Début SEPTEMBRE 

BISCOTTE & MYRTILLE 

- Biscotte - : "Tu as vu les fleurs Myrtille ? Elles sont en plastique, les grandes !"

- Myrtille -: "Oui, oui, j'ai vu, pas intéressant du tout ! Ça ne sent rien de rien. Mais par contre, la grosse, très grosse baballe qui les contient, ça ma parle ! Je jouerais bien à la pousser sur la place."

- Biscotte - : "Si elle roulait on pourrait jouer aux quilles avec tous les touristes. Ça serait terriblement amusant !"

- Biscotte - : "Alors là, voilà qui est vraiment intéressant ! Des légumes, des vrais, et qui sentent rudement bon ! Je peux aller les lécher papa ?"

- Myrtille -: "Et moi faire un petit pissou à côté !"

- Biscotte - : "Tout de suite les mauvaises manières ! Mais non, viens, on va les sentir de près !"

- Myrtille -: "Oups, le monsieur qui les surveille n'a pas l'air de vouloir que nous nous approchions ! Tant pis. On va continuer la pattounade. C'est très gai, tu ne trouves pas ?"

- Biscotte - : "Absolument, c'est la fête pour 4 jours dans le quartier du marché couvert. Tout le monde est détendu et joyeux. Vive Colmar !"

-  Toutes les petites copines - : "Alors, au lieu de réclamer de l'eau à maman vous pourriez boire un petit schnaps ! Avec beaucoup d'eau, seulement quelques gouttes. Allez, il faut bien faire des folies un jour ! Non ? Alors un bon jus de croquettes brunes ! Vous avez raison, il n'y a rien de meilleur au monde!

- Myrtille - : "Pourquoi tu n'es pas sur les genoux de Maman Monique, Biscotte ? Regarde comme je suis bien sur ceux de Maman Aurélie."

- Biscotte - : "Écoute, je leur ai fait une fête d'enfer. Du coup ça m'a fatiguée, je reste dans mon couffin à les écouter parler et rire avec papa et maman. Ça berce mes rêves, c'est très bien comme ça."

- Myrtille - : "Oui, mais tu pourrais avoir plein, plein de douces caresses. Je me damnerais, moi, pour avoir des caresses."

- Biscotte - : "À mon âge on aime se coucher tôt. Là, j'ai dépassé mon heure normale de gros dodo, alors, non, je reste couchée dans mon couffin, na !"

- Toutes les petites copines - : "On les adore nous aussi, même si elles ne sont pas nos Mamans à toutes. Même nous les anciennes les avons connues et aimées. Mais, surprise, vous les retrouverez bientôt, dans peu de repas de vos bonnes croquettes, promis. En attendant reposez vous bien car demain sera un autre jour."

- Myrtille - : "Mais qu'est ce que tu as à bougeailler tout le temps aujourd'hui ? Tu ne pourrais pas faire un gros dodo tout calme comme moi ?"

- Biscotte - : "Ben non ! Il faut que je gratte les couffins. Il faut que je les déshabille. Ça m'amuse, c'est du sport. D'ailleurs je suis un peu fatiguée par ma gymnastique des pattounes. Après tout, le tapis est rudement confortable. Pourquoi pas ? Mais lui je sais qu'il ne faut surtout pas le gratter. Je peux juste dormir dessus. Et je compte sur maman pour remettre mon couffin en état, comme ça je pourrai le coloniser à nouveau !"

- Toutes les petites copines - : "On voit bien qu'il fait beaucoup moins chaud dehors. La grande pattounade de ce matin n'a pas suffi à te fatiguer, c'est pour ça que tu te rattrapes maintenant ! Vous serez tranquilles de ce côté là pendant les prochains jours aussi. Mais quand même, pas forcément dès demain qui sera un autre jour !"

- Biscotte - : "Hé Myrtille, hé, viens vite faire mimi avec mon nouveau très grand copain Quézac ! C'est l'âne le plus sympathique de la terre ! Il m'aime ! Il me raconte plein de choses. Mais viens donc écouter ses histoires !"

- Myrtille - : "Oh que non je ne viens pas. J'ai trop peur de lui ! Tu n'as pas vu comme il est grand et impressionnant. Je préfère rester collée à la jambe de papa, avec Monique, Aurélie et ma peut être nouvelle copine Milka."

- Biscotte - : "Vu comme tu la fuis ça n'est pas demain la veille que vous deviendrez des grandes copines ! Tu peux toujours te faire des illusions."

- Myrtille - : "C'est que c'est un choc pour moi d'être à Hesse chez Monique et Aurélie. Il faut que je m'habitue, et Milka est toute nouvelle dans l'appartement."

- Toutes les petites copines - : "Vous ne voudrez plus repartir, vous allez être très copines avec Milka, n'en doutez pas. C'est une charmante petite caniche noire et blanc, elle va comme un gant avec vous deux ! Demain, qui sera un autre jour, tout ira bien, sauf la pluie probable, hélas."

- Biscotte - : "Ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis on est revenus voir mon nouveau grand copain Quézac. Je m'ennuyais déjà de lui. Il m'a reconnue tout de suite, il s'est précipité à la barrière pour se faire caresser. Myrtille, mais viens donc le saluer, toi aussi Milka !"

- Myrtille - : "Heu............ sans moi ! Je veux bien m'approcher un petit, tout petit peu plus qu'hier mais c'est tout. Si on reste beaucoup de repas de croquettes j'y arriverai, promis !"

- Biscotte - : "Oh tu rates quelque chose de grandiose, il est tellement gentil, affectueux. Il continue à me raconter plein d'histoires, il est très bavard."

Milka : "Hou là là qu'est ce que vous êtes courageuses ! Moi pas question que j'avance une pattoune, il me fait peur ce grand là !"

Quézac : "Allez les copines, venez que je vous donne un bon coup de langue. Vous m'êtes tellement sympathiques, surtout toi Biscotte. Tu devrais rester dans le pré avec moi, on ne s'ennuierait jamais. Moi tout seul le temps me semble souvent long. Je raconte mes histoire aux arbres et aux herbes mais ils ne me répondent pas toujours !"

- Biscotte - : "Mouiiiiii, je ne dis pas non, mais une autre fois, peut être. Je reviendrai te voir, promis !"

- Toutes les petites copines - : "Alors ? Un vrai bon petit séjour chez Maman Monique et Maman Aurélie. Quand vous reviendrez à la maison vous aurez plein de bons souvenirs de Milka et Kézac. Et vous avez vu ? On a pu écarter les risques de pluie, pour vous ! C'est pas gentil ça ? Mais demain vous verrez, ça sera toujours un autre bon jour !"

- Milka - : "Alors c'est vrai les copines, vous repartez demain ? Déjà ? Mais je vous aime beaucoup moi ! Je voudrais qu'on soit toujours ensemble toutes les trois. Vous allez terriblement me manquer. Et puis j'adore me promener avec vous, c'est tellement gai ! Non, vraiment, vous ne pouvez pas partir comme ça !"

- Biscotte - : "Mais si et ça sera vraiment demain. Il y aura seulement les bonnes croquettes du matin, pas celles du soir ! Écoute, moi, je t'aime bien, mais de loin ! Tu sais, je suis toute timide, il me faut un temps fou pour accepter l'idée d'une nouvelle copine. Je suis attirée, je le reconnais, si on restait encore quelques jours je me sentirais parfaitement à mon aise avec toi !"

- Myrtille - : "Oh bah moi, pas de problème, aucun problème ! Je t'ai adoptée dès que je t'ai vu. Et on a fait de ces courses dans l'herbe, on a battu des records de vitesse. C'était terriblement amusant. On a partagé nos jouets. En fait je voudrais bien que tu viennes chez nous, ça serait top !"

- Milka - : "Ah non ! J'aime trop ma maman Monique et maman Aurélie aussi. Je suis bien habituée ici, je m'y trouve très bien. Non, c'est à vous de rester !"

- Toutes les petites copines - : "Bon, on ne vous mettra pas d'accord. Mais quand vous reviendrez voir Monique et Aurélie vous retrouverez Milka. Vous aurez beaucoup de plaisir à vous revoir et rejouer ensemble. Et toi Biscotte il faut te dégeler un petit peu, sinon ça ne marchera pas. En tout cas tu auras vu ton très grand copain Kézac, tu n'auras pas perdu ton temps. Et il aura fait beau, ça c'était inespéré. Maintenant reposez vous et faîtes de beaux rêves jusqu'aux croquettes de demain matin, qui sera un autre jour avec une belle pattounade."

- Biscotte - : "Mais... Myrtille, qu'est ce que tu fais coincée là dessous ? Ça ne te fait pas mal ? Réponds-moi, tu es vivante ?"

- Myrtille - : "Gnuuuuuu? Mais oui je suis vivante, je suis même très très bien comme ça. Ce truc ne me gêne absolument pas. Et maman me fait des grattouillis, c'est le bonheur !"

- Biscotte - : "Aide la au moins à écrire, elle semble être bien distraite. Si tu n'y mets pas du tien elle n'arrivera à rien ! Au fait Milka ne te manque pas ? Et Aurélie et Monique, et Quézac ?"

- Myrtille - : "Gnéééééééé ? Qui ça ? Oh ne m'embrouille pas les idées, je suis trop bien, prête à faire ma nuit entière, alors les souvenirs, à la poubelle !"

- Toutes les petites copines - : " Tu ne trompes personne Myrtille, on sait très bien combien nous avons une bonne mémoire. On te souhaite de faire d'agréables rêves peuplés des souvenirs des jours derniers. On n'ose pas vous parler de demain qui sera tellement pluvieux. Vous aurez bien du mal à faire tous vos popots. Mais tant pis, autant en emporte le vent, ça sera un autre jour ! "

- Le très gentil petit copain - : "Coucou les copines, ça faisait un bail qu'on ne s'était plus vues ! J'étais en vacances avec ma maman ! Vous venez acheter des chaussures ? Un sac ? un porte monnaie ?"

- Biscotte et Myrtille - : "Gnuuuuuuuuu? Mais qu'est ce que c'est ?"

- Le très gentil petit copain -: "Mais c'est ce que vend ma maman dans son magasin. J'ai bien vu votre maman regarder la vitrine ! Elle a aimé ce qu'elle a vu ?"

- Biscotte et Myrtille - : "Gnééééééééééééé ???? On n'a pas regardé ! On ne faisait que décryptouiller les pipimails au bas du mur. Est-ce qu'on est du genre à regarder des chaussures ? Si, bien sûr, celles de papa et maman, pour les suivre au plus près. Et quand ils ouvrent le placard pour les prendre on sait que c'est pour nous promener."

- Biscotte - : "Et puis aujourd'hui il ne faut pas tirer sur nos laisses, maman a terriblement mal au dos. Elle est sortie pour nous ! Alors tu penses bien que les vitrines des magasins on ne s'en soucie pas."

- Myrtille - : "À moins que ce soit un magasin qui vend des bonnes croquettes, là, tu penses, on sent partout, ça embaume."

Toutes les petites copines - : "Au moins vous aurez eu tout votre temps pour échanger vos pensées ce matin. Quand on pense qu'il devait pleuvoir toute la matinée ! On a bien travaillé hein ? On a écarté les pascopainsnuages pour toute la journée. C'est pas beau ça ? On est un peu fatiguées, on ne sait pas si on réussira ce même exploit pour demain. On verra bien, ça sera un autre jour de toute façon."

- Biscotte - : "On est en alerte maximum. Mais non pas cyclonique ! Ici tout va bien, il fait beau, pas un souffle de vent, pas de danger. Non, on vient espionner les pascopainscygnes et leurs bébés. Ça fait quelques jours que nous ne sommes pas venues, quels changements !"

- Myrtille - : "Mais oui, tu as vu les parents ? Pas croyable, ils dorment. C'est à peine s'ils montent la garde. Et les bébés ? Mais ce ne sont plus des bébés, ils sont aussi grands que leurs parents ! Et autonomes en plus. Il y en a un qui vient d'aller se promener tout seul dans la rivières sans que ses parents y prêtent la moindre attention !"

- Biscotte - : "Oh bah alors le mystère des bébés va bientôt se reproduire, ils vont disparaître et on ne saura jamais où on les aura placés. Si quelqu'un pouvait avoir la gentillesse de nous mettre au courant on serait vraiment soulagées. Oh ! Papa s'est avancé pour les prendre en photos de plus près et le papa cygne a craché ! Bon, il y a quand même une légère surveillance."

- Myrtille - : "Mais comment sais-tu que c'est le papa ?"

- Biscotte - : "Facile, il est très gros, avec un cou très épais, alors que maman cygne est toute fine. J'y vois encore très très bien tu sais et ces détails ne m'échappent jamais."

- Myrtille - : "Comme maman qui est plus petite que papa alors ? "

- Biscotte - : "Tu as tout compris. Allez, viens, on va continuer la pattounade. On a de la chance, grand ennemi a un petit coup de fatigue, profitons en, on n'a pas soif !"

- Toutes les petites copines - : "Et pas de vilains pascopainsnuages trop envahissants, le temps idéal pour pattouner. On les repousse au loin de toutes nos pattounes. On va aller faire des beaux rêves dans notre doux nuage tout blanc. Faîtes en autant pour vous reposer de tous les kms de la matinée. Mais préparez vous à en faire autant demain qui sera, on en est certaines, un autre jour."