FIN - AOÛT 

BISCOTTE & MYRTILLE 

- Myrtille - : "Mais qu'est ce que tu fais Biscotte ? On n'a pas terminé la grande pattounade !"

- Biscotte - : "Grrrrrrrrrrr Tu le vois bien, je plouffe. Et je peux le conjuguer à tous les copains. Je suis outrée ! C'est une trahison !"

- Myrtille - : "Quoi ????? Mais c'est une super pattounade. On a été en liberté tout le début de la pattounade. Tu étais en grande forme !"

- Biscotte -: "Parfaitement ! On a commencé avec les pascopainsnuages de notre côté. Grand ennemi totalement caché derrière eux. Et maman supportait son gilet. Maintenant ? Les affreux pascopainsnuages se rient de nous. Ils se sont écartés pour laisser grand ennemi revenir à la charge. On ne peut pas compter sur eux. Du coup, moi, je n'en peux plus. Je déteste grand ennemi, je le hais ! Il me fatigue, il me coupe les pattounes. Je ne suis plus bonne à rien dès qu'il brille. Sauf en hiver bien sûr !"

- Myrtille - : " Oui, je reconnais que tu as raison. Surtout quand maman a, une fois de plus, oublié d'emmener de l'eau. Mais ça devait rester nuageux tout le temps. Il n'y a pas que nous qui nous faisons avoir."

- Biscotte - : " Enfin... J'ai quand même dit bonjour à des tas de petites feuilles de vignes. Elles sont devenues énormes. Et les bébés ? Des grandes grappes, grosses, charnues, des vertes, des noires. De quoi faire des masses de bouteilles qui rendront bien des gens maboules."

- Toutes les petites copines - : " On n'a rien pu faire pour vous éviter cette déchirure des pascopainsnuages, rien ! Et grand ennemi a décidé d'être très méchant toute la semaine. Dites bien à maman de ne plus oublier l'eau, vous allez en avoir besoin. Si on peut faire quelque chose on le fera, mais ça va être très dur. Mais bon, demain sera quand même un autre jour, avec des bonnes croquettes."

- Myrtille - : "Maman, tu crois qu'on est perdues ? Je ne reconnais pas cette forêt, et cette rivière non plus."

- Biscotte - : " Mais que tu es humaine ! On est de l'autre côté de Colmar, au calme, au bon air. Pas de pascopainscygnes, pas de pascopainscoinscoins en vue pour nous déranger. On est toutes seules."

- Myrtille - : "Oui, mais moi, quand je ne connais pas je m'interroge et je stresse !"

- Biscotte - : "Pas de souci, on a de l'eau pour survivre alors tout est bien. Profite de l'instant présent. Et puis cet arrêt bienvenu m'évite un plouf un peu plus loin. L'honneur est sauf."

- Myrtille - : "Tu as raison ! Je m'installerais bien ici pour un petit moment avec mes petits jouets et une assiette de croquettes. Comme au restaurant quoi !"

- Biscotte - : "Ça tu peux toujours rêver. Les croquettes maintenant c'est pour ce soir. À part les récompenses. Réserve plein de pipis pour ton bac et on aura une croquette chacune à chaque pipi. L'apéritif en presque libre service !"

- Myrtille - : "Mais oui, mais c'est bien sûr ! Maman est obligée de nous en donner à chaque pipi. Attends, je vais beaucoup boire comme ça on sera sûres que ça marchera !"

- Toutes les petites copines - : "Ah oui ! Le coup de beaucoup de petits pipis pour avoir des récompenses ? Ça marche à tous les coups ! On l'a presque toutes testé. On a très vite compris l'intérêt. Vous avez le crânillon bien rempli, comme nous. Mais attention à l'obésité hein ! Ne cachez pas sa balance à maman, elle s'en sert tous les jours ! Demain ? Vous aurez autant faim qu'aujourd'hui, mais ça sera un autre jour quand même."

- Biscotte - : " J'abandonne, je donne ma démission de croquettes ! Il fait trop chaud, je n'en peux plus."

- Myrtille - : " Ma Biscotte, mais non, encore un peu de courage, la voiture n'est pas loin. Je t'assure, tu peux le faire."

- Biscotte - : " Et puis c'est la faute de papa et maman. Ils ont tout le temps quelque chose à faire, on ne sort pas assez tôt."

- Myrtille -: " Mais si, papa nous emmène de bonne heure faire nos gros popots. C'est pour prendre de l'exercice qu'on repart un peu plus tard dans la matinée. Moi ça me convient parfaitement."

- Biscotte - : " Toi, toi, tu n'es pas une shih tzu ! Tu as un long nez, tu es une petite jeunette. Tu verras quand tu auras mon âge ! Au fait, tu sais que tu énerves papa et maman à fourrer ton long nez partout. Combien de fois ils te retirent un morceau de pain ou de gâteau de la bouche ? Hein ?"

- Myrtille - : " Je sais, je sais, je suis incorrigible, c'est plus fort que moi."

- Biscotte - : " Méfie-toi, si tu continues comme ça tu vas te retrouver bientôt avec une voilette, comme moi pendant 8 ans de suite."

- Toutes les petites copines - : " Oui, Myrtille ça te pend au nez ! Papa a drastiquement raccourci ta laisse pour te laisser un très petit champ d'action. Si tu continues il devra passer au stade supérieur et tu détesteras ça ! Attention à toi ! En attendant, pauvres petites chéries, la chaleur va continuer et grand ennemi refuse toujours de baisser les rayons. Armez vous de patience et de courage. Comme aujourd'hui l'était, demain sera un vilain autre jour pour vous ! "

- Biscotte - : "Maman retiens moi, j'ai envie de leur pattouner dans les plumes. Ces vilains pascopainscoinscoins qui osent se reposer à quelques mètres de moi. Tu as vu Myrtille, la plupart font semblant de dormir mais il y a une ou deux sentinelles qui veillent. Ils sont bien organisés. Et puis tu entends, il y a un concert de poules d'eau, quel boucan. Je ne sais pas sur quels sujets elles dissertent mais elles sont terriblement bavardes."

- Myrtille - : " Oui, je vois, j'entends, mais je suis trop bien avec mon papa pour leur prêter attention. Je luis fais plein de mamours à mon papa, tu devrais venir sur le banc pour te joindre à nous."

- Biscotte - : " Nan ! Je reste fascinée par cette assemblée de palmipèdes. J'ai définitivement abandonné l'ambition de les comprendre. Vraiment, si maman ne me retenait pas je leur courrais après pour les envoyer dans l'eau voir si j'y suis !"

- Toutes les petites copines - : " C'est bien, la forte chaleur n'a pas trop l'air de vous ennuyer. Pas de plouf ce matin, à peine soif. Vous serez prêtes à supporter la prochaine canicule quand il n'y en aura plus du tout, et qu'on arrivera en automne. Bientôt Biscotte tu seras en chaud manteau jaune !!!!! Et Myrtille sans manteau si tu ne le supportes pas plus que l'hiver prochain. Mais tout ça n'est pas pour maintenant, c'est sûr. Par contre demain sera effectivement un autre jour, pas vrai ?"

- Myrtille - : "Regarde là haut Biscotte, il paraît que ce sont des cigognes perchées dans le nid. Copines ou pascopines à ton avis ?"

- Biscotte - : "Je ne sais pas, pas du tout. Je n'ai jamais eu l'occasion de les croiser. Avec leurs longs becs elles pourraient nous piquer. Oh non, je préfère qu'elles restent là haut à nous regarder de haut justement !"

- Myrtille - : "Et on va où après cet arrêt ? Nous voilà en pleine ville à entrer dans plein de magasins. On n'a pas l'habitude. Et papa et maman mettent un temps fou à choisir ce qu'ils vont acheter ! C'est lassant à la longue !"

- Biscotte - : "Ça s'appelle une séance de shopping ! Je suis savante hein ? Moi j'adore ça, essentiellement parce que où que nous allions toutes les vendeuses s'intéressent à nous et nous font des caresses et des compliments sur notre sagesse. Je suis fière de nous !"

- Toutes les petites copines - : "Alors ? C'est la rentrée ? Papa et maman vont peut être vous acheter des accessoires neufs ? Non, on plaisante ! Pour vous ce sont les grandes vacances en permanence. Petites veinardes. Toute ce qu'on vous demande c'est de rester en bonne santé, d'avoir de l'appétit, de faire des beaux popots et d'être gentilles comme toujours. On a connu ça et on a tellement apprécié. Bientôt l'heure de vos croquettes ? Demain aussi, qui sera un miam autre jour !"

- Biscotte - : "Gniak gniak gniak ! Que vous m'amusez les pascopainscoinscoins ! Je vous regarde vous battre pour essayer de piocher dans un grand morceau de pain. Et vous n'y arrivez pas tellement. Gniak gniak gniak, dès que l'un s'en approche, les autres lui volent dans les plumes. Je ne sais pas à quel heure vous serez rassasiés mais ça n'est pas pour maintenant !"

- Myrtille - : "Ah bon ? Ils n'ont pas une distribution de bonnes croquettes matin et soir ? Les pauvre, je les plains. Je n'aimerais pas qu'on mette mes croquettes dans l'eau et qu'on m'oblige à nager partout pour les attraper."

- Biscotte - : "Gniak gniak gniak ! Tant pis pour eux. Ils me snobent ? Je me moque d'eux. Par contre, avec la chaleur qu'il fait, ils ont un avantage énorme sur nous. Dans l'eau il doit faire très bon. Ça me fait penser que j'ai remarqué les préparatifs dans la salle de bains. Rien ne m'échappe et je crois que je vais y passer, dans l'eau du bain, cet après midi."

- Toutes les petites copines - : "Eh oui, il faut parfois se plier à ces obligations là. Mais ça sera vite et bien fait. Ça te fera passer l'après midi plus vite jusqu'aux bonnes croquettes. Et puis, avec la canicule qu'il fait, un bon bain ça n'est pas si désagréable. Nous nous terrons dans notre doux nuage blanc en attendant que ça passe. La situation est bloquée. Rien à faire pour que grand ennemi se calme. Les pascopainsnuages ont très peur de lui maintenant et ils se sont enfuis très très loin. Il n'y a plus qu'à patienter jusqu'à ce que grand ennemi en ait assez de se brûler les rayons. Donc, dormez bien, au frais, parce que demain sera un chaud autre jour."

- Biscotte - : "Pas de pascopainscoinscoins là ! Pourtant l'eau coule."

- Myrtille - : "Oui mais je ne la trouve pas très propre. Ça leur déplaît peut être ? "

- Biscotte - : "Ou alors il fait trop chaud et l'eau commence à bouillir ? Ça nous ferait du pascopaincoincoin cuit à l'eau chaude ! Pas bon ça, on préfère nos croquettes ! "

- Myrtille - : "En tout cas on est bien tranquilles dans ce coin de Colmar. Des belles villas, des rues ombragées et calmes, désertes même. Le travail de secrétachien est léger, peu de pipimails à décryptouiller. Les copains sont toujours en vacances ! "

- Biscotte - : "On en a quand même vus plusieurs, derrière les barreaux de leurs clôtures. Ils ont tous fait la sirène d'alerte. Pas très accueillants quoi ! "

- Myrtille - : "Ils m'ont carrément fait sursauter. Il faut montrer pattounes blanches ici pour être acceptées. Et peut être parler alsachien ? "

- Biscotte - : "Ça c'était le boulot de ma Texie. Elle était très assidue au travail. Ça l'a beaucoup fatiguée. Mais elle était persévérante. Miss Doudou a essayé aussi, mais en dilettante. Moi, si je ne comprends pas, je passe à autre chose ! "

- Toutes les petites copines - : "C'est bien, vous supportez courageusement l'excès de chaleur. Les pascopainsnuages sont revenus à l'assaut de grand ennemi ce matin pour essayer de le voiler. On va peut être réussir bientôt à obtenir quelque chose d'acceptable. Ne vous découragez pas. Et résistez aussi au ramdam qui continue. C'est vraiment le grand ménage chez vous. Il n'y a pas que vous que papa et maman lavent ! Ça aussi aura une fin bientôt. Le calme finira par revenir, enfin ! Demain, pour un autre jour ça devrait être plus relax ! "

- Toutes les petites copines - : "Vous devriez quand même faire attention à vos petits jouets. La mode change constamment. Une fois que vous aurez déchiquetés ceux là papa et maman ne retrouveront jamais les mêmes, patients, solides, compréhensifs, toujours là quand il le faut. Et si la mode suivante ne vous convient pas vous vous retrouverez sans petits jouets neufs. Avouez que ça vous manquerait. Alors un peu de douceur serait la bienvenue. En attendant ? Demain sera sûrement un autre jour pour vous tous."

- Biscotte - : "Mais ????? Qu'y vois je là ???? Tu es tout jeune, tout nouveau toi ????? Mais ????? Je ne te connais pas encore !!! Avant, avant..... Des tas de repas de croquettes avant, il y avait mon grand copain. Celui que je n'oubliais jamais, même si je ne le voyais pas pendant des tas de repas de croquettes.  Mais...... où est il ?"

- Le mignon, gentil, nouveau petit copain - : "Je ne sais pas ! Je ne l'ai jamais vu, jamais connu. Je suis arrivé il n'y a pas très longtemps, je découvre tous les copains qui passent. Ça me rend très très heureux. Venez que je vous fasse plein de léchouilles."

- Myrtille - : "Ah bah ça c'est bien. Le précédent copain qu'on ne voit plus je ne le connaissais vraiment pas bien. C'était plutôt le copain de Texie, Miss Doudou et toi Biscotte. Au moins toi tu seras mon copain. Mon vrai copain."

- Biscotte - : "Dis donc, fais très attention gentil copain, tu es encore tout mince, tout jeune, tu pourrais facilement passer entre deux barreaux, et te faire écraser, ou voler."

- Le mignon, gentil, nouveau petit copain - : " C'est vrai, je suis un peu tout fou. Mais pour le moment je reste bien sagement dans le jardin. Je m'y sens un peu seul, revenez souvent me voir et me distraire. Vos papa et maman ont l'air bien gentils, on a vraiment la possibilité de se faire plein de léchouilles, et moi je suis hyper affectueux."

- Toutes les petites copines - : "On aurait bien aimé le connaître ce très mignon, gentil petit copain. On l'aurait adoré. Grande nouvelle, le compte à rebours est lancé ! Encore un peu de patience et dès vendredi vous tirerez moins la langue en promenade. On savait que cette grande nouvelle vous ravirait. On travaille à une amélioration durable, comptez sur nous. Et une chose est sûre et certaine, demain sera un autre jour."

- Biscotte - : "Dîtes les petites copines, vous dormez, là haut, dans votre doux nuage blanc ? Non, parce que ici, dans la rue, c'est vraiment dur. Je bois tous les 500 mètres, je fais des ploufs, il fait trop chaud ! "

- Myrtille - : "Et il paraît que dans 600 repas de croquettes ça sera encore pire. Vous vous rendez compte, on boira tous les 250 mètres !"

- Biscotte -: "Heureusement que maman pense à l'eau en ce moment, sinon on refuserait de sortir, carrément. Enfin, heu.... moi, évidemment que je suis obligée de sortir puisque je refuse de faire mes popots sur le bac à pipis. Mais si je ne peux pas faire autrement je m'exécuterai."

- Myrtille - : "Ça serait plus pratique tout de même. Et puis on va avoir les pascopainsnuages qui vont se heurter, se battre, ça va faire du bruit, et là, pas question de sortir."

- Biscotte - : "En attendant tu as vu les préparatifs dans la salle de bain ? Ça promet, hein ?"

- Myrtille - : "Tu veux dire que c'est pour moi ? Remarque ça va me rafraîchir les idées. Et par cette chaleur ça ne se refuse pas. Et puis ça me donne encore plus faim. Dès que ça sera terminé je ferai plein de pissous sur le bac et on aura une croquette de récompense à chaque fois."

- Biscotte - : "Chouette !"

- Toutes les petites copines - : "On travaille, on dort, on travaille, on dort. Tout ce qu'on peut vous dire ce soir c'est que demain vous aurez un petit peu moins chaud. Mais que,hélas, il pourrait pleuvoir, et ça salira Myrtille la toute propre. Le monde est mal fait tout de même. Mais bon, vous verrez bien comment se passera demain, qui sera un autre jour !"

- Myrtille - : "Gnugnugnugnugnu....... Mais qu'est ce que c'est tentant. Ces tranches de pain sentent tellement bon. Mmmmmmm, et si j'y mettais un petit coup de langue. Tu sais Biscotte, juste un tout petit, l'air de rien. Innocente !"

- Biscotte - : "Ah ça c'est à tes risques et périls. Moi, il y a belle lurette que je ne me risque plus à aller contempler les plateaux de papa et maman. ça apporte bien trop de problèmes ce genre d'espionnage."

- Myrtille - : "Je sais bien qu'on vient de manger nos bonnes croquettes, mais quand même, c'est tellement appétissant... ça me redonne un appétit d'enfer !"

- Biscotte - : "Eh bien fais ceinture, et c'est un bon conseil que je te donne. Papa et maman disent toujours que ça n'est pas une nourriture pour nous, ils doivent savoir ce que ça veut dire. Et ils ont sûrement raison. Alors, pas touche, où tu vas te faire appeler Arthurette !"

- Toutes les petites copines - : "Oui, Myrtille, écoute la sage Biscotte. Elle a raison. Nous ? On n'a jamais essayé de piquer quelque chose de bon dans les plateaux. On a toujours respecté les interdictions. Rentre dans le rang s'il te plaît ! Et, au fait, vous n'avez pas eu trop chaud aujourd'hui ! Non, n'allez pas râler parce qu'il fait trop frais ! Ah non alors. On fait ce qu'on peut. Pour demain ? Vous verrez bien, c'est un autre jour !"