FIN-Octobre à COLMAR

-Biscotte- : "Ça y est, j'ai compris ! On fait le grand voyage pour rentrer à la maison ! C'est pour ça que j'ai quitté mon Daniel ce matin ! J'espérais que c'était pour une petite promenade et que j'allais vite le retrouver ! Mais non ! Si on fait le grand voyage ça va être une longue séparation. Vite papa fais moi courir pour que j'oublie mes pensées tristes !"
-Ondine-: "Courir, courir, c'est vite dit ! J'ai l'estomac vide depuis hier midi moi ! Alors si j'arrive à avancer une pattoune après l'autre estime toi contente ! Je ne peux pas faire plus vite. Et puis il faut que je sente un peu pour faire un petit pipi, je n'ai pas grand chose à raconter, ça ne fera pas un pipimail immortel ! Tant pis on ne peut pas être au top du relationnel en permanence !"
-Texie- : "Moi si ! D'ailleurs je refuse d'avancer, trop d'odeurs à sentir, trop de pipimails à composer. Mon Facepipis s'agrandit, je vais bientôt avoir des copains dans le monde entier ! je gratouille sur les pipimails des copains pas copains, je sais très bien faire la différence ! On ne m'aura pas moi !"

-Biscotte-: "Non je n'ai plus soif, c'est trop long de boire quand il y a tant de choses à regarder, à sentir, à découvrir ! J'aime les lieux inconnus, je suis aventureuse et je ne me souviens même plus que j'ai été mordue il y a quelques jours, vraiment ça ne m'a pas traumatisée du tout !"
-Texie-: "Glouglouglouglouglou, etc..... Moi j'ai sacrément soif, discuter avec tous les copains de la terre ça m'assoiffe ! Je vais descendre toute la bouteille si ça continue ! C'est du blanc, récolte 2014, non, je rigole, c'est de l'eau !"
-Ondine- : "Du blanc, où ça ? Je boirai au prochain arrêt, j'ai hâte de remonter dans la voiture et de faire un gros dodo. C'est qu'il va falloir chasser les odeurs des gros vilains pas copains qui gardaient la maison. Quel travail on va avoir en arrivant, il faut que je prenne des forces. Vous aussi les copines, allez, venez vous coucher ! Et puis je vais rêver pour savoir si je dînerai bien ce soir, ou moyennement bien. Je n'ai pas encore décidé !"

-Texie- : "Waaaah ça n'est pas aujourd'hui que je vais me reposer ! Je ne sais vraiment pas si je vais venir à bout de toutes les mises à jour que je dois faire. Ce retour à la maison me met en effervescence ! Je dois m'arrêter partout, absolument partout pour prendre des nouvelles et en donner ! Maman est priée de s'armer de patience parce que je ne vais rien laisser passer. Il me faudra plusieurs jours pour tout décryptouiller. J'aurai sûrement besoin d'un supplément de croquettes pour tenir le coup. C'est qu'il faut soutenir mon petit cerveau et me donner des forces et de l'imagination à gogo !"
-Ondine- : " Ne compte pas trop sur moi, pour le moment je m'applique à pattouner régulièrement et c'est déjà un gros travail. 3 kms ça ne se fait pas les griffouilles dans les trous de nez. Bon, si tu insistes, de temps à autre je relirai ta pipiprose, mais n'espère pas trop de corrections, je survolerai seulement le tout !"

-Biscotte- : "Je me reconnais très bien mais je ne sais pas trop par quoi commencer ! Voyons voir, peut être faire courir papa pour assurer ma mission 008, j'ai failli hier et ça me travaille pas mal. Oui, c'est ça, je vais me concentrer là dessus, après on verra. Ah oui, bien sûr, je sais, je vais regarder sous chaque voiture si je retrouve un des nombreux copains chats ponts du quartier. Oui, ça me plaît vraiment, je vais m'appliquer, bien tirer sur ma laisse, couiner un peu pour les appeler, pouh là là j'en ai pour une bonne heure de travail intense !"
-Texie- : "Maman! si tu es impatiente de marcher vite prends la laisse de Biscotte, je te garantis que tu vas faire de la marche rapide. Et donne nos laisses à papa, lui il sait attendre tranquillement qu'on ait répondu partout ? D'accord ? J'ai vraiment besoin d'un peu de vraie liberté !"
-Ondine- : "Oui mais si tu t'arrêtes partout ça me casse mon rythme. Je l'ai enfin !"

chat -Ondine- : "Mais enfin.... Qu'est ce que tu as à faire la crêpe immobile comme ça ? Mais télépathe moi quelque chose à la fin ! Tu es tout le temps en train de nous presser, il ne faut pas qu'on s'arrête, il faut absolument aller à toute vitesse, et là, plus rien ?

Moi je vais continuer mon pattounage sans toi, je te préviens, je compte jusqu'à 3 croquettes et j'y vais !"

-Texie- : "Jamais vu la copine aussi immobile ! Tu n'as pas froid à ton bibide ? Tu vas être toute sale ! Mais enfin..... On n'a pas fini la promenade, j'ai encore un boulot monstre à faire, plein de pipimails à décryptouiller ! Mais qu'est ce que tu attends ?"

-Biscotte- : "Taisez vous, il y a un copain chat pas pont derrière la barrière ! Vous ne le voyez pas ? Mais enfin..... chat Regardez donc ! Je lui télépathe plein de gentilles choses mais il ne veut pas se rapprocher. Vous savez très bien que je parle le miaou maintenant, laissez moi le mettre en pratique ! Si papa tire sur ma laisse ça va être un drame, je vais devoir m'interrompre, je ne peux pas laisser cette occasion de me perfectionner tout de même !

Continuez votre pattounage avec maman et la poussette, moi je reste là, même si je dois prendre racine ! Non papa ! Ne tire pas comme ça sur ma laisse ! Bon ! C'est bien parce que c'est vous, je vais venir ! Mais que de regrets ! Vivement demain la prochaine promenade !"

-Ondine- : "Allez ! J'ai faim ! On y va ! Je vais manger ce midi et ce soir de bon appétit !"

-Biscotte- : "Ah enfin je rencontre un copain ! Ça me manquait terriblement ! Tu ne t'ennuies pas dans ton jardin ? On dirait qu'on est dans le parloir d'une prison ! Non ! J'exagère, tu as de l'espace pour courir et, comme tu es très silencieux, c'est que tu es vraiment bien dans tes pattounes ! Moi, les miennes me démangent !

Figure toi que je n'ai pas arrêté de courir depuis le début de la promenade ! Je fatigue papa et maman ! Tant pis, moi je suis en pleine forme !"

-Le copain accueillant- : "Oui, je vois ça, tu es bouillonnante, en effervescence, tu ne te calmes jamais ? Ça doit être lassant de temps à autre. Moi je suis très calme comme tu le vois et très attentif à tous les gens qui passent, ça suffit à me distraire."

-Texie- : "Tu sais que tu ressembles à mon amoureux de chez Daniel. Tu ne connais pas Daniel ? C'est le fils de papa et maman. Ton papa et ta maman ont un fils ? Ah tu n'en sais rien, tant pis. Tu sens bon, tu me plais.

Dès qu'on repassera par ici je reviendrai te voir pour télépather un peu. Je suis célibataire endurcie tu sais, mais ça peut toujours changer!"

-Le copain adorable- : "Dis donc toi tu es rudement entreprenante ! Mais j'aime ça, c'est franc, direct, au moins avec toi on sait à quoi s'en tenir ! Je vais réfléchir à ta proposition !

Reviens dans quelques jours et je te donnerai ma réponse !"

-Ondine- : "Télépathe plus fort je ne t'entends pas très bien ! J'ai l'âge d'être ta grand mère alors fais tout doucement avec moi. J'ai déjà beaucoup pattouné mais il n'est pas question que je remonte dans ma poussette, je pattounerai jusqu'au bout ! Tu n'as pas quelques croquettes à me filer en douce ? Je commence à avoir faim !"

-Le copain très délicat- : "Ma pauvre pupuce, tu permets que je t'appelle pupuce ? Ça te va très bien je trouve. Non je n'ai pas de croquettes sinon j'aurais tout partagé avec toi. Moi je mange de la viande, du riz et des légumes verts, c'est très bon, tu devrais essayer. Ça me réussit très bien comme tu le vois. Et je voudrais bien avoir un aussi beau carrosse que toi.

Allez, on se reverra, on reste en contact !"

-Biscotte- : "J'adore quand maman se sent malaise ! Comme ça on cherche un banc et elle me prend dans ses bras ! Le caniche Royal n'est pas mon cousin ! C'est qu'on a pratiquement pattouné 4 kms ce matin, ça n'est pas rien. Cette après midi je vais faire un énorme dodo, c'est sûr et certain. Il faut que je récupère pour être en forme demain. On en fera sûrement autant. Et j'espère que maman tiendra debout cette fois."

-Texie- : "J'ai dit à maman de monter dans la poussette avec moi, elle n'a pas voulu, je ne comprends pas pourquoi. Moi, dès que je sens la moindre petite fatigue je n'hésite pas. Dès que j'ai récupéré je demande à descendre. C'est peut être ça aussi qui fatigue maman, je n'y avais pas pensé !"

-Ondine- : "Tu ne penses à rien, qu'à pipimailler partout, décryptouiller partout. J'avoue que ce matin je suis un peu lente. Hier soir je n'étais pas bien du tout, je n'ai rien mangé. Rien de rien. Bon, puisque c'est ça ce midi je mange et ce soir aussi, au moins la moitié de mon assiette. Et quand je prends un engagement, moi, je le tiens! En attendant ce petit repos forcé est vraiment le bienvenu, j'apprécie !"

-Biscotte-"Je me ressens un peu de la grande promenade d'hier. Il ne faut le dire à personne, promettez le moi, sinon on va croire que je suis capable d'être fatiguée ! Non, non, c'est maman qui est fatiguée, pas moi. La fatigue ne passera pas par moi ! Il fait un temps magnifique, ça sent très très bon, il y a des corbeaux qui se régalent dans les champs de maïs coupés, j'aimerais bien les rejoindre et m'envoler comme eux. Je me verrais bien en montgolfière, je suis pour tout faire, tout pratiquer, je suis une aventureuse !"

-Ondine- : "Tu l'entends ma Texie ? A mon avis elle se vente ! En tout cas, nous, on va tout doucement, régulièrement, je te regarde compter les brins d'herbes un par un, tu dois avoir une calculatrice dans le crânillon. Moi je me contente d'être en TPV (très petite vitesse), quand j'enclenche la première pattoune les autres suivent, et je prends ma vitesse de croisière, le nez au vent !"

-Texie- : "Les herbes ne sont pas assez hautes pour me faire de l'ombre, dommage que grand Ennemi soit aussi cuisant. On ne dirait pas qu'on est le 31 octobre.

Dire Texie Ondine Biscotte qu'il y a des années où on se gèle les coussinets dans la neige ! Je compte les brins d'herbes un par un histoire d'aller doucement, je fais un peu semblant histoire de faire croire que je travaille dur du pipigouttes. En fait je traîne et je demande souvent de monter dans la poussette. C'est vraiment dur le beau temps et la chaleur. Et quand le froid et l'humidité vont arriver on va les regretter ! On n'est jamais contents !"