maintenant. À moins que tu te plaises dans une petite robe en dentelle de nuage blanc, vaporeuse, légère, aérienne.

Toutes les petites copines - : "Si ça continue on a ouvrir un atelier de couture de nuages, et pour les défilés ça pourra être vues dans le monde entier. On sera vite célèbres ! C'est dit, on commencera demain !"

- Biscotte - : " Arrête de bouger Myrtille ! Tu m'énerves ! Et si je m'énerve je vais bouger mes pattes aussi !"

- Myrtille - : " Tu peux y aller, ça ne me fait rien du tout, je dors."

- Biscotte -: " Qu'est ce qu'on est bien chez notre Daniel quand même. Il a un lit terriblement confortable et on a le droit d'y monter, quelle chance on a !"

- Myrtille - : " Et pourquoi on n'a jamais le droit de monter sur celui de papa et maman ? Je voudrais bien, moi, ils ont une grande place, on pourrait dormir tous les 4 sans se gêner !"

- Biscotte -: " Je n'en sais rien, ça a toujours été comme ça. On s'habitue à ce qui est permis et à  ce qui ne l'est pas à la longue ! Tu sais ce qui me manque ? Je voudrais que tu me grattouilles le bibide avec tes pattounes ! "

- Myrtille - : "Mais non, je te grifferais. Demande ça à Daniel, il a les mains toutes douces."

- Toutes les petites copines - : "Dans le temps, avant 1990, Sweety et Éponine avaient le droit de monter sur le lit. Et puis Fergie, un peu. Jusqu'à ce que la place soit comptée, et que ça devienne dérangeant. Quand Hermine est arrivée on a toutes été obligées de dormir dans nos couffins et d'y rester. Pin Up a eu un petit traitement de faveur, mais pas longtemps. Finalement chacun chez soi ça n'est pas plus mal, surtout quand il fait chaud et qu'on cherche la fraîcheur du sol pour s'étaler de tout son long, comme en ce moment pour vous deux. Et avec la clim qui marche vous êtes très bien comme ça. Il a fait très chaud aujourd'hui, vous découvrirez ce que sera demain quand le jour se lèvera."

- Myrtille - : "Je m'éclate, mais je m'éclate, vous n'avez pas idée ! Je me plais ici, je suis comme chez moi. Je pourrais vivre ici sans problème. Du moment que ma Biscotte, mon papa et ma maman et mon Daniel sont là évidemment. Je fais mes popots sur mon bac, j'ai mes croquettes de récompenses, tout le confort."

- Biscotte - : "Oui, continue comme ça parce que à chaque fois que tu fais popot sur ton bac j'ai une croquette de récompense aussi, c'est formidable. Mais ne viens pas me faire des avances de jeux, c'est non ! Je n'ai pas envie de jouer avec toi en ce moment."

- Myrtille - : "Et tu m'aboies après, ça n'est pas gentil ça. Je suis pleine de bonnes intentions moi ! Enfin, heureusement que mes petits jouets sont coopératifs, eux ! "

- Le petit jouet - : "Ouf, Myrtille les grandes dents est enfin un peu fatiguée après sa partie de jeux avec mes copains. Je vais piquer un petit roupillon moi aussi en attendant le prochain round. C'est du sport, moi je vous le dis. Elle s'amuse comme une folle. Il me semble qu'elle nous déchiquette un peu moins, elle finira bien par se calmer un jour !"

- Myrtille - : "Je t'entends hein ! Je ne dors que d'un œil et une oreille. Ne te réjouis pas trop vite je vais vite reprendre toute mon énergie."

- Toutes les petites copines - : "Hé bien, vous ne vous ennuyez jamais toutes les deux. La chaleur ne vous atteint pas trop. Bien sûr il fait un peu chaud pour continuer l'entraînement au marathon chiens, mais ce n'est que partie remise. Figurez vous que les pascopainsnuages sont revenus de leur voyage. Ils se demandent à quelle sauce ils vont vous arroser demain, on verra bien, ça sera un autre jour, non ?"

- Myrtille - : "Un peu pelée cette forêt, tu ne trouves pas Biscotte ?"

- Biscotte - : "Un peu, oui, mais ça n'est pas une forêt, c'est pour ça. C'est une des sentes de Viroflay. Je voulais absolument en prendre une autre et papa n'a pas voulu. Il voulait passer par celle là ! Je ne sais pas pourquoi."

- Myrtille -: "Si, moi je sais ! C'est histoire de faire une photo au milieu de la verdure bien colorée. Remarque c'est intéressant. J'ai bien reniflé en détails le petit arbuste, il est très visité par les copains, comme un musée. Chaque feuille raconte une histoire. Tu n'es pas intéressée par la visite ?"

- Biscotte - : "Pas du tout ! Ce matin, moi, je veux aller saluer toutes les personnes que nous croisons. Il n'y a que ça qui me passionne ! Même que maman a dû m'empoigner manu militari pour me faire continuer le chemin. Mais moi j'adore dire bonjour aux gens. Je suis frustrée."

- Miss Doudou - : "Tu es exactement comme j'étais à ton âge, experte en relations publiques. Profites en. J'ai dû arrêter quand je suis tombée malade. Les gens ont cessé de m'intéresser. Je me réservais uniquement pour papa et maman."

- Miss Pin Up et Texie - : "Nous, pas du tout. Myrtille est comme nous, réservée, retenue avec les inconnus."

- Toutes les autres petites copines - : "Nous ? Normales ! Ni trop, ni trop peu. Un jour on évoquera peut être nos souvenirs, mais pas demain, un autre jour !"

- Myrtille - : "Ouiiiiiiiiiiiiii ? Tu as quelque chose à redire papa ? Moi j'ai très bonne conscience, excellente même ! Je me sens en pleine forme, joyeuse, gaie, joueuse, impeccable ! "

- Biscotte - : "Beuuuuuu.... Toi oui, moi pas. As-tu vu ce que tu as fais de nos couffins ? Je ne peux même plus me coucher dans le mien, tu l'as envoyé bien trop loin. Je te déteste quand tu mets ce capharnaüm partout !"

- Myrtille - : "Comme si tu n'avais jamais fait ça quand tu avais mon âge. Tu as la mémoire courte !"

- Biscotte - : "C'est passé, c'était il y a très longtemps, ça ne compte pas, na !"

- Tous les petits jouets - : "Papa, maman, venez nous ramasser, nous rassurer, nous consoler, nous ranger soigneusement, nous réparer. On a servi de pions dans une grande bataille. Myrtille les grandes dents nous a tous mordus, jetés, secoués. On n'en peut plus. Et elle est là à se pavaner comme une grande gagnante fière d'elle. Quelle vie, mais quelle vie d'enfer elle nous fait."

- Toutes les petites copines - : "Mais oui on a toutes fait ça, plus ou moins. Mais il y a toujours eu une phrase entendue à chaque fois et qu'on n'a jamais comprise : "mais rangez donc vos jouets !" Un mystère cette phrase. Il y a des mots comme ça qui ne rentreront jamais dans nos petits crânillons de toutous. Il doit y avoir un copain sur un million qui sait ce que ça veut dire. En tout cas Myrtille, tu pourras programmer ta prochaine grandiose partie de jeux rigolos demain, car ce sera un autre jour !"

- Myrtille - : "Wahouuuuu tous les copains ! Quelle chance il a mon papa ! Il bouge un peu ses doigts et, comme par magie, je vois d'autres petits copains. Il y en a plein, plein, plein. J'en ai la mâchoire qui tombe de surprise."

- Biscotte - : "Ne dérange pas trop papa tout de même, il faut qu'il arrive à mettre toutes ces jolies photos sur le site de mamans Monique et Aurélie pour que plein de papas et de mamans viennent les chercher."

- Myrtille - : "Alors nous aussi on était en photos sur son écran ? Et c'est comme ça que papa et maman nous ont choisies ?"

- Biscotte - : " Pas du tout ! Ce sont mamans Monique et Aurélie qui ont choisi de nous présenter à papa et à maman. Et voilà, des années et des années de pur bonheur."

- Myrtille - : " Oh bah alors, espérons que tous ces gentils petits copains connaîtront le même bonheur que nous chez leurs maîtres adorés."

- Toutes les petites copines - : " Mais oui, ils seront tous très heureux, épanouis, aimés, chouchoutés, soignés, nourris, toilettés, promenés. Comme nous toutes avant eux. On arrivait pleines d'appréhension, de stress, de peur, et puis tout s'arrangeait très très vite. Et c'était parti pour de longues années de vie commune. Dommage que nos petites vies soient si courtes ! Mais on s'égare ! Les pascopainsnuages ont repris le dessus, les vilains fuient de tous les côtés. Vous allez avoir du mal à faire vos popots ce soir. Mais demain ? Ça sera un autre jour bien sûr ! "