- Biscotte - : "Maman, Myrtille me dérange ! Elle me gêne ! Je n'arrive pas à me reposer tranquillement."
- Myrtille -: "Parce que tu es fatiguée, toi ? Une grande première."
- Biscotte -: "Bah oui, on a fait une grande pattounade ce matin, avec toi ! Et papa m'a emmenée faire une course cet après midi, sans toi. Plus mes popots ce matin avant la pattounade, je dois tourner autour des 6 kms."
- Myrtille -: "Je suis jalouse ! J'aurais bien voulu ressortir cet après midi. Snifffff. Mais papa a décrété que je tirais comme une forcenée sur ma laisse et que je le fatiguais !"
- Biscotte -: "Bah oui ! Fais comme moi, marche contre le pied de papa, sans tirer, sans t'arrêter, et tu verras, il t'emmènera partout !"
- Toutes les petites copines - : "Oh là là ma Biscotte, quelle ventarde tu fais ! Tu oublies que pendant près de 6 ans, toi aussi, tu as tiré comme une forcenée sur ta laisse parce que papa n'allait jamais assez vite à ton goût ! Alors, mets la en sourdine hein !"
- Myrtille - : "Bon, puisque c'est comme ça je vais aider papa à bricoler. Il me semble dans une position difficile, inconfortable, je vais le distraire un peu. Il faut toujours aider son papa à s'en sortir !"
- Biscotte -: "C'est ça, retarde le donc. ça fait deux heures qu'il travaille dans ce coin, on n'est plus à une heure de plus !"
- Myrtille -: "Mauvaise langue ! Je l'aime mon papa, je veux le lui montrer, c'est tout !"
- Toutes les petites copines - : "Tu as raison Myrtille, ça va bien aider papa. On aurait adoré être à ta place. Un papa par terre, il n'y a rien de mieux. Qu'est ce qu'on a pu lui lécher les oreilles quand il se mettait comme ça à notre niveau. On a adoré papa le bricoleur !"
- Myrtille - : "Qu'est ce que c'est que ça ?"
- Biscotte - : "Hé hé hé, ce sont mes poils ! Enfin.... Une toute petite partie ! Maman est en train de tondre mon dos, mon cou, ma tête et mon ventre. Hé hé hé, patience Myrtille, tu vas y passer aussi ! "
- Myrtille - : "Ah ça non alors. Tu as déjà vu une caniche tondue toi ? Ça n'existe pas. Je veux bien une légère tonte de mon ventre, ça oui, mais c'est absolument tout. Évidemment un peu les coussinets et entre les griffes, mais c'est parce que c'est ce qui se fait pour les caniches élégants ! "
- Biscotte - : "Alors, pourquoi maman me tond autant ? Je
suis jalouse de tes poils tout frisés."
- Myrtille - : "Et moi je suis jalouse de ta longue robe. Il t'en reste encore des milliards de jolis poils. Et je suppose que si maman te fait cette coupe et cette tonte c'est parce qu'elle t'aime jolie comme ça ! Elle ne va pas te faire un truc qu'elle trouverait horrible tout de même ! Au fait, pouah, j'ai plein de tes poils dans ma bouche, pouahhhhhh je n'arrive pas à les recracher. Je ne recommencerai plus ! "
Toute les petites copines - : " Tu en apprends des choses aujourd'hui Myrtille. Toute ta vie tu verras maman dégainer sa tondeuse. Si elle avait su faire de la laine avec tous nos poils elle aurait pu tricoter des tas de manteaux et de pulls. Ça aurait été très chaud et original. "
- Biscotte - : "Oh ma Nicole, ma grande, grande copine, que je t'aime !"
- Myrtille - : "Mais je voudrais remonter sur ses genoux moi, j'y étais bien. Mais pourquoi en suis je descendue ? Allez Biscotte, du vent, laisse moi ta place ! J'ai envie de me faire papouiller tant et plus !"
- Biscotte - : "Du vent toi même ! C'est à moi ! Je ne suis pas venue t'ennuyer quand tu te faisais papouiller, alors fiche moi la paix et laisse moi me faire papouiller tant que je veux !"
- Myrtille - : "Gneugneugneugneu, je n'ai pas la patience d'attendre. À la fois j'ai envie de monter sur les genoux de Nicole et j'ai aussi envie de jouer comme une fofolle. C'est mon heure de folie. Oh le choix est chiornélien ! Que faire ? Et si je pouvais lui laisser une oreille, mais hélas ça n'est pas détachable. Allez, je tranche, je vais jouer !"
- Les petits jouets - : "Tous aux abris,"grandes dents" arrive, plus féroce et fofolle que jamais. Papa, tu peux préparer les aiguilles et le fil, on sent qu'il va y avoir des blessés. Tous aux abris et cachez vous bien car elle va vous débusquer l'un après l'autre, c'est un radar à petits jouets que cette "grandes dents" là !"
- Pin Up, Ondine et Texie - : "Nous on l'a bien connue Nicole
et on a adoré ses papouillages. On vous envie toutes les deux de la voir
souvent et d'en profiter un maximum. C'était encore le bon temps pour
nous trois. Profitez bien de ces bonnes choses.
- Biscotte - : "Bien sûr que non maman ne va pas te les donner ! Elle est intraitable sur les horaires et les quantités. Et d'ailleurs tu ne finis jamais tes assiettes, que je lorgne du coin de mes yeux envieux, mais auxquelles je sais de source sûre que je n'ai absolument pas le droit de toucher. Fais comme moi, venge toi sur les petits jouets, le temps passera plus vite ! Et puis tu penseras à autre chose !"
- Les petits jouets - : "Et nous déplorons la mort d'un des nôtres, un de plus. Il a perdu tout son rembourrage le pauvre. On n'a rien pu faire pour lui venir en aide. Pas sûr que papa puisse le ressusciter. Enfin, on va voir ! Et toujours pas de prime de risques, mais qu'est ce qu'on va bien pouvoir devenir ?"
- Toutes les petites copines - : "C'est sûr, copains petits jouets, que vous n'avez jamais connu ça avant Biscotte et Myrtille. Tout juste un peu secoués, un peu lancés, un peu bavouilleux, mais ça s'arrêtait là. On vous plaint beaucoup, mais vous n'êtes pas au bout de vos peines ! La Myrtille c'est une coquine et une grande joueuse !"
- Myrtille - : "Non je ne suis pas une reine fainéante ! Au
contraire ! On vient de rentrer de la pattounade, entre deux averses,
et je n'ai pas arrêté de faire courir mon Daniel ! Pfiouuuu j'ai le
droit d'être un peu fatiguée quand même ! Et même que j'ai une petite
faim ! Dis maman tu ne pourrais pas avancer un grand peu l'heure des
bonnes croquettes ? J'envie les copains qui ont leurs croquettes en
continu ! Quoi ? Je deviendrais obèse ? Non, non, non, tu m'as encore
pesée cette semaine et je suis parfaitement stable ! Alors ? Tu me les
donnes ces croquettes ?"
- Myrtille - : "Regarde Biscotte, je le mange mon Daniel ! Miam, qu'est ce qu'il est appétissant ! Attends, j'en reprends, encore et encore. Je suis loin de l'indigestion, je ne m'en lasse pas. Et puis ça a l'air de tellement l'amuser que je n'hésite pas !"
- Biscotte - : "Tu me fatigues ! Tu ne peux pas arrêter de jouer, un peu, juste un peu ? Moi je lui fais des câlins, rien que des câlins. Je récolte plein de caresses."
- Myrtille - : "Oui mais moi je suis encore un chiot, ou presque, tu comprends, je n'arrête pas de mordre mes nonos et mes petits jouets. Alors, les petits doigts de mon Daniel c'est rudement plus amusant encore !"
- Les petits jouets - : "Et, ouf, pendant ce temps là, même court, on respire, on se détend, on se repose avant la reprise. Pas besoin de gong, les grandes dents sont toujours prêtes à s'activer !"
- Toutes les petites copines - : " Comme ça vous ne vous angoissez pas pendant que maman remplit la valise et les sacs de voyage. Il sera toujours temps demain matin pour que vous vous rendiez compte que vous aller quitter votre Daniel pour un certain temps. Tristesse. Mais ça sera pour mieux le retrouver. Plus de pattounade sans arrêter de courir Myrtille. ça va te paraître dur de devoir à nouveau pattouner tout contre le pied de papa. Patience, tu vas t'y faire. Biscotte a bien mis 5 ans, elle !!!!!!"
- Myrtille - : "Les petits jouets, aidez moi à me repérer s'il vous plaît. Apparemment nous sommes revenues de là où nous étions parties. Vous me suivez ? Je n'ai rien compris de toute ces heures en voiture. Je n'avais aucune idée de l'endroit où nous allions. Du coup j'ai vomi, mais j'ai été d'une grande sagesse. J'ai fait mes pipis dans l'herbe aux arrêts, j'ai couru, je me suis mouillée les poils, bref j'ai bien participé !"
- Les petits jouets - : "Mais.... Myrtille, tu es à la maison. Tu ne t'en rappelles pas ? Tu peux te tranquilliser, ici tu seras aussi bien que chez ton Daniel. Et pourrais-tu arrêter de nous stresser et de nous attaquer. On te signale que tu viens d'assassiner deux de nos petits frères. Ils sont partis à la poubelle les pauvres. Mais ils se sont bien vengés, ce sont eux qui t'ont fait vomir. On se venge comme on peut !"
- Biscotte - : "Alors Myrtille, ça y est ? Tu atterris ? On est chez papa et maman, comme te l'ont dit les petits copains jouets. Tu t'y feras. On part souvent, on revient toujours. Moi il y a longtemps que je ne m'en fais plus. Je me laisse vivre, je prends les événements comme ils viennent. Quand tu auras mon âge tu deviendras chilosophe ! "
- Toutes les petites copines - : "Hé oui ! Dès demain vous allez retrouver vos pattounades habituelles, plein de nouveaux pipimails à nous raconter. Vous allez rencontrer, ou pas, des copains du quartier. À moins qu'il ne pleuve et qu'il faille rester au sec. Nous on s'y perd ! On fait des efforts, des négociations avec les pascopainsnuages qui se fichent de nous. Ils n'en font qu'à leurs têtes les méchants. Et puis le froid revient. Myrtille, il va falloir accepter ton joli manteau noir !"
- Biscotte - : Hou l'otarie, hou l'otarie, toi aussi tu y as droit tout comme moi ! Mais je trouve que la serviette rose fait moins ressortir tes poils blancs que pour moi les poils noirs !"
- Myrtille - : "Mais lâche moi les croquettes avec ton otarie. Je suis une petite caniche mouillée, c'est tout. Je ne suis pas une caniche de cirque. Quoique je montre quelques dispositions intéressantes !"
- Biscotte - : "Hé bien toi ça n'est pas l'humour qui
t'étouffe à ce que je vois. Bon, mais je dois me montrer discrète, je
n'aimerais pas que maman se rende compte que j'existe et que je
pourrais avoir un bain moi aussi. Tant qu'à faire je préférerais
rester parfaitement sèche !"
- Myrtille -: "Oh, Biscotte ! J'ai fini ! Je suis sèche et bien coiffée. Tu viens me chercher ? On va faire une partie de jeux. Mais avant j'ai hâte d'aller faire tous mes popots dans le bac, ça presse ! Et maman qui ne se dépèche pas, qui installe ses accessoires autour de moi. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire quand on est une vedette ?"
- Biscotte - : "Définitivement tu manques d'humour. Mais rigole un peu ! Une vedette ? Tu ne te prends pas pour des miettouilles de croquettes toi !"
- Toutes les petites copines - : "Avoue Biscotte que, lorsque tu es sèche, et que maman te dit que tu es toute belle, jolie, ravissante, tu te prends aussi pour une vedette. On a toutes eu cette impression très agréable, on connaît, et on aimait ça énormément. Alors laisse la petite se prendre pour une star, ça lui fait plaisir et ça ne fait de mal à personne !"
- Biscotte - : Papa et maman, vous êtes témoins ! J'ai le plus petit couffin, je suis à moitié par terre et Myrtille se prélasse sur le plus grand, douillettement soutenue par les petits jouets. Clairement je suis jalouse ! Ça n'est pas juste du tout ! Faîtes quelque chose où je vais faire comme ma Texie : déposer une plainte au syndicat des petites shih tzus opprimées."
- Myrtille - : "Gnuuuuuuuu ? Je t'entends tu sais ! Il ne tient qu'à toi de faire comme moi. Hein les petits jouets ? Vous êtes bien assez nombreux pour nous soutenir toutes les deux ! Ton problème à toi Biscotte c'est que tu n'es pas partageuse du tout. Tu aimes dormir toute seule. Depuis que Miss Doudou te filait des coups de pattounes en dormant tu veux être tranquille. Donc, tranquille pour toi c'est te mettre dans un couffin où je ne peux pas venir t'embêter facilement ! Comme tu veux ! Mais alors ne viens pas te plaindre !"
- Les petits jouets - : "Vous n'allez pas vous disputer toutes les deux ! Pour une fois qu'une douce ambiance calme de paix et de sérénité plane au dessus de nous ne venez pas tout gâcher ! Laissez nous souffler."
- Toutes les petites copines - : "Myrtille fait des progrès Biscotte ! Bientôt vous cohabiterez tranquillement dans le même couffin comme nous l'avons toujours fait. Un peu de patience. Et puis avoue ! Tu l'adores ce couffin tout petit. Papa l'a recousu des tas de fois tellement nous l'avons gratté, occupé sans arrêt. Tu es exactement comme nous. Myrtille a toujours eu une préférence pour ce grand là, mais elle te laisse plein de place, si tu en as envie tu n'as qu'à en profiter !"
- Daniel - : "Coucou Myrtille ! Comment vas tu ? Toi au moins tu me vois et tu m'entends bien. Tu es la première ! Biscotte n'a jamais réagi, ni toutes les autres petites copines. Alors, que me racontes tu ?"
- Myrtille - : " M'en parle pas, maman est furieuse après moi parce que je viens encore d'assassiner un de mes petits jouets ! Je n'en ai pas fait exprès ! J'ai beau expliquer à mes grandes dents qu'il faut y aller doucement elles n'en font qu'à leurs racines. Je n'y peux rien de rien ! "
- Biscotte - : " Oui, tu as intérêt à faire profil bas sur ce coup là ! Papa et maman sont vraiment contrariés. Tu fusilles nos petits jouets les uns après les autres. Qu'est ce qui va me rester à moi, hein ? Moi j'aime les peluches toutes douces. Je ne les ai jamais abîmées, juste un peu malmenées. Mais pourquoi ne te calmes tu pas, bon sang de jus de croquettes ?"
- Le petit jouet - : "Alors c'est fini ? Vraiment fini ? Je pars à la poubelle ? Hé bien vous savez quoi ? J'y serai bien plus tranquille. Enfin ! Déjà j'avais perdu une jambe, amputée, recousue, je pensais avoir encore une longue vie. Mais non, Grandes dents s'est acharnée sur moi ce soir. Elle m'a vidée complètement, elle m'a arraché mes jolis yeux en tissu. Il ne me reste plus rien. Adieu mes petits camarades, résistez tant que vous le pourrez, Grandes dents sera sans pitié. Une fofolle complète je vous dis !"
- Toutes les petites copines - : "Oui, là on est complètement incrédules ! Aucune d'entre nous ne s'en est pris comme ça avec acharnement à un petit jouet, jamais. C'est une jouetophage insatiable la Myrtille. Papa et maman vont devoir retourner chez Truffaut pour racheter des munitions. Et combien de temps survivront elles, celles là hein ? On prend le pari qu'à la fin février la poubelle s'ouvrira encore toute grande pour les avaler ?"
- Biscotte, Daniel, papa et maman - : "Pari tenu !"
- La poubelle - : "Chic ! Miam, miam, miam !"