-Biscotte- : "D'acccord on fait des belles promenades en altitude mais j'ai quand même la nostalgie de ma surveillance des petites feuilles de vignes. Alors je surveille celles ci, elles sont délicates, ravissantes, je les encourage à rester si jolies. Je suis toute attendrie!"
-Ondine- : "Viens plutôt voir les myrtilles, on les dirait presque mures. Elles sont déjà grosses et le chemin est bordé de massifs de myrtilles. Qu'est ce qu'il y aura comme confitures et tartes à la myrtille cet été.
Fergie, qui est restée
auprès de papa et maman de 1990 à 2004, les adorait. Elle savait les
repérer et les cueillir. Elle nous manque tellement. C'était aussi une
grande marcheuse."
-Ondine- : "Ce petit chemin sous bois me convient très bien,
on va tout doucement, on s'arrête dès que j'en ai envie, ça me plaît
beaucoup. Evidemment tout à l'heure j'ai entendu papa et maman pousser
des exclamations d'émerveillement devant la vue des Alpes Suisses.
J'ai essayé de
regarder mais franchement je ne vois que sur deux ou trois mètres devant
moi, alors évidemment les Alpes Suisses ça demeure juste des mots pour
moi, rien d'autre."
--Texie-- : "Moi non plus je ne vois rien au loin, seulement les brins d'herbe, les petits cailloux, c'est plutôt mon nez qui travaille. Je ne travaille pas du chapeau, non, du nez!"
-Biscotte- : "Alors on continue ? J'ai envie d'aller à la découverte moi!"
-Ondine et Texie- : "On commence à être fatiguées. Est-ce qu'on est bientôt de retour à la voiture ? Papa et maman ont dû perdre la poussette, on ne la voit plus, on n'en parle plus, elle nous manque un peu là !"
-Biscotte- : "Pas à moi, pas du tout. Je vais, je viens, je
cours, je suis à mon affaire!"
-Biscotte-: "Quand
même, heureusement qu'il y a du ravitaillement. Il commence à faire un
peu chaud et je me suis tellement agitée que j'ai sacrément soif !"
-Texie- : "Hum je ne vois peut être pas le Petit Hohneck et le Hohneck qui brillent au soleil, mais là j'ai repéré des bonnes odeurs qui m'interpellent. Et vous savez que je pleurais quand on s'arrêtait. Plus maintenant, j'adore ces pauses, j'en profite pour boire, me reposer, examiner tout ce qui m'entoure, j'ai fait des progrès."
-Ondine- : "Et moi je ne me couche toujours pas, impossible, je dois rester sur mes 4 pattounes. C'est une obligation, pourquoi ? Nul ne le sait, moi encore moins, mais c'est comme ça !"
-Ondine et Texie- : "Fatiguées, on est fatiguées. Grand Ennemi darde ses rayons sur nous. On arrive vers la voiture heureusement parce que sinon on se mettait en grève des pattounes. Notre pattounomètre a marqué seulement 2,2km, normalement c'est peu !"
-Ondine- : "Et moi figurez vous que je n'ai pas eu faim en rentrant à la maison, j'ai boudé mes croquettes, inquiétant papa et maman évidemment. Mais ce soir, après avoir fait un peu de comédie, j'ai mangé ma double ration de bon appétit. Mon intestin était redevenu normal depuis déjà 2 jours. Alors je reste un petit sujet à surveiller hautement !"
-Ondine- : "Vite je profite qu'il n'y a pas de voiture pour traverser la route. Normalement on est à la campagne, montagnettes, non ? Hé bien c'est tellement construit, presque partout, qu'on a bien du mal à trouver un peu de tranquillité."
-Texie- : "Il parait qu'il y a encore 20 ans, une éternité pour nous, c'était tranquille. Et malgré tout ce monde on n'a pas rencontré un seul copain, pas un seul. Aucun copain dans aucun jardin. Pas un aboiement dans le lointain. Rien ! Une planète morte !"
-Biscotte- : "Morte, tu y vas un peu fort. Mais c'est vrai qu'avec ces centaines de villas, on a rencontré seulement 4 personnes, très gentilles d'ailleurs. Mais beaucoup de voitures. Peut être que c'est comme en Amérique dans certains coins, ils ne se déplacent plus à pieds, seulement en voiture !"
-Ondine- : "Ne te retourne pas, ils nous refont le coup de banc !"
-Biscotte- : "Oui je vais faire comme si je n'avais rien vu, ils sont ennuyeux à la fin !"
-Texie- : "Moi je trouve qu'on sera mignonnes comme toujours. Et puis ça me repose enfin. J'ai un peu de mal ce matin. Heureusement qu'ils ont emmené la poussette, elle a bien servi, autant à toi ma Ondine qu'à moi. Il y a des jours comme ça où on se sent moins en pattounes."
-Texie-: "Et puis maman est bien contente aussi de s'asseoir sur ce banc, elle a plein de douleurs ce matin et elle est fatiguée. Elle a dit que demain elle resterait à la maison pour se reposer."
-Biscotte- : "Ça c'est la tuile! Moi je veux sortir. Des douleurs ? Des douleurs? Est ce que j'ai des douleurs moi ? Bien sûr que non. Et puis j'ai ma mission 008 à exécuter en priorité. Donc je dois sortir, quoiqu'il arrive !"
-Ondine-: "Moi aussi, tout pareil que toi. J'ai des habitudes, je m'y tiens et j'insiste pour que tout le monde fasse ce que je veux ! Qu'on se le dise ! "
--Ondine-: "C'est sûr, ce matin j'avais seulement 50% de satellites branchés. J'étais assez à l'ouest. Ça peut arriver. On a beaucoup marché ces derniers jours, peut être que j'ai souffert du mal des montagnes. Peut être qu'il aurait fallu que j'aie un masque à oxygène ?"
-Biscotte- : "Tu n'exagères pas un peu là ? Moi je n'ai rien senti du tout. Au contraire tout cet air pur m'a boostée. Allez, promis, demain on va rester dans le quartier. Tu respireras un bon air bien pollué, ça va te requinquer les neurones !"
-Texie-: "Moi en fait je resterais bien à la maison avec maman, sans bouger du tout. J'ai envie de paresser et de dormir dans mes couffins, de jouer avec mes coins coins, et c'est tout !"
-Biscotte- : "Promenade dans le quartier ???? Non ! On est dans le centre de Colmar. Et là, qui va là ? Un monsieur relax dans son fauteuil? Il regarde la télévision ? Non, je plaisante ! C'est Monsieur Gustave Adolphe Hirn, un physicien Colmarien. Je suis très savante !"(statue signée Bartholdi)
-Ondine- : "Il a inventé les croquettes ? Non ? Alors il ne m'intéresse pas. Passons à autre chose !"
-Texie- : Vous avez vu les parterres de fleurs ? Des méchantes gens ont arraché les belles tulipes, et ils ont mis leurs canettes de bière un peu partout. C'est triste ce vandalisme."
-Ondine- : "Coucou mon Daniel on est devant le lycée Bartholdi ! Je n'en reviens pas, il n'y a aucune plaque pour commémorer ton passage dans ce lycée pendant trois ans !!! C'est sûrement un oubli de la municipalité ! On est d'humeur coquine et badine ce matin, hein ?"
-Texie- : "Quand est ce qu'on va marcher sur le trottoir qui est à l'ombre, Grand Ennemi me gêne énormément."
-Biscotte- : "Papa et Maman font dans la nostalgie ce matin. Je sens que ça ne va pas m'encourager à accomplir ma mission 008 !"
-Texie- : "Toujours pas d'ombre, mais plein de chouettes odeurs à renifler, des masses. Je suis très occupée d'autant plus que maman est très patiente ce matin, j'en profite pour pipimailler tant que je peux !"
-Ondine- : "On est à venise ? Ah non, c'est la Petite Venise ! C'est joli. Pourvu que la barque où sont montées quelques personnes ne chavire pas. ça serait amusant à voir, non ?"
-Biscotte- : "Méchante !"
-Ondine- : "De ce côté là aussi c'est joli la Petite Venise !"
-Texie- : "Flûte j'ai laissé passer quelques pipimails, c'est regrettable ! Je suis distraite, on rencontre plein de copains, il y a du spectacle !"
-Biscotte- : "Oui je ne sais plus où donner de la tête tellement il y a de gens et de choses à voir. Moi les maisons ça ne m'intéresse pas du tout par contre !"
-Biscotte- : "On pose devant une copie d'une statue de Bartholdi dont l'original est au musée Bartholdi, interdit aux chiens bien sûr !!!"
-Ondine- : "Je peux avoir à boire moi aussi ? Il a la pépie, il n'arrête pas de boire, moi si je bois autant mon ventre va gonfler !"
-Texie- :"Attends il y a un pipimail à rédiger là, très très intéressant !"
-Biscotte- : Nous voilà Quai de la Poissonnerie. On dirait une carte postale. Tout le monde se prend en photo à cet endroit là. C'est un endroit aussi célèbre que la Petite Venise."
-Texie- : "Et on est encore au soleil, je commence à en avoir assez."
-Ondine- : "Pas moi, j'ai la pêche ce matin, faire du tourisme me va très bien !"
-Biscotte-
: "C'est quoi ces oies suspendues ? ça m'intrigue énormément. Et tous
ces oeufs? Mais je vois aussi un vrai canard dans l'eau, ça me paraît
plus normal ainsi. Et vous avez vu les rubans qui poussent dans les
arbres, sans ma permission ni ma surveillance. Je vais me plaindre à mon
syndicat !"
-Ondine- : "On va se promener dans ce petit marché de Pâques ? Ces petites maisonnettes me paraissent bien sympathiques. En tout cas il y a beaucoup de monde pour les regarder. On va se faire marcher sur les pattounes!"
-Texie- : "Des maisonnettes, des canards ? Où ça ? Je ne vois rien, trop occupée à déchiffrer un énième pipimail. Je fais mon tourisme personnel !"
-Biscotte- :
"Ça aurait pu être une bonne journée ! Maman fait bonne figure là, parce que faire bonne figure c'est son truc. En fait elle panique intérieurement en attendant les résultats de nos 3 prises de sang de contrôle. Pour moi le taux d'urée a un petit peu augmenté, rien de grave. Et il faut que je prenne un médicament parce que ma glande thyroïde a un petit souci. J'ai 8 ans, j'ai donc eu droit à un bilan complet. Il paraît que je suis au seuil de la vieillesse ! À 8 ans ! Et avec la forme que je tiens ! C'est une plaisanterie !"
-Texie- : "En fait la panique de maman c'est surtout à cause de moi. Tous les paramètres concernant mon foie sont pires que lors du contrôle de février. Pas catastrophiques comme en avril 2013, mais quand même, c'est beaucoup trop fort. Ça a fait un choc très fort à maman parce qu'elle pensait que j'allais mieux. Moi aussi! C'est vrai, ces derniers temps je fatigue un peu moins qu'avant, je joue, je mange bien, je fais des beaux gros popots. Alors qu'est ce qui ne va pas dans mon ventre, hein ? Je vous le demande ! Le gentil Docteur m'a prescrit un nouveau médicament pour mon foie, j'espère qu'il me fera plus de bon effet que le précédent. Apparemment il n'en n'existe pas d'autre, alors oui ! Ça a intérêt à être le bon !"
-Texie- : "La on attend encore les résultats mais comme je suis dans les bras de maman je suis bien. Détendue, relax, je ne tremble absolument pas. Je suis rassurée quand elle me tient comme ça. Rien de mauvais ne peut m'arriver."
-Ondine- : "Tu as vu comme on a été sages toutes les trois, une prise de sang chacune, un vaccin chacune, on a vidé les glandes à chacune, pas un mot, pas un mouvement brusque, on a été des amours. J'ai juste réagi quand le Docteur a regardé mes oreilles, ça mes oreilles c'est sacré, on n'y touche pas. Bon, il a dit qu'elles étaient bien saines, je suis tranquille pour un bon bout de temps! Sinon mes résultats n'étaient pas parfaits, mais pas très mauvais non plus, vu que je vais sur mes 16 ans, tout ne peut pas être au top évidemment. En tout cas le Docteur a rajouté un médicament à la longue liste de ceux que je prends déjà. Hou je ris déjà quand j'imagine les efforts que maman devra déployer pour me les faire prendre tous, tous les jours. On va bien s'amuser, vive le sport! Et croyez moi je ne vais pas du tout lui faciliter la vie, ça ne serait pas rigolo, et moi j'aime rire !"
-Biscotte- : "Quand même il ne faut pas rigoler avec ça ! Et ma surveillance alors ? Bon, je suis rassurée, elles ont bien poussé malgré mon absence!
Allez
petites feuilles, du courage, il faut grandir encore. Il fait beau
aujourd'hui, peut être un peu froid, mais rien qui vous empêche de
croître et d'embellir !"
-Biscotte- : "C'est chouette, j'ai eu mon moment d'amitié! Lointain bien sûr. Il n'était pas question d'ennuyer de près ces deux magnifiques chevaux. Mais ils m'ont regardée gentiment alors je suis comblée, et admirative. Avec leur maître ils se relaient pour travailler la terre avec une charue, ils tirent la charue qui sert à retourner la terre entre deux rangées de vignes. Ils marchent posément, lentement, pas comme moi qui cours toujours comme une fofolle. En plus eux font leurs gros popots comme ça, pof, au milieu de l'espace, ça fait de l'engrais. Pas besoin de le ramasser. Pas comme mes gros popots à moi qui sont soigneusement enlevés où que nous nous trouvions !"
-Biscotte- : "Vous voyez leurs petits chapeaux qui moulent leurs oreilles. Ils sont mignons comme tout. J'en veux un tout pareil pour moi. Mais vous savez que j'ai de la force moi aussi, je peux tracter papa ou maman dans une forte montée avec succès. Je pourrais tirer une charue comme eux, mais seulement si j'étais payée en croquettes bien sûr!"
C'est la saison des iris, plantés au milieu des vignes c'est tout à fait magnifique.
-Texie- : "Bon, on est remis de nos émotions d'hier chez le Docteur, mais j'ai un peu mal à une épaule, jamais tranquille, cet après midi je me repose sans bouger. Sinon demain on retournera voir le gentil docteur."
-Ondine- : "Moi je n'ai mal nulle part, et je n'ai même pas regretté la poussette. Vous avez vu où papa s'est assis ? Près de futurs épillets. D'ici peu ils deviendront très durs, piquants, très dangereux. Et je sais de quoi je parle! Bientôt il faudra rester au centre de tous les chemins pour éviter ce grand danger. Sale période!"