- Myrtille - : " Biscotte, hé Biscotte, tu m'entends
? Tu me vois ?"
- Biscotte - : "Bien sûr ! Moi et toutes les petites copines que tu n'as pas connues on est là ! On t'accompagne partout, on est tes petits anges gardiens !"
- Myrtille - : "Alors tu vois ? Hein, tu vois ? J'ai accepté de pattouner avec un petit manteau léger sur mon dos !"
- Biscotte - : "Laisse moi me gondoler ! On a vu ta comédie ! On a bien cru que tu allais gagner ! Hé bien non ! Papa et maman n'ont pas cédé ! Ils t'ont même plusieurs fois laissée seule, ils se sont cachés ! Et alors tu courrais comme une fofolle pour les retrouver. On a pris des paris ! Comme quoi tu allais finir par gagner ! C'est qu'on s'amuse bien dans notre doux nuage blanc. Et on a perdu notre pari, tu as cédé ! De mauvaise grâce, mais cédé quand même !"
- Myrtille - : "C'est que j'ai eu très peur que papa et maman m'abandonnent. Ils n'avaient pas l'air contents du tout et quand ils disparaissaient je paniquais. Mais je ne promets pas que demain ça va se passer tout seul. Je verrai si je suis bien lunée, ou non ! Mais quelque chose me dit quand même qu'ils sont les plus forts !"
- Biscotte - : "En attendant fais les bien jouer souvent pour les faire rire. Il faut qu'ils rient, c'est bon pour eux. Tu as un travail super important à faire, on compte vraiment sur toi, toutes ! "
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Arrête ton cirque Myrtille ! De toute façon papa et maman ne t'enlèveront pas ton manteau, il fait trop froid. Tu as bien de la chance que ce soit dimanche, il n'y a pas de voiture pour t'écraser!"
- Myrtille - : "Grrrrrrrr je n'en veux pas de ce manteau, je le déteste, j'aime le froid, je n'ai pas froid. Papa et maman sont des tortionnaires !"
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Mais ils ne veulent que ton bien. C'est toi qui commences à les énerver sérieusement !"
- Myrtille - : "Bon, je vais céder ! Je leur fais une fleur ! Je ne vais plus m'arrêter et pattouner allègrement à partir de maintenant ! Je suis trop gentille. Et puis tu me manques Biscotte, je n'ai plus mon phare pour m'entraîner."
- Biscotte - : "C'est comme ça, il faut que tu t'y fasses et que tu recommences à pattouner comme avant, à pipimailler partout, à aller à droite et à gauche comme tu le faisais. Tu vas voir, tu vas t'y faire ! Mais on prend le pari que demain tu recommenceras encore ton cirque à cause du manteau ! "
- Myrtille - :
"Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr le manteau !"
- Biscotte - : "Je te vois tu sais, tu te la coules douce dans MON couffin ! Mais tu as raison, il m'a toujours semblé tellement confortable !"
- Myrtille - : "Oui, et comme ça je te sens tout près de moi. Tu as vu ? Tous les petits jouets se sont rassemblés dans le grand couffin pour me tenir compagnie. Ils ont décidé d'être tous là dès que j'ai besoin d'eux. Je suis plus douce avec eux depuis que tu es partie, alors ils sont tout doux avec moi."
- Biscotte - : "Et dis-moi pourquoi maman a arrêté de raconter tes aventures ? Je sais qu'il y a des gens très gentils qui se demandent la même chose que moi."
- Myrtille - : "Oh tu sais ça reviendra un jour. En attendant maman m'a dit que ce serait seulement de temps en temps. Maman et papa te pleurent, je le vois bien. Maman n'a plus le cœur à raconter mes aventures. Je lui télépathe des choses et elle ne les reçoit pas, elle a encore trop de chagrin. Mais j'y arriverai, je m'emploie autant que je le peux à les distraire. Je les fais sortir, je les promène. Mais je ne fais pas courir papa comme tu le faisais, non, je pattoune très souvent entre eux deux pour qu'ils me sentent bien présente."
- Toutes les petites copines et Biscotte - : "Heureusement
qu'ils t'ont petite Myrtille, tu leur fais du bien, beaucoup de bien.
Sans toi ils seraient vraiment trop tristes. Essaie de redevenir le
petit clown que tu étais avec Biscotte pour les faire rire à nouveau. On
compte sur toi, rends nous notre papa et notre maman comme ils étaient
avant que Biscotte ne nous rejoigne sur notre doux nuage blanc."
- Myrtille - : "Biscotte, hé, Biscotte, tu me vois ?"
- Biscotte - : "Bien sûr ! Mais quand comprendras-tu que je te vois tout le temps ! La nuit, le jour, tout le temps !"
- Myrtille - : "Oui, évidemment, mais tu sais ces choses là, ça me dépasse ! Enfin, bref, regarde comme je distrais bien notre papa ! Dès qu'il est sur le canapé, avec ou sans maman, je monte et je lui fais plein de gros câlins."
- Biscotte - : "C'est bien, tu tiens parole ! Tu as dit que
tu les distrairais et tu t'y prends parfaitement bien. Tu as été une
excellente élève, et moi, une très bonne enseignante. Tu sais, là où je
suis je n'ai plus peur de me jeter des fleurs, je ne crains pas les
chevilles qui enflent !"
- Myrtille - : "Mais justement, où es-tu ? Moi je ne te vois pas. Mais je te ressens, surtout le soir au moment des bonnes croquettes, j'ai l'impression que tu es à côté de moi à attendre dans la cuisine."
- Biscotte - : "Oui, j'ai vu que tu hésites à aller vers ton assiette quand maman te la donne, comme si tu attendais que je la reçoive la première comme d'habitude ! Il faut t'y faire, c'est toi la première maintenant, je te donne la permission de ne pas attendre, tu peux manger sans hésiter !"
- Myrtille - : "Ah, c'est gentil. Ce qui est drôle c'est que le matin je n'hésite pas."
- Biscotte - : "Sûrement parce que toutes ces dernières semaines je ne venais plus dans la cuisine chercher mes croquettes que je n'arrivais plus à avaler. Alors tu as pris l'habitude d'être seule à cette heure là !"
- Myrtille - : "Et où dors-tu maintenant ?"
- Biscotte - : "Dans un doux nuage blanc ! Et c'est compliqué
parce que chaque petite copine en possède un bout et nous sommes
nombreuses. Comme tu le sais, nous, les petites shih tzus nous sommes
des nomades. Or, Sweety, Éponine, Fergie et Hermine aiment se coucher
toujours aux mêmes endroits. Et elles n'aiment pas du tout quand Ondine,
Pin Up, Texie ou moi les leur piquons. Disons qu'elles ne sont pas
contentes du tout. Alors nous, les shih tzus nous reformons un tas de
shih tzus, comme nous l'avons toujours fait, dans un coin de notre
doux nuage blanc. Comme ça on est tranquilles.
- Le doux nuage blanc - : "Oui ! ça fait du ramdam de temps en temps dans mes flocons ! De temps en temps je suis obligé de repriser vite fait les trous qu'elles me font avec leurs griffes. Cette manie que vous avez toutes de gratter comme des fofolles avant de vous coucher ! Est ce que je vous secoue, moi ? Non ! Évidemment ! Je me fais le plus doux, vaporeux possible pour votre confort total ! On dit merci !"
- Toutes les petites copines et Biscotte - : "Merci cher doux nuage blanc ! Grâce à toi on est toujours merveilleusement bien et on voit tout, parce que dès qu'on regarde en bas tu deviens transparent ! Et même pas le vertige !!!"
- Biscotte - : "STOOOOP ! Oui je te vois ! Oui j'étais avec toi ce matin devant cette façade joliment décorée ! Tu vois, je t'ai bien eue ! Je suis plus rapide que toi !"
- Myrtille - : "Oh bah alors ! Je n'en reviens pas ! Non seulement tu vois tout et tu entends tout, mais en plus tu lis dans les pensées de mon crânillon ? Incroyable !"
- Biscotte - : "Hé oui ! De notre doux nuage blanc nous pouvons décryptouiller tout ! Tous les crânillons ! Tout voir et aller partout !"
- Myrtille - : "Fortiche ! Moi, depuis que tu n'es plus là, j'ai peur de rentrer dans l'ascenseur. Avant c'était toi qui hésitais et moi qui me précipitais, maintenant il faut me tirer ! Tu peux peut être m'aider ?"
- Biscotte - : "Bien sûr, pense aux bonnes croquettes qui t'attendent au retour et ça ira tout seul. Au fait, te souviens tu que l'année dernière papa nous a photographiées devant toutes les façades décorées pendant le marché de noël ? Je trouve qu'une seule photo c'est peu cette année.
- Myrtille - : "C'est parce que papa et maman s'ingénient à éviter toutes les rues où il y a des maisons décorées quand ils ont des courses à faire. Moi ça me va très bien, je n'ai pas envie de me faire écraser les pattounes."
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Comme cadeau de fin d'année on t'en promet un formidable ! Tous les soirs tu peux voir et entendre notre Daniel sur l'ordinateur de papa, prépare toi à le voir en vrai très bientôt, pour plusieurs jours. C'est pas une bonne nouvelle ça ? Et il y en aura d'autres, promis !"
- Biscotte et toutes les petites copines - : "OOOOOOOOOOOOOOh là là Myrtille, quelle chance tu as eue aujourd'hui ! Là, franchement on aurait bien voulu que vous nous voyiez ! Nous n'avons pas cessé de tourner autour de vous tous, nous aurions tellement voulu recevoir autant de caresses que toi ! On avait beau faire personne ne nous voyait. On a essayé par tous les moyens d'attirer l'attention de tout le monde, et, rien, rien de rien, nous sommes transparentes. On a beau être tellement bien sur notre doux nuage blanc, là, vraiment, on a regretté de ne pas être là !"
- Myrtille - : "Comme je vous comprends. Mais j'ai beaucoup pensé à toi Biscotte, tu m'as manqué. J'aurais voulu que tu sois sur le canapé avec moi à te faire papouiller. Toutes les autres petites copines je ne vous ai pas connues, alors forcément j'avais du mal à vous imaginer. Mais de votre temps c'était aussi comme ça, des papouilles merveilleuses, de tout le monde, à n'en plus finir. J'aurais bien aimé que la journée, si formidable, ne finisse jamais. Ils sont partis mais...... Notre Daniel est resté !"
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Alors on va rester près de toi tous les jours. À chaque papouille que tu recevras on prendra notre part. On va profiter de notre Daniel avec toi. On est heureuses."
- Biscotte - : "Mais ??? où sont passées mes copines les petites feuilles de vignes ? Tout à l'air sec ! Je ne reconnais rien !"
- Myrtille - : "Attends, je demande à maman de m'aider à me rendre compte de cette disparition ! Effectivement il n'y en a plus du tout ! Mais où sont elles passées ?"
- Les petites feuilles de vignes - : "Après que des gens aient récolté nos grains de raisins nous étions trop fatiguées ! Nous sommes toutes tombées à terre. Une machine nous a ramassées et broyées. Au revoir les copines, c'est fini. Mais comptez sur nous, au printemps prochain nous reviendrons !"
- Biscotte - : "Ah, je suis rassurée. Myrtille tu iras les voir et tu les encourageras à grandir pour moi !"
- Myrtille -: "D'accord, je le ferai et maman m'aidera !"
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Vous en avez fait une grande promenade avec notre Daniel ! Au moins 7 kms ! Myrtille tu devras passer à la douche pour te faire rincer les papattes, c'est rudement boueux par terre. Mais nous ça ne nous gêne absolument pas. Au contraire c'est doux à nos coussinets. Et nous sommes si légères que nous ne laissons pas de traces de notre passage !"
- Myrtille - : "En tout cas j'étais presque tout le temps sans laisse. J'ai encore un peu de mal à comprendre le "viens ici", mais, comme à chaque fois que j'obéis bien je reçois caresses et félicitations, je pense que je vais faire des efforts pour réagir plus rapidement !"
- Biscotte - : "Alors ? Toujours en promenade ? Ça recommence dès ce matin à ce que je vois ?"
- Myrtille - : "Oui, on fait plein de grandes pattounades avec ton grand ennemi qui nous accompagne. Regarde ces petites feuilles rouges et vertes comme elles sont jolies !"
- Biscotte - : "Toi ? Toi tu t'intéresses aux petites feuilles ? Mais on t'a changée ! D'habitude c'était toujours moi qui les remarquais !"
- Myrtille - : "Que veux tu, on change ! Je suis nettement moins fofolle et plus intéressée par tout ce que je peux remarquer !"
- Toutes les petites copines - :! "Mouiiiiiiiii !!!! Et
surtout, dès qu'il y a un gros popot laissé par le maître très sale
d'un petit copain, tu as tout de suite le nez dessus !!!! On ne te
changera pas !!!"
- Biscotte - : " Et au restaurant maintenant ! Tu me copies à la perfection ! Tu es restée sage comme une image sous la table ! "
- Myrtille - : "Parfaitement, personne ne m'a remarquée. Les serveurs ont pu s'occuper de la tablée sans que je les gêne. Et même, le chef, à la sortie, a fait des compliments sur mon calme total."
- Biscotte et toutes les petites copines - : "On a toutes
été élevées comme ça par papa et maman, sages, calmes, tranquilles et
gentilles. Ne tire pas toute la gloire à toi veux-tu, tu n'as eu que
des bons exemples !"
- Myrtille - : "Et voilà ! Encore une longue pattounade en sortant du restaurant à Ammerschwihr. Je n'ai pas quitté mon Daniel, et on a couru ! Comme tu le faisais Biscotte ! On a eu raison parce que, au bout d'une grande heure de pattounade, il a commencé à y avoir des gouttes d'eau mêlées de flocons de neige. Brrrrrrrr on était tous bien contents de rentrer au chaud à la maison !"
- Myrtille - : "Tu as vu Biscotte, on joue les touristes ce matin à Riquewihr !"
- Biscotte - : "Oui ! Je vois ça ! Et tu as rudement de la
chance ! Ce matin, la rue principale n'est pas noire de monde; comme
c'est souvent arrivé les dernières fois que nous avons accompagné papa
et maman, il est encore trop tôt !
- Toutes les petites copines - : " Et tu ne t'es même pas arrêtée à NOTRE banc ?! Pourtant, on en a pris des photos sur ce banc ! "
- Myrtille - : "Oui, je sais, mais maman avait trop gros cœur en le voyant et elle est vite passée devant sans s'attarder. Trop de souvenirs !"
- Biscotte - : "Nicole ! Tu as vu ? Maman est, évidemment, tombée en arrêt devant une vitrine de la boutique qui vend des beaux cristaux et plein de bijoux qui t'ont bien plu l'année dernière ! Je m'en souviens !"
- Myrtille - : "Maman a tout regardé, tout admiré, mais elle n'a pas cédé à la tentation. Mais c'est toujours aussi beau et tentant !"
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Dis donc, tu n'avais pas l'air spécialement intéressée ? Pourtant ça brillait de partout !"
- Myrtille - : "Oh moi ? Je suis blasée ! Mais très patiente. Dans les bras de papa, maman peut faire tout le shopping qu'elle veut sans que ça m'ennuie. Vous comprenez, en sortant de la boutique j'ai repris mon propre shopping ! Il y a tellement de copains qui visitent Riquewihr que je n'ai absolument pas le temps de tout décryptouiller. Et en plus je poste rarement des réponses, je préfère garder l'anonymachien !"
- Biscotte et toutes les petites copines - : "Tu as bien raison ! Comme ça ' bigdoger ' ne te suit pas à la trace !"
- Myrtille, Biscotte et toutes les petites copines - : "Au fait !!! Ce soir c'est la fin de l'année ! Vive la nouvelle année ! On souhaite à tous nos petits copains encore plus de caresses et d'amour de leurs papas et leurs mamans adorés."