- Myrtille - : "Biscotte, arrête de faire la fofolle, papa nous attend pour la première pattounade ! Si tu continues il va se déshabiller et on va faire tintin popots !"
- Biscotte - : "Mais non ! Tu l'as entendu dire, il pleut un peu ! Ne nous pressons pas, ça va peut être s'arrêter ! Et puis c'est si bon de se tortiller sur le grand couffin de mon Daniel !"
- Myrtille - : "Grrrrrrrrrr, mon Daniel aussi ! Quand est ce que tu te le mettras dans ton crânillon ? Alors, tu crois que la pluie va s'arrêter ? Tu as de l'espoir ! Regarde par la fenêtre, il fait tout gris. Grand ennemi a pris un jour de vacances au loin, très loin !"
- Biscotte - : "Tu vois que j'ai raison de me frotter le dos de bonheur. ça fait un bien, mais un bien, tu n'as pas idée !"
- Myrtille - : "Bon, puisque tu le dis ! Je vais me frotter un peu aussi. Peut être que ça fera des étincelles qui feront peur aux pascopainsnuages. Mais quand même, arrête un peu, si tu continues tu risques de rendre tes bonnes croquettes de ce matin ! C'est qu'ils sont fragiles nos petits estomacs !"
- Toutes les petites copines - : "Profitez en tant que vous voulez, il va bruiner toute la journée. Mais ça n'empêche pas les pattounades vous savez. Il faudra juste essuyer vos poils au retour. C'est un temps d'automne, ça a du bon aussi. Comme les gros dodos toute la journée sans remords. Ne vous en faîtes pas, ça ira mieux demain, parce que ??? ça sera un autre jour !"
- Myrtille - : "Attention papa, ça n'est pas droit ! Applique-toi un peu mieux. Tu as trop bu ce midi ? Tu sais qu'il ne faut pas dépasser un verre de vin par jour !"
- Biscotte - : "Ça ne va pas le crânillon ? Non mais, tu t'entends ? Tu as déjà vu une bouteille de vin à la maison toi ? Non papa tremble parce que tu danses sur le tissu, c'est tout !"
- Myrtille - : "Ça va être de ma faute maintenant ? Je peux quand même jouer où je veux ! Ça gêne papa ? Tant qu'il ne me vire pas, je reste !"
- Biscotte - : "Tu lui fais perdre du temps ! Et attention à ne pas mettre tes oreilles quand il coudra à la machine ! Tu t'imagines ? Cousue avec le tissu ?"
- Myrtille - : "Bon, bon, je vais sortir de mon aire de jeux, tu as gagné, tu as gâché mon plaisir."
- Biscotte - : "Oh tu auras le temps de t'amuser de cette façon plusieurs autres fois dans cette semaine. La machine à coudre n'est pas prête de s'arrêter de marcher. Et papa sera toujours indulgent devant tes gamineries."
- Toutes les petites copines - : "Alors, c'est toujours le
travail ? Le bricolage, la couture, papa est polyvalent. Heureusement
que vous pouvez vous défouler lors des grandes pattounades de chaque
matin. Grand ennemi est rentré en réflexions. Il se tâte, apparaîtra
t'il, ou non ? Il fait des politesses aux pascopainsnuages, il les
rabroue, il les attire. Ça l'occupe, ça le distrait. Et les
pascopainsnuages se laissent vivre mollement. Profitez-en, ils
pourraient se fâcher bientôt. Mais demain? Pouh là là, ça sera un autre
jour ! "
- Myrtille -: "Quoi ???? Ce n'est pas pour jouer ce truc ??? Mais c'est amusant comme tout, ça virevolte, ça m'excite !"
- Biscotte - : "Mais, tu ne vois pas que tu empêches papa d'enlever la poussière sur les meubles ? Si tu le retardes comme ça on va être en retard pour la grande pattounade !"
- Myrtille -: "Ouf... Faire le ménage avec papa, pattouner et encore pattouner, ça m'a épuisée. C'est fou ce qu'il faut que je fasse dans cette maison !
Papa et maman ne s'en sortiraient jamais sans mon aide précieuse ! N'est ce pas Biscotte ?"
- Biscotte - "Ne m'en parle pas ! Je suis épuisée de t'avoir vue t'agiter dans tous les sens ! Et puis, 5 kms ça couperait les pattounes de toutes les petites shih tzus. Surtout que grand ennemi a fait sa méga rentrée, triomphante, et ça j'ai du mal à le supporter. Tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas payé ma cotisation au syndicat des petites shih tzus opprimées. Il va falloir que j'y songe pour me plaindre de grand ennemi et être soutenue !"
- Toutes les petites copines - : " Oui, grand ennemi nous chauffe un peu trop à travers notre doux nuage blanc. On lui donne des coups de pattounes pour le calmer mais il résiste. Promis, on réessaiera demain, parce que ça sera un autre jour. En attendant, dodo !"
-Biscotte - : " Myrtille ! J'ai un nouveau grand copain ! C'est extraordinaire. Depuis que mon très grand copain a disparu j'en cherchais un. Je l'ai trouvé ! Et il est tout gentil, comme l'autre. Sais-tu, grand nouveau copain, que la maison de mon très très grand copain a été abattue ! Oui, abattue ! Il y a un immense grand trou à la place, et mon papa m'a dit qu'un grand immeuble allait être construit. Alors, tu penses comme je suis contente de faire ta connaissance !"
- Myrtille - : " C'est vrai qu'il a l'air vraiment calme et gentil, il pourrait devenir mon très grand copain aussi. Enfin.... Peut être.... J'ai un peu peur quand même, il est si gros."
- Le gentil gros copain - : " Des copines ! Enfin des copines ! Je m'ennuyais ferme derrière ces gros barreaux. Vous éclairez ma matinée. Revenez souvent pour que je puisse me confier à vous !"
- Biscotte - : "Je te quitte à regret, papa et maman veulent continuer la pattounade. Mais je te promets que nous repasserons souvent devant chez toi, foi de Biscotte ! Quand j'aime, j'aime vraiment !"
- Toutes les petites copines - : "Vous avez vraiment repris l'entraînement du marathonchiens ! Ce soir vous avez presque 7 kms au compteur de vos pattounes. ça c'est du sport. Et vous avez rencontré plein d'autres gentils petits copains ! Ce fut une vraiment bonne journée, chaude et agrémentée en douceur par un grand ennemi revenu à de bons sentiments. De quoi faire de très beaux rêves en attendant demain qui sera.... un autre jour !"
- Myrtille - : "Maman, tu crois qu'on va trouver des champignons ? Je mangerais bien une petite omelette aux champignons ce soir ! Pas toi Biscotte ?"
- Biscotte - : "C'est l'air pur de la forêt qui te dérange le crânillon ? Trop d'oxygène ? Tu rêves ? Je n'ai jamais entendu parler de croquettes aux champignons ! Il va falloir que tu oublies cette idée !"
- Myrtille - : "Dommage ! Alors des fraises des bois ? Il paraît que Fergy adorait en manger, et des myrtilles aussi. Elle savait très bien les cueillir et elle les digérait très bien !"
- Biscotte - : "Tu en sais des choses ! Et si on continuait la pattounade ! Tu sais très bien que, d'ici ce soir, il faudra atteindre les 7 kms pour parfaire notre entraînement. Alors, hop, on pattoune ! D'autant qu'on risque d'avoir de la pluie dans l'après midi !"
- Toutes les petites copines - : "Oui les pascopainsnuages ont fait un croche rayon à grand ennemi. Il a dû partir à l'hôpital pour se faire poser un plâtre. Le pauvre est tout endolori, il ne sait pas quand il va pouvoir refonctionner. Et alors les pascopainsnuages ont prévu un pot bien arrosé pour fêter ça. Dépêchez vous de pattouner avant qu'ils soient complètement pafs. Demain ils auront mal aux nuées et seront de mauvaise humeur. Mais demain ? Ça sera un autre jour !"
Le petit chatpaspont mais presque - : "Oh vous ne vous approchez pas, hein, les pascopines. Je me méfie vous savez ! Je suis prêt à rentrer vite fait dans ce jardin si vous avancez une seule pattoune ! Pour le moment ça va ! Comme je suis curieux de tout je préfère vous observer avec beaucoup d'intérêt. Vous êtes marrantes avec ce truc au bout de vos cous ! ça ne vous fait pas mal ? En tout cas, c'est sûr, vous ne pourrez pas m'atteindre sur ce muret ! Je vous domine, moi !"
- Biscotte - : "Moi je voudrais bien m'approcher tu sais, maman ne veut pas. Je ne sais pas si elle craint pour toi, ou pour moi. Non ça ne fait pas mal ce truc qui part de mon cou ! J'y suis habituée depuis le temps. Même que, quand ce truc tombe parce que maman a la main molle, je m'arrête aussitôt en attendant qu'elle le ramasse !"
- Myrtille - : "Finalement moi aussi. J'ai mis du temps à comprendre à quoi ça servait, et puis, par la force de l'habitude, je l'ai accepté, ce truc ! On ne veut pas te faire peur, on est juste curieuses nous aussi. Évidemment, si tu te mets à courir, on va vouloir te poursuivre, c'est la loi de la nature !"
- Toutes les petites copines - : "Alors comme ça vous nous abandonnez pendant deux jours ? Trop de kms et de fatigues dans vos pattounes ? Mais non, où avons nous les crânillons, papa part au parc floral de Vincennes aider Monique et Aurélie sur le stand des Poupons frisés, comme d'habitude. Et comme maman est nulle en informatique, vraiment nulle, il faudra attendre lundi pour avoir à nouveau de vos nouvelles. Mais plein de tout petits copains vont trouver leurs maîtres adorés. Demain sera un autre jour. (après-après demain par exemple, ouh là là on s'embrouille !)
- Les arbres jumeaux - : " Oui, les copines, venez nous raconter vos histoires. Venez visiter nos racines et tous nos trous pleins de mystères. Mais, à la fin de votre visite, n'hésitez pas à nous laisser des petits pissous, nous adorons les guilis-guilis que ça nous fait. Vous ne le voyez pas mais on se gondole de plaisir à l'intérieur."
- Biscotte - : " Vous en avez de la chance d'être encore là, car depuis des années que nous nous promenons dans cette forêt, plein de vos grands copains ont été sciés, et ont disparu, en laissant des vides désolants !"
- Les arbres jumeaux - : "Oui, on l'a échappé belle, de justesse. Vous nous voyez, dans des scieries différentes, on n'aurait pas survécu l'un sans l'autre. On est heureux maintenant, tranquilles, en sécurité tant qu'il n'y a pas de nouvelle tempête pour nous abattre."
- Myrtille - : "Vous savez que nous avons retrouvé notre papa hier soir. Il avait disparu pendant deux jours pour aller à Vincennes au salon Animal Expo. Il nous a manqué. Mais on s'est rudement bien promenées avec Notre Daniel et maman. En deux jours on a pattouné 17 kms. Et pas fatiguées du tout, on en redemande. Nous sommes quasiment prêtes pour le marathonchiens. Maman, c'est moins sûre, on la trouve un peu fatiguée aujourd'hui !!!!"
- Toutes les petites copines - : "Alors, toujours prêtes à vous faire des nouveaux copains ! Ces deux gros là vous repasserez souvent les voir. La forêt est belle, encore bien verte, tranquille, sauf quand des troupes de joggeurs passent au galop en menaçant de vous renverser. Ah ça doit leur enlever quelques neurones à chaque sortie. Mais c'est un vaste programme. À chaque jour suffit sa peine, et demain est un autre jour !"
- Myrtille - : "Oh dis donc, tu as une drôle de tête, toi ! Mais qui te l'a écrasée comme ça ?"
- La gentille copines - : "Heureusement que j'ai bon caractère ! Mais non on ne m'a pas écrasé la tête, c'est ma vraie forme ! Et toi, avec ton pompon sur le haut du crâne, tu ne crois pas que tu as l'air marrante ?"
- Myrtille - : "Ah, tu trouves aussi ? Bon, ça plaît à maman alors je ne dis pas trop rien. Mais franchement, ça me fait un drôle de chapeau. Mais il paraît que les caniches doivent être comme ça, alors on le fait !"
- La gentille copines - : "Et tu mets des bigoudis pour être frisée comme ça ? ça ne doit pas être rapide quand tu as envie de sortir vite faire les popots chaque matin ! Moi je n'ai pas ce problème, juste un petit coup de brosse vite fait et je suis prête !"
- Myrtille - : "Mais non, moi c'est du naturel. Peut être que je devrais m'appliquer une lotion anti frisottis. C'est sûr que maman met un certain temps à me toiletter. La carde, puis le peigne, je ne peux pas m'en passer !"
- Biscotte - : "Et moi je m'ennuie. On vous croirait dans la salle d'attente d'un docteur vampire ou d'un salon de toilettage. Allez les filles, on bouge. J'ai les pattounes qui me démangent. Et toi, face allongée, tu me parais un peu enveloppée, inscris toi au marathonchiens. Tu verras, d'ici quelques jours tu t'affineras. C'est la professionnelle du pattounage qui te l'affirme !"
- La gentille copines - : "Vous devriez dispenser vos conseils dans tous vos pipimails, ça en intéresserait plus d'un copain. À bientôt les filles, bonne pattounade !"
- Toutes les petites copines - : "Bientôt vous allez créer un
club de conseils de toilettage, vous êtes très fortes sur le sujet. On
aurait toutes pu le faire aussi. Il faudra que nous y songions dans une
autre vie. En attendant profitez bien de la température modérée. Grand
ennemi fait une légère dépression, il se prend les rayons dans les
nuages, il a bien des misères en ce moment. C'est parfait. Mais vous
verrez, ça va continuer, même si demain est un autre jour !"
- Biscotte - : " Hé, Myrtille, regarde le panneau, on est rue des fleurs ! C'est nous les fleurs ! On est belles comme des jolies petites fleurs !"
- Myrtille - : " Heu.... Tu crois ? Des fleurs ? Mais c'est dans les jardins les fleurs. On n'a pas de jardin nous ! Et puis, est ce qu'on donne des bonnes croquettes aux fleurs ?"
- Biscotte - : " Effectivement, il y a un hic. Les fleurs, on leur donne juste de l'eau. Pouah, de l'eau ! Heureusement qu'on a nos bonnes croquettes. Mais je les ai rendues dans la nuit dernière mes bonnes croquettes. J'ai été toute malade."
- Myrtille -: " Oui, j'ai vu ça ma pauvre petite copine, tu n'allais pas bien du tout. Heureusement que maman t'a tout de suite donné le bon médicament prescrit par le docteur vampire au cas où."
- Biscotte - : " Et tu sais quoi ? Plus tard maman m'a donné des petites choses rondes et blanches pour me soigner. Elle a dit que c'était de l'homéopathie. Et j'en ai encore avalé tout à l'heure, juste avant de partir en pattounade de l'après midi. C'est bon, c'est sucré, ça croque, j'adore ça."
- Myrtille - : " Si maman t'en redonne ce soir avant le gros dodo, j'espère qu'elle m'en donnera un petit peu, je suis jalouse !"
- Biscotte - : "Ah non alors ! Ça n'est que pour moi. Mais elle a dit qu'on verrait comment se passe la nuit. En tout cas je suis en super forme depuis ce matin. Je joue, je cours, j'ai faim, je suis joyeuse. Impeccable !"
- Toutes les petites copines - : " Tu nous a fait très peur Biscotte ! On espère que ça ne se reproduira pas. On a toutes eu à prendre de l'homéopathie, on a toutes aimé avaler ces petites granules, ou des gouttes avec une seringue. On était vraiment très faciles à soigner, comme toi. Grand ennemi a suivi tout ça de très près, mais les pascopainsnuages se sont évertués à faire des grilles de mots étoilés devant lui pour l'énerver. Du coup il ne sait pas très bien s'il reviendra demain qui sera, un autre jour !"