-Le grand gentil copain- : "Wéééééé ma gentille copine, enfin je te retrouve ! Tu sais que tu m'as manqué ! Tous les jours j'espérais te revoir et puis plus rien ! Mais comment vas tu ? Je vois un grand pansement sur ton flanc, mais qu'est ce qui t'est arrivé ? Sinon moi ça va très bien. J'étais en train de faire un gros dodo sur mon perron tout ensoleillé, je faisais des beaux rêves !"
-Biscotte- : "Ah enfin tu es là ! Je suis venue il y a deux jours et tu étais absent! Je t'ai appelé et tu n'as pas répondu. Moi aussi je me suis ennuyée de toi. Tu es mon but de promenade. Oui, le pansement c'est à cause de ma récente opération. Mon Docteur Vampire m'a enlevé une grosseur, une de plus. Mais ça n'est pas grave, je me remets très bien, et samedi je vais chez un autre Docteur Vampire pour qu'il enlève les fils. Après on ne verra plus rien. Enfin, si, je n'ai plus de poils à ces endroits là, il faudra attendre que ça repousse !
-Le grand gentil copain- : "Il t'en arrive des choses, on ne s'ennuie pas avec toi. J'espère que tu repasseras souvent me voir pendant ton séjour ici. Je te souhaite une très bonne promenade. Moi j'en ferai une quand ma maman rentrera de son travail. Mais à ce moment là tu seras chez toi, on ne risque pas de se rencontrer, le monde est mal fait ! On se laisse des pipimails et on se fera une petite bouffe croquettes un jour prochain ?"
-Biscotte- : "D'accord, ça pattoune !"
-Texie- : "Ah, enfin un copain pour moi ! Je commençais à être jalouse des copains de ma Biscotte ! Et là j'ai un flash, tu me plais tu sais, je t'aime vraiment bien ! Oh je vois que tu es allé te promener en forêt, tu as besoin d'un bon bain pour te coucher sur ton coussin sans le salir. Mais comment as-tu fait pour être tout boueux comme ça ? Moi j'ai pattouné en forêt sans que mes papattes ne se noircissent. C'est vrai que je reste au centre des chemins, je ne vais pas dans les nids de poules boueux qui sont à droite ou à gauche. Je fais très attention. J'ai déjà un toilettage chaque jour, si je devais avoir un bain en plus ça ne me plairait pas du tout !"
-Le très gentil copain- : "Oh, tu sais je suis très habitué. On rentre et hop dans la douche ! Avec le jet la boue s'en va et je suis tout propre. Un petit coup de serviette pour me sécher et on ne voit plus rien, jusqu'à demain. Mais comment tolères tu cette laisse ? C'est pour ça que tu ne vas pas dans la boue, ta maman veille à te garder dans le droit chemin. La mienne s'en fiche, je vais où je veux, en toute liberté, mais en gardant un œil sur elle quand même !"
-Texie- : "C'est simple, si maman me lâche, je relève tellement de pipimails que je fais du 10 mètres à l'heure, et encore. Alors.... pour que je pattoune et ne m'arrête que de temps à autre il n'y a qu'une solution, la laisse. Et depuis 13 ans et demi je suis habituée, ça ne m'ennuie vraiment pas. À bientôt copain aux papattes boueuses."
-Biscotte-
: "Nous y voilà, chez le très très gentil Docteur Vampire que j'adore.
Je resterais bien avec lui si on me le proposait. Il se souvient de mon
prénom, il me dit des choses gentilles, c'est un vrai plaisir d'aller en
consultation chez lui. Donc là il enlève les fils. Ceux de mon oreille,
je sais que ça va tirer un peu, mais les deux plaies sur mon dos, je ne
vais rien sentir du tout. Après ça il faut que mes poils repoussent
parce que ça me fait un sacré manque sur ce côté là. Mais noir sur noir
ça ne se remarquera pas de trop. Hou, ce matin, une grande promenade à
courir avec mon Daniel. Ensuite retourner à pattounes chez Docteur
Vampire, ça me suffit. J'ai même eu du mal à exécuter ma mission 008
tellement j'étais occupée à filer comme le vent.
On aura eu des tellement belles promenades cette semaine, s'il pleut la semaine prochaine comme annoncé, ça va être tristouille. Au fait j'ai été voir si mon grand copain était là ce matin, et non, il m'a encore posé un lapin. Demain peut être ? J'avais tellement de choses à lui raconter. Je n'ai même pas laissé de pipimail, trop pressée de continuer à courir. Je lui télépatherai les nouvelles quand je serai couchée sur mon coussin, on verra si les communications longues distances passent. Le temps est clair, pas de brouillard, ça devrait circuler !"
-Biscotte- : "Héééé Texie ! Tu sens ces bonnes odeurs ? Maman et Daniel achètent plein de bonnes choses sur ce marché de Viroflay du dimanche matin. Je voudrais bien qu'elle me prenne dans ses bras pour voir de plus près ces délicieuses viandes rôties. Je sais bien que nos croquettes sont absolument délicieuses, mais, quand je sens ces parfums enivrants je voudrais bien que papa et maman se montrent accommodants et nous fassent partager leurs agapes."
-Texie- : "Mais ils ne le feront pas hein ? On les connaît, ils sont tellement stricts sur ce sujet. Ce sont nos croquettes ou rien. Et franchement "rien" ne me tente pas, je vote pour les croquettes. Je dois reconnaître que j'ai mon estomac qui gargouille, ça me donne une faim terrible !"
-Biscotte- : "Pour nous consoler on va penser à la grosse croquette de récompense que nous recevrons en rentrant de cette très grande promenade. Je suis raisonnable hein ? Je m'admire !"
-Texie- : "De toute façon on n'a jamais le choix. Mais qu'est ce qu'ils ont comme chance ! Peut être que dans une autre vie on renaîtra avec deux jambes, et donc on pourra manger ce qu'on voudra ! En attendant la vie est quand même rudement belle ! Regarde nous, comme des princesses, dans la poussette. On n'a rien a faire, juste à demander des caresses, des soins, des promenades et.... des croquettes bien sûr. Et tout nous arrive comme ça, quelle merveille ! Moi aussi je m'admire !!!!"
-Biscotte- : "Copain ? Hé copain ? Comment vas tu ? Tu apprécies la danse que j'invente pour toi ? En fait je vais la faire breveter car je l'ai inventée, moi toute seule, pour tous les copainschatspasponts, même lesponts. Et j'affine mon style à chaque fois, on n'arrête pas le progrès. Là je couine, je module, je pleurniche d'envie de te voir descendre à mon niveau. Tu comprends, dès que nous pattounons dans ces belles rues je suis aux aguets. Je vous cherche, mes chers copains, sous et dessus toutes les voitures. En général vous me filez sous le museau et vous grimpez sur les murets comme tu viens de le faire. Mais il ne faut pas avoir peur de moi, je ne veux que jouer avec vous. Je vous aime mes copains chatspontsetpasponts. Enfn.... Bon.... on va continuer notre promenade sinon nous serons sous la pluie. Là ça va encore très bien, mais il fait orageux, j'ai soif, et finalement je monterais bien un petit coup dans la poussette avec ma Texie. Mais oui, je vais continuer à pattouner. Tiens, je vais même faire courir mon papa pour lui dérouiller les articulations. Je commence à m'amuser !"
-Le copainchatpaspont- : "Je n'en reviens pas, je t'écoute me télépather sans fin ! Mais que tu es bavarde. Je m'appelle Iousi, et même si je n'en donne pas l'air, je suis ravie de faire ta connaissance. Je suis méfiant, c'est normal, je ne te connais pas encore bien. Mais si on a le plaisir de se rencontrer à nouveau je crois que je ferai un petit effort d'approche prudente. Je ne suis pas téméraire tu comprends, mais je te garantis que je suis un très gentil copainchatpaspont. Allez, bonne promenade, promis, on se reverra bientôt !"
-Biscotte- : "wééééééé, j'ai enfin une touche !"
-Texie- : "Gnugnugnu je sens que cette brouille va me coûter un maximum de croquettes. Demain je dépose des pipimails partout pour qu'on me trouve un avocachien. Pourquoi ? Mais vous voyez bien : Biscotte a tout fait ce soir pour mettre une barrière entre nous ! J'en ai gros sur le museau ! Mais qu'est ce que je lui ai fait ? Ah oui, c'est vrai nous ne sommes pas mariées, je n'avais pas réalisé. Alors... dans ce cas là, pas besoin d'avocachien, je garde mes croquettes. Oh je reprends espoir. On va bien arriver à trouver un terrain d'entente devant nos assiettes. Pfiouuuu je l'ai échappé belle !"
-Biscotte- : "Tu t'entends ? Quel roman tu nous télépathes. Je ne suis absolument pas fâchée ! Où as-tu pris cette idée saugrenue ? J'ai juste fichu le fouillis, comme j'en ai l'habitude pour me défouler un peu. C'est tout ! Ça m'amuse tellement. Ça met de l'animation ! Je t'aime toujours autant voyons. C'est plutôt papa et maman qui ont du souci à se faire parce que je suis encore aujourd'hui en grève de gros popot. J'ai mené une enquête auprès de mes tuyaux, ils m'ont juste dit qu'ils prenaient un jour de repos. Ils pensent pouvoir reprendre le travail demain. Espérons qu'on pourra sortir se promener de bonne heure sans pluie, comme ce matin. On a même eu du soleil. Mais vers 8 h il faisait nuit et il a terriblement plu, on a pensé aux copains du midi où il y a eu tant d'inondations et de drames. On a de la chance ici."
-Texie- : "Papa je te retiens, quand je pense que tu as secoué la couverture avec nos jouets par la fenêtre et que tu les as faits tomber sur le toit du garage. Nos petits jouets, perdus, blessés ! Je ne sais pas si je pourrai te le pardonner. Oui, je sais tu as été les chercher, ils sont revenus dans nos coussins, mais quand même, ça ne se fait pas !"
-Les petits jouets- : "Snif, snif, snif, on a eu bobo ! On a eu peur d'être oubliés sur ce toit, de ne jamais revoir nos petites copines, d'être mouillés par la pluie, déchirés par la grêle, gelés par la neige. Oui, on sait, rien de tout ça n'est arrivé, mais quand même, ça ne se fait pas !!!!!"
-Biscotte- : "Et mes tuyaux alors, personne n'en parle ? J'ai eu de longs palabres, d'âpres négociations avec eux ce matin. On a eu bien du mal à trouver un compromis pour arrêter la grève du gros popot. Pendant ce temps les voyageurs étaient pris en otages dans ces fichus tuyaux. Rien n'avançait, c'était l'angoisse. Et puis ils ont cédé, contre une augmentation de deux croquettes matin et soir. Mais ils n'ont pas juré de ne pas recommencer. Le syndicat de l'intestin grêle est le plus féroce, celui du gros intestin est un peu plus sensible à mes arguments. ça promet encore bien des grèves. Quel ventre !"
-Texie- : "Héééé Biscotte, télépathe vite à Docteur Vampire ! Regarde ce pauvre pigeon, il est blessé à une aile, il n'arrive plus à s'envoler. Oh le pauvre petit."
-Biscotte- : "Oui, on lui fait peur, il essaie de nous fuir et il ne peut pas s'éloigner. Il sautille, mais c'est tout ce qu'il arrive à faire. Qu'est ce qui va lui arriver ?"
-Texie- : "Il n'a pas un papa et une maman, comme nous, qui nous emmène chez le Docteur Vampire dès qu'on a la moindre chose qui ne va pas. Quelle chance on a !"
-Texie- : "Le pauvre pigeon a réussi à s'éloigner et à disparaître. On espère qu'il arrivera à guérir. Je joue la touriste et j'admire les massifs de fleurs fraîchement plantés. J'irais bien y déposer quelques pipimails mais il paraît qu'on ne doit pas y poser une seule pattoune. Dommage !"
-Biscotte- : "Gnugnugnu.... J'ai encore perdu la partie dans ma négociation du jour avec mes tuyaux. Leurs positions se sont durcies, ils ont repris la grève du gros popot. Qu'est ce que je vais bien trouver à leur proposer pour qu'ils reprennent le ramassage des déchets. Ces syndicats ne veulent rien savoir. Vivement demain que je reprenne l'exercice pour essayer de régler la situation au plus vite ! "
-Texie- : "Mais..... Mais qu'est ce qui tombe dessus ? Mais.... C'est un bombardement ? Ça devient très dangereux ces jours ci d'aller se promener en forêt ! D'abord il y a des cosses avec des piquants partout, il faut zigzaguer pour les éviter, et puis les marrons, les châtaignes, les glands s'écrasent au sol en rafales !"
-Biscotte- : "J'en ai même reçus sur mon dos, ça fait sursauter, ça fait mal. Fuyons cette forêt inhospitalière en ce moment."
-Texie- : "Ces glands, on ne peut même pas les manger, ça ne sent pas bon, c'est dur. Il paraît que les cochons aiment ça, tous les goûts sont dans la nature. On marche sur des tapis de glands écrasés, ça fait une farine mêlée à de la terre, franchement ça ne m'attire pas du tout !"
-Biscotte- : "J'ai eu le droit d'être sans voilette le temps de la photo mais c'est tout. Imagine si j'ai l'idée d'avaler un gland ! Je serais malade comme il y a 7 ans quand j'ai avalé une grosse noisette et que j'ai failli en mourir. Je préfère la sécurité de la voilette. Sinon mes tuyaux ont suspendu leur grève du gros popot aujourd'hui, sans garantie pour demain. Je pourrais les licencier mais ça serait la mort de mon entreprise, j'ai les pattounes liées. Je dois leur obéir en faisant mine de les approuver. Mais quels enquiquineurs ces tuyaux !
Il faut qu'on vous dise, demain c'est le salon Animal Expo à Vincennes, papa va aider Monique et Aurélie jusqu'à dimanche soir, alors notre page ne reprendra que lundi. Exceptionnellement. J'espère que vous nous attendrez patiemment."
-Biscotte- : "Ah ces trains qui passent à côté de nous, ça me fait rêver de longs voyages lointains. J'irais bien dans le pays où on fabrique nos croquettes. Faire un peu de shopping dans les allées, faire mes petits mélanges, goûter à chaque fois pour voir si ça me plaît. Je ne suis pas difficile, un voyage comme ça pour moi, ça serait le bonheur total."
-Texie- : "Hummmm ??? Qu'est ce que tu racontes ? Papa est revenu de Vincennes ? Je lis dans les pipimails tout frais que ça c'est bien passé. Tu as vu comme il est rentré fatigué ? Tu as intérêt à le faire courir un peu pour qu'il retrouve sa bonne forme. Un voyage dis-tu ? Où ça ? Moi je ne m'éloigne pas de maman, c'est elle qui nous donne les croquettes. Je ne quitte pas ce qui est sûr et certain pour aller rêver je ne sais où. Donc si tu veux prendre le train ça sera sans moi. Et puis où achèterais tu ton billet, tu saurais te servir de l'internetchien ? "
Biscotte- : "Heu.... non ! Tu ne crois pas que j'aurais un billet gratuit, grâce à ma belle petite figure? Et si je raconte que j'ai signé une trêve avec mes tuyaux, qu'ils ont repris le travail sans discuter plus, ça devrait faire de l'effet à mon avantage. Évidemment le tissu social est fragile et ne demande qu'à se dérégler à nouveau, mais je suis passée maîtresse dans l'art de la négociation. J'ai de l'espoir pour mon prochain quinquennat. "
-Texie- : "C'est d'accord, je vote pour toi et je t'apporte tout mon soutien ! "
-Biscotte- : "Pfiouuuu, papa a bougé les meubles, rangé, trié, jeté, tout l'après midi. Le regarder m'a littéralement épuisée. Je ne retrouverai quelques forces que pour manger mes croquettes. C'est dire l'intensité de mon épuisement. Et lui il est en pleine forme, il n'arrête pas. Quelques kms ce matin. Oh, que je vous raconte : j'ai inventé un nouveau jeu en promenade : le jokari de papa. Je cours, alors il court aussi, je m'arrête brusquement, il continue sur sa lancée, s'arrête sur une jambe et revient en ricochet sur moi. C'est Papa ma baballe ! Je m'amuse comme une fofolle à le voir faire. Ce matin je ne m'en suis pas privée, et demain j'ai hâte de recommencer !"
-Texie- : "Vilaine ! Je te vois faire ! Et si tu le fais tomber notre papa ! Qui te promènera et courra avec toi ? Ça n'est pas maman qui a trop mal aux genoux pour courir. Tu serais bien avancée ! Il faut que tu te calmes un peu ! En attendant je suis rudement contente qu'il se pose enfin un peu cet après midi, après tout ce travail. Il me fait jouer, là au moins il ne craint rien ! Mais je vois que tout est en déménagement dans la pièce, on ne sait pas trop où se mettre toutes les deux, je pense que le branle bas va reprendre ce soir quand notre Daniel sera rentré !"