- Léo le très gentil petit Teckel : " Quoi ???? C'est vrai ??? "
- Biscotte - : " Je t'assure, hein Myrtille, demain on aura atteint notre premier marathonchiens en 7 jours. On va pouvoir s'inscrire officiellement. Et si maman n'était pas si fatiguée on l'aurait bouclé aujourd'hui !"
- Myrtille -: " Oui, maman est casse pattounes, elle nous freine dans nos élans. Et tu crois qu'on aura un rab de bonnes croquettes quand on franchira la ligne d'arrivée ? "
- Léo - : " La ligne d'arrivée ? "
- Biscotte - : " Bah oui, c'est l'entrée de la maison de Daniel, notre point de repère à toutes les deux ! Et, non, Myrtille, on n'aura pas de rab de bonnes croquettes !"
- Léo - : " Et, au fait, tu n'as plus rendu tes bonnes croquettes comme hier ? "
- Biscotte - : " Non, tout semble aller mieux ! Mais Myrtille a eu besoin d'un smecta. Elle sent partout là où il ne faudrait pas mettre son nez !"
- Myrtille - : " Oh, pourquoi tu vas raconter des choses pareilles ? Je ne voulais pas faire de publicité, ça me gêne !"
- Léo - : " Bon, les filles, je reviens d'une heure de pattounage en forêt, je suis fatigué. Il faut que j'aille me faire brosser avant de pouvoir faire mon gros dodo !"
- Biscotte et Myrtille -: "Au revoir Léo, récupère bien de ta pattounade, à bientôt !"
- Toutes les petites copines - : " Votre réseau chiennal s'agrandit bien dites donc. Vous devenez des vraies pipechiennettes. Vous ne vous ennuyez jamais. Et papa et maman rencontrent plein de gens très gentils. Tant que les pascopainsnuages ne remplissent pas trop la grille de mots étoilés de grand ennemi il faut en profiter. On dirait même qu'il fait un peu trop chaud. Mais, on verra bien comment sera demain.... Un autre jour ! "
- Biscotte - : "Gnuuuuu, je fais ce que je peux. Je le sens, je le sens, mais je n'arrive pas à le voir. Je peux monter sur tes épaules Myrtille ?"
- Myrtille - : "Gnuuuuuuuuu, ça va pas le crânillon ? Tu es beaucoup trop lourde. Non, il faut qu'on se débrouille autrement !"
- Biscotte - : "Victoire ! ça y est ! On a trouvé ! C'était trop simple hein ? Il suffisait de le regarder par dessous la porte. On devrait y penser plus souvent, tu ne trouves pas Myrtille ?"
- Myrtille - : "Bien sûr ! Mais on est trop excitées, ça nous bride les neurones du crânillon. Tu le vois ? Hein, tu le vois ? Il nous regarde fixement. Il a l'air gentil tout plein !"
- La petite chattepaspontdutout !- : "Oh, restez bien derrière la porte ! Je vous vois aussi, mais à votre différence, si vous me faîtes peur j'ai de quoi m'enfuir loin de vous deux ! Je capte des bonnes ondes qui me rendent très curieuse. Mais pas de rapprochement. Il faudrait qu'on se connaisse vraiment pour que je vous tolère plus proches. Ça n'est pas le cas, alors veuillez passer votre chemin et continuer votre pattounade, petites prisonnières de vos laisses !"
- Biscotte - : "Bon, à regret alors parce que tu nous plais bien. Viens Myrtille, on va essayer de trouver encore quelques autres copains avant de rentrer chez notre Daniel !"
- Toutes les petites copines - : "Alors Biscotte, tu as retrouvé ta bonne forme ! Pourvu que ça dure ! Et toi Myrtille, toujours sous smecta ? Arrête donc de sentir les gros popots pas propres des copains. Pas étonnant que tu aies l'intestin dérangé ! Il a fait très chaud aujourd'hui, grand ennemi a astiqué ses rayons et a chassé les pascopainsnuages avec sa brosse à reluire. On se croirait en été, notre doux nuage blanc est presque trop chaud. Prenez un parasol pour demain, même si ce sera un autre jour."
- Myrtille - : "Biscotte, hé Biscotte, viens, viens, Daniel est en train de me grattouiller. Si tu savais, mais oui tu le sais, ce que c'est bon ! J'en redemande, c'est le bonheur !"
- Biscotte - : "Mais.... Il te grattouille avec ses doigts de pieds ! Dis moi, est ce que c'est mieux que quand il le fait avec ses doigts de mains ?"
- Myrtille -: "Heu.... Sais pas ! Je ressens la même chose ! Viens donc essayer, tu te rendras compte par toi même !"
- Biscotte - : "Attends, je fais un gros dodo avant ! Il a fait tellement chaud aujourd'hui que ça m'a fatiguée. J'en ai plein les papattounes de ces kms d'entraînement au marathonchiens ! La forêt était bien agréable, mais le bitume des trottoirs cuisait nos coussinets."
- Myrtille -: "Et ça va continuer cette chaleur ? Il va falloir que maman pense à nous emmener de l'eau. Tu as vu ? Je laisse des pipimails secs absolument partout. Maman dit que je suis en chaleur, papa se demande si j'ai été bien stérilisée correctement. Mais non, j'agrandis mon réseau chiennal, c'est tout."
- Biscotte - : "On va demander aux petites copines si le beau temps va continuer. Toi tu n'arrêtes pas de pipimailler, moi nettement moins. Je me repose sur toi pour donner de nos nouvelles. C'est bien reposant."
- Toutes les petites copines - : "On n'a pas de grenouille dans notre doux nuage blanc pour prédire le temps qu'il va faire. Mais grand ennemi est regonflé à bloc. Il a engagé un rémouleur pour affûter ses rayons. Les pascopainsnuages essaieront de les émousser, ça promet une bonne guéguerre. Sinon, demain ? Oh ça sera un autre jour ! On verra bien !"
- Biscotte - : "Un arrêt ! Bienvenu ! Qui croira que nous, petites chiennes, aurons pattouné 10 kms ce soir ? Personne ! Et cette longue pattounade en forêt me vide bien le crânillon ! J'ai encore vomi ce matin. Mais que voulez vous, je me sens en très bonne forme, j'ai faim, je joue, je prends plaisir à pattouner."
- Myrtille - : "Après tout j'ai l'intestin un peu dérangé. Pourquoi ça ne se porterait pas sur ton estomac ? Ou alors tu fais ça juste pour inquiéter papa et maman ? Dans ce cas c'est très réussi !"
- Biscotte - : "Mais non je ne veux pas les inquiéter. Et de toute façon, tant que j'ai envie de manger mes bonnes croquettes tout va bien !"
- Toutes les petites copines -: "Nous on vous croit. On a toujours beaucoup pattouné. Même des 11 et 12 kms. C'est loin tout ça. Ce ne sera pas vous les premières fatiguées, mais papa et maman. Et avec ce beau temps très chaud les paysages sont superbes. Les pascopainsnuages nous ont hélas dit qu'ils allaient reprendre le dessus bientôt et se venger de leur longue éviction. Quel dommage, on s'habitue bien à ce temps agréable. Mais demain, demain ? Oh ça sera un autre jour !"
- Myrtille - : "Biscotte, hé Biscotte, tu as vu ? Papa nous a ramené des baballes, plein de baballes. Et elles sentent bon ! Mais qu'est ce qu'on va pouvoir s'amuser à les faire rouler par terre !"
- Biscotte : "Heu.... Papa.... Elle plaisante là ??? Des baballes ? On sent la petite qui manque d'expériences ! Je sais bien, moi, qu'il s'agit de trucs que tu presses tous les jours avec un appareil dont je reconnais le bruit tout de suite ! Elle va être déçue, hein ?"
- Myrtille - : "Ah bon??? Pas de baballes ??? Et tu dis que papa s'en sert tous les jours ??? Ah oui !!! Avant, dès qu'on rentre de pattounade, il nous donne nos croquettes de récompenses, et après il s'occupe de ces trucs qui ont la forme d'une baballe ! Bon... Puisque c'est comme ça je ne vais pas leur accorder plus d'attention. Je vais prendre mes vrais petits jouets, mes vraies baballes. Comme ça au moins je ne serai pas déçue du tout !"
- Biscotte - : "C'est bien Myrtille, tu commences à réfléchir. Peut être que tu vas doucement vers l'âge de raison ?"
- Toutes les petites copines - : "Mais oui ! Il faudra bien
qu'elle y arrive un jour. Toi, tu l'as atteint vers 6 ou 7 ans !!! Tu es
restée un bébé tant que nous étions là. Sois donc indulgente avec
Myrtille les Grandes Dents, elle te copie en tout, elle te fait
confiance, elle t'aime énormément. Tous les jours, et d'abord demain qui
sera un autre jour."
- Myrtille - : "Allez, viens Biscotte, tu nous retardes ! On doit continuer la pattounade avant qu'il fasse trop chaud !"
- Biscotte - : "Gnuuuuuuuuuuuuuu, non et non et non et non ! Je ne bougerai pas ! Cette maison là ça fait 11 ans que je la connais ! 11 ans qu'il y a des copainschatsponts, beaucoup. Ça fait 11 ans qu'ils me dédaignent ! J'en ai trois en vue, je ne les lâche pas du regard. Papa peut tirer sur ma laisse je ne bougerai pas d'une griffouille !"
- Myrtille - : "Mais on s'en fiche complètement de ces pascopainschatsponts. Ils ne sont pas intéressants. Ils se moquent de ton intérêt. Regarde, il y a aussi deux tortues qui se dorent au soleil et qui ne bougent même pas la tête pour t'apercevoir !"
- Biscotte - : "Mais qu'est ce qu'ils ont à m'ignorer tous comme ça ? Je sens mauvais peut être. Oh maman ne va pas être contente en entendant ça, elle qui fait ma toilette si soigneusement chaque jour !"
- Tous les pascopainschatsponts et les tortues - : "Casse-toi ennemie ! Va voir ailleurs si on y est. On ne veut pas de toi. On ne veut même pas te regarder ! On te déteste ! Ici c'est notre maison, les intrus comme toi sont repoussés, refusés."
- Biscotte - : "Oh je vais pleurer, pleurer, pleurer. J'aime tellement qu'on m'aime. Pourquoi tant de haine ?"
- Toutes les petites copines - : "Ne t'en fais pas Biscotte ! Ça fait plus longtemps encore qu'on connaît cette maison à multiples chats. Jamais, aucun ne nous a accordé la moindre attention. Ce sont des vilains, c'est tout ! N'y pense plus ! Tant qu'ils n'ont pas été élevés ensemble le monde des chiens est incompatible avec le monde des chats. Dans une autre vie peut être ? Allez, oublie ce gros chagrin, demain ça ira mieux, parce que demain est un autre jour !"
- Myrtille - : "Chuuuuut, ne dis rien papa, ne me trahis pas. Tu as vu ? Biscotte a fait tomber une croquette par terre ! Avec un peu de chance elle ne va pas s'en apercevoir, et moi, hop, en un tour de langue je vais la gober !"
- Biscotte - : "Qu'est ce que tu crois ? Je t'entends parfaitement bien ! Voleuse ! Tu vas voir !"
- Myrtille - : "Damned ! Je suis eue ! Biscotte l'a mangée avant que j'y arrive !"
- Biscotte - : "Non mais, tu ne croyais tout de même pas que j'allais te laisser une de mes bonnes croquettes ! Tu te fais des illusions là !"
- Myrtille - : "Oui mais, demain matin, je serai vengée ! Je mangerai et toi non ! Tu te souviens, tu dois aller chez Docteur Vampire à Versailles pour qu'il te pique ton précieux sang !"
- Biscotte - : "Gnuuuuuuu tu me gâches tout mon plaisir ! Bon, puisque c'est comme ça je vais lécher mon assiette jusqu'à ce qu'elle soit brillante de propreté !"
Myrtille : "Bah moi aussi alors. Qu'est ce que je regrette cette jolie petite croquette, par terre, si tentante. A quoi ça tient le bonheur tout de même ?"
- Toutes les petites copines - : "On a bien hâte d'être à demain soir pour savoir si tu fais une rechute de ta pancréatite, ou si c'est une simple gastrite. On va te suivre de très près. Et toi Myrtille sois sage, parce que papa et maman vont t'emmener aussi chez Docteur Vampire pour ne pas te laisser toute seule. Vivement demain, qui sera un autre jour !"
- Biscotte - : "Alors ? Que penses tu de Ma clinique Myrtille ? Je la connais depuis que j'ai 3 ans. C'est une docteur Vampire d'ici qui m'a sauvé la vie quand j'avais avalé une grosse noisette !"
- Myrtille - : "Une grosse noisette ? Je t'ai toujours dit que rien ne valait nos bonnes croquettes !"
- Biscotte - : "Oh toi, ne me donne pas de leçon, tu sens bien tous les popots avec l'envie de les avaler. Si papa ne t'en empêchait pas tu te ferais des orgies de gros popots !
- Myrtille - : "Oui, bon, passons ! Revenons à Ta clinique. Heu.... Sympa, propre, heu....on va voir la tête du docteur vampire qui va te piquer ton sang !"
- Toutes les petites copines - : "Alors Biscotte, c'est bien une pancréatite chronique que tu fais. Un peu trop d'urée, comme d'habitude. Un ganglion un peu enflé. Bon, tout ça n'est pas trop mal. Tu vas voir, le nouveau pansement gastrique aura très bon goût, surtout suivi d'une bonne croquette de récompense. Maintenant papa et maman vont s'inquiéter un peu moins, jusqu'à la prochaine alerte. Et toi Myrtille, quand vas tu apprendre pour de bon qu'il ne faut pas manger de gros popots, d'aucun copain, et surtout pas les tiens non plus. Heureusement que papa et maman veillent jour et nuit pour t'en empêcher. Tu les fatigues ! On espère que demain il ne pleuvra pas à l'heure de votre pattounade, on va travailler là dessus. Mais après tout, demain est un autre jour !"
- Myrtille - : "Les petites copines vous avez bien travaillé, il fait un temps extraordinaire. Et bien chaud. J'ai fait des efforts aujourd'hui pour ne pas avoir l'air de trop m'intéresser aux gros popots croisés un peu partout !"
- Biscotte - : "Oui ? Vraiment ? Ça ne va pas durer alors, ma petite griffouille me l'affirme !"
- Myrtille - : "Ta petite griffouille est mal informée, na ! Je suis spontanée, mais j'essaie de bien faire. Ne me gâche pas le plaisir de cette bonne journée !"
- Biscotte - : "Tu as raison ! Je n'ai pas vomi, ni hier, je me sens en pleine forme. Et le médicament que le docteur Vampire a prescrit a très bon goût, j'aime vraiment bien. "
- Myrtille - : "Veinarde, tu ne sais pas la chance que tu as d'avoir droit à cette gourmandise ! C'est pas mal d'être malade quand on a des médicaments délicieux !"
- Biscotte - : "Là tu exagères et papa et maman ne vont pas être d'accord du tout ! Il paraît qu'il vaut mieux ne pas être malade du tout ! Chacun ses idées. Peut être que les médicaments pour les gens n'ont pas bon goût. Et puis ils n'ont pas une croquette de récompense chaque fois qu'ils en avalent un ! On a de la chance, nous, on est récompensées à chaque prise."
- Toutes les petites copines - : "On a bossé dur avec les pascopainsnuages pour les convaincre de se terrer loin de vous. Ils se révoltent et ont décidé de briser cette trêve pour demain ! On va encore faire des efforts mais on ne vous promet rien. Mais après tout demain est un autre jour."
- Myrtille - : " Non ! Ne vous méprenez pas ! C'est pour la photo ! C'est dur hein, mais j'ai résisté ! J'ai juste mis un mini, mini coup de langue !"
- Biscotte - : "Mais sur quoi ? Tu télépathes mais je me repose, je ne vois rien !"
- Myrtille - : "Je ne sais pas, je ne connais pas ! papa dit que c'est un champignon ! En chocolat ! Ça ne me dit strictement rien ! Mais je peux dire que ça sent rudement bon ! Si ça me tombait sous le nez, comme ça, si j'étais toute seule, je me le croquerais en une bouchée !"
- Biscotte - : "Et tu serais malade, très malade ! Crois moi, si papa ne te le permet pas c'est que ça n'est vraiment pas pour nous ! Sinon ça se saurait !"
-
Myrtille - : "Oui mais quand même, me mettre ce truc très
attirant sous le nez juste le temps de prendre la photo ! Quand même !
Ça n'est pas gentil !"
- Biscotte - : "C'est comme ça, les photographes se damneraient pour faire une bonne photo ! Allez, ne t'en fais pas ! Dès que tu descendras des genoux de papa, va faire un petit pissou sur ton bac et tu auras une bonne croquette de récompense !"
- Myrtille - : "Et toi aussi ! Je comprends ton conseil ! Si j'en ai une tu en as une aussi !"
- Toutes les petites copines - : "On s'est battues comme des lionnes avec les pascopainsnuages ! Eux ont lutté contre le vent, pour s'arrêter au dessus de vos têtes, exprès pour faire pluiepluie. Mais vous avez pattouné au sec ce matin, c'est déjà ça. Maintenant ils ont décidé de faire parking juste pour vous embêter. Ils se tâtent pour rester demain, ou partir. Demain, allez, c'est un autre jour !"