-Biscotte- : "Ouaiiiiiis encore la grande liberté ce matin, avec le beau temps, vive grand Ennemi ! Ça me rassure parce que j'ai vu maman préparer la tondeuse, les ciseaux et le plateau tournant, ça ne sent pas bon du tout ça ! Oh là là je sens qu'on va passer à la casserole toutes les trois. Mais qu'est ce qu'ils ont mes poils ? Ils sont beaux, bien longs, épais, brillants, on ne peut pas les laisser tranquilles pour une fois ? Et puis un autre jour qu'est ce que ça va être ? Les bains je parie ! Jamais tranquilles. Allez maman lâche ma laisse que je puisse continuer à courir pour m'étourdir !"
-Ondine- : "C'est vrai maman ce que télépathe Biscotte ? Quelle corvée ! On s'en passerait bien. Je vais te faire un dos bien rond, tu verras, je ne vais pas te faciliter la tâche, et puis je n'arrêterai pas de me secouer, histoire d'envoyer des poils partout ! Je me sens nettement moins joyeuse qu'hier, d'autant que je n'ai rien du tout mangé hier soir. Alors là j'aimerais bien rentrer au plus vite pour me rattraper !"
-Texie- : Grand Ennemi, plus l'herbe toute mouillée, plus la poussière qui me colle aux poils, je suis dans un état ! Ça ne va pas être facile de me faire une beauté cet après midi. Mais je suis un amour et je ne bougerai pas d'un poil, comme ça la corvée sera plus rapidement terminée !"
-Les petites feuilles de vignes : "On est là, regardez nous, admirez nous pendant qu'il en est encore temps. Grand Ennemi nous fait jaunir, brunir, à toute vitesse, il nous dessèche, et nous fait mourir de tristesse !
On vous a tout donné, et on est obligées de se mettre en sommeil, en hibernation contre notre gré, jusqu'au printemps prochain. Biscotte ne nous oublie pas, reviens souvent nous soutenir cet hiver, et nous encourager à croître dès que nous montrerons le bout de notre nez.
Tu nous as beaucoup aidées, on est devenues très grandes grâce à tes pensées, on est vraiment contentes de te revoir avant de disparaître. On va garder fidèlement vos pipimails, on les transmettra à tous vos copains, et on vous réservera soigneusement leurs réponses ! A plus tard, portez vous bien toutes les trois!"
-Ondine- : "Mouiiiii? on n'est pas dans la nature ! C'est le matin de bonne heure ! Je ne suis pas encore réveillée ! Il va me falloir un peu de temps avant de commencer à pattouner. On va faire la procédure : je vais descendre faire mes popots, parce que quand même j'ai envie, je vais remonter, et quelques minutes après je vous ferai savoir que je peux essayer de commencer à pattouner.
J'ai bien dit essayer, parce que ce qui m'amuse c'est de bloquer des 4 pattounes et de ralentir tout mon petit monde ! Mais ça va s'arranger, sauf que ce midi, comme on m'a changé mes habitudes, je ne vais rien manger, na!"
-Texie- : "Bah moi je ne suis pas trop contente d'être dans
la poussette ! D'accord j'ai bien chaud mais je vois défiler tous les
endroits où j'aime lire mes pipimails et y répondre ! On m'a mise
d'office aux abonnées absentes ! Vivement qu'on me descende. En deux jours
à la campagne les copains de la ville ont abondamment posté ! Je le
sens d'ici et ça me fait frétiller les narines ! Allez papa descends
moi que je commence à travailler, c'est du sérieux, c'est du lourd
là! Je ne dois pas me faire oublier. Vous savez ce que c'est,
vous ne postez pas pendant deux jours, vous n'existez plus ! Moi, j'ai
besoin d'exister, de faire partie de la grande communauté de tous les
copains de la ville ! Et accessoirement ça fait du bien de pattouner,
je le reconnais, et de faire tous les popots ? Accessoire ! Non, je
plaisante !"
-Biscotte- : "Elles sont bien bavardes mes princesses dans leur carrosse ! Moi je piaffe d'impatience comme d'habitude. Ils peuvent bien m'oublier les copains de la ville, ça ne me fait ni chaud ni froid, sauf pour les chats-ponts, je continue à les chercher partout pour parfaire mon miaou. Un peu d'entretien chaque jour ça aide vraiment. Je sais déjà ronronner, je travaille mes vocalises en sourdine pendant toute la promenade. Je me demande bien pourquoi je me fais appeler Cheetah ? J'ai dû rater quelque chose dans les accents je suppose. Je vais continuer à travailler !"
-Les petits jouets- : "Ça y est c'est notre fête ! En ressortirons nous vivants ? Je n'ai jamais vu des dents comme ça, elle est complètement furieuse ! Texie est plus calme, on a plaisir à faire pouic pouic, coin coin pour elle, elle ne nous fatigue pas trop, elle! Cette biscotte nous écartèle sans ménagement et ça l'amuse follement, il faut l'entendre grogner, elle s'y croit ! Et ce papa qui l'encourage, mais où allons nous là ? À notre perte hélas ! D'un autre côté on a la fierté de remplir pleinement notre rôle de jouets ! Oui.... Finalement je vais arrêter de râler, au moins je suis utile et indispensable, ça n'est pas si mal !"
-Biscotte- : "Je passe mes nerfs sur mes petits jouets, tant pis pour vous ! Je suis déçue, ce matin il pleut et il va pleuvoir toute la journée. Tintin pour la grande promenade ! Tout ce que j'ai eu c'est 10 minutes dehors, juste le temps pour faire mon gros popot que j'avais manqué hier. Et si je l'avais fait hier je n'aurais même pas eu ces 10 minutes. Donc cette séance de jeux ça n'est que justice. Qu'est ce que je vais faire du reste de ma journée ? Dormir ? Oui, d'un oeil, attendre l'heure des croquettes de Miss Doudou ce midi pour en avoir un peu ? Et puis après ? Dormir toujours d'un oeil en attendant le toilettage et la croquette de récompense, jouer, dormir, attendre les croquettes de ce soir ! Quelle vie, mais quelle vie !"
-Texie- : "Moi je suis rudement contente qu'il pleuve, je m'en félicite en faisant du coin coin à qui mieux mieux. Une journée sans être obligée de marcher, quelle merveille. Ah oui mais c'est vrai mes pipimails vont prendre du retard, quant aux pièces jointes ça risque d'être problématique. Tant pis, je suis contente quand même !"
-Le coussin- : "Au seuuuuucours, au seuuuuucours, le fauve a encore fait la ribouldingue dans mes coussins ! Elle m'a démonté, elle m'a saccagé. Je déteste le fouillis! On va me marcher dessus en plus, je ne pourrai pas le supporter. Et elle reste comme ça, pas gênée du tout ! Je déteste Biscotte !"
-Biscotte- : "Quoi ? Mais je suis très bien comme ça, je me
suis démenée pour en arriver là, ça me convient, je suis confortable,
au chaud, bien couverte. Dans quelques heures, quand je quitterai ton
nid douillet, maman te refera vite fait une beauté, ne t'inquiète donc
pas. ça n'est pas grave!"
-Texie- : "Oui, ne te fais pas de fils tirés, tout rentrera
dans l'ordre bientôt, jusqu'à la prochaine crise de Bibi. Moi je suis
bien sage dans mon coussin, je fais bien attention à ne pas le bouger
ni le contrarier, comme ça il me soutient bien et je dors sereinement
!"
-L'autre coussin- :" Je confirme, Texie est une gentille
calme, c'est un plaisir de l'accueillir et de la choyer, je m'y
emploie !"
-Ondine- : "C'est pas un peu fini tout ce raffut, laissez moi comater. On ne sort pas ? Pas grave, je comate ! Jouer ? Non mais ça ne va pas ? Je comate ! Manger ce midi ? Quelle idée, fi des croquettes, je comate ! Manger ce soir ? Hou là là c'est bien loin, je n'en sais rien, je ne suis sûre de rien, je comate !
Vous verrez, ça ira mieux demain, normalement il ne devrait pas pleuvoir, alors je ferai mes 3 kms de mon pas de sénatchienne et peut être que je mangerai mes croquettes !"
-Biscotte- : "Alors, encore hier il n'y avait que les petits gravillons, aujourd'hui ils disparaissent sous les feuilles. Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ? Je n'y comprends rien. C'était ça les autres années ? Je ne m'en souviens pas du tout. Ce matin il fait froid, encore humide, j'ai vraiment besoin de faire courir papa, sans ça pas de mission 008. Mes tuyaux sont de nouveau souvent bouchés, il leur faudrait un peu d'huile de vidange !!!! Après une journée passée à attendre que la pluie cesse de tomber je me sens toute rouillée, il faudrait mettre de l'huile dans mes articulations également. Décidément il va falloir aller à la quincaillerie !"
-Les petites feuilles- : "Toi au moins tu nous regardes. Toi et tes copines vous nous arrosez, comme tous vos autres copains. On a remarqué que ça vous stimule bien ! On est mortes, on est desséchées, déchirées, piétinées. On va nous souffler dans tous les sens bientôt, nous ramasser et nous emmener dans un affreux endroit où on nous brûlera, ou bien on nous transformera en compost. Ça au moins ça sert à quelque chose.
Alors vos attentions, chers petits amis, nous font du bien, nous sommes encore utiles ! "
-Texie- : "Quelqu'un ? A l'aide, je suis emprisonnée! Maman et papa m'interdisent de sortir de la poussette avant d'arriver à la maison !
Au début de la promenade ça allait super bien. J'avais un gros retard de popots alors j'ai commencé à le combler, une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit ou neuf fois. C'est devenu très pénible, colique sur colique, pour presque rien, juste salir mes poils. Je n'ai même pas réellement eu le temps de combler mon retard en lectures et réponses de pipimails, tout le temps dérangée par mes vilains tuyaux en folie. Du coup papa et maman ont décidé que ça suffisait et hop, poussette, enfermée ! Affreux ! Pourvu que demain ça aille mieux !"
-Ondine- : "J'ai pattouné pour deux ! En super forme ! bien mangé mes croquettes ce midi et ce soir ! Une journée à marquer d'une croquette blanche ! Papa et maman sont tellement contents qu'ils en ont dansé de joie ce soir dans la cuisine, trop drôle !"
-Ondine- : "Qui a dit que l'hiver est une belle saison ? Je n'aime pas le froid ! Il me fait trembler, il me ralentit, et surtout il m'oblige à tolérer cet épouvantable manteau. Je n'aime pas le froid, je ne l'aime plus, je suis trop âgée ! En plus ce matin c'est gros popot sur gros popot, je suis dérangée ! Rien ne va ! Vilaine promenade, j'ai hâte de rentrer à la maison prendre mon sachet de Smecta et faire des gros dodos dans mes coussins adorés !"
-Texie- : "Vilaine promenade, tu l'as dit ! Je suis dérangée aussi, j'ai encore des coliques et marcher les provoque. J'essaie de m'arrêter à chaque poteau pour raconter mes malheurs mais je sens que maman s'impatiente, ça me trouble. Je me trompe dans mes gouttes, il y a des copains qui ne vont rien comprendre, c'est sûr. Finalement moi aussi j'ai hâte de me retrouver au chaud à la maison. Peut être que demain le temps sera meilleur ? "
-Biscotte- : "Moi je n'ose pas rentrer me vautrer dans mes coussins, ils ont déposé une demande de prime de risques et de retraite anticipée pour cause de travail pénible. Il paraît que je suis la seule responsable. Qu'est ce qu'on va devenir si on ne peut plus se coucher dessus et les faire valser dans tous les sens ? Et puis quoi leur donner comme prime de risques ? Des croquettes, ils vont râler que je les salis. Des petits jouets ? Ils vont dire que ça fait de la sur population. Alors quoi alors ? Il faut que je trouve vite des solutions et que j'arrange la situation avant qu'elle ne se dégrade encore plus. Sinon ma note va baisser.
Je sais : je vais leur accorder des vacances, je me coucherai sur un seul, sans y mettre le fouillis, pendant plusieurs jours afin de laisser les autres se reposer, et je ferai une rotation d'occupation. Allez ! Il y a de l'espoir !"
-Ondine- : "Ce parasol n'est pas terrible ! C'est beau, on dirait de l'or en feuilles, mais il y a trop de trous pour que je sois à l'abri de grand Ennemi. Ah mais c'est vrai, je ne m'appelle pas Texie, donc je supporte très très bien grand Ennemi ! Vive grand Ennemi qui me réchauffe le crânillon. Je suis très bien sous ma chaude couverture, et grâce à ce beau ciel tout bleu je n'ai pas eu à enfiler cet affreux manteau. Pourquoi je ne marche pas encore ? Oh je fais ma petite fainéante, mon GPS n'a pas encore trouvé ses satellites, je me laisse vivre, je profite du paysage, je regarde partout, je suis mes copines des yeux, je participe quoi ! Patience, ça va venir."
-Ondine-: " Voilà, ça y est ! J'ai enfin trouvé où je suis et c'est parti pour mon allure de chienatrice. Attention la CPV (chienne petite vitesse) est en pattoune, on ne m'arrêtera plus. Si, pour quelques pipimails, mais pas trop, je fais le tri ce matin et je mets tout ce qui ne m'intéresse pas dans le caniveau. Pas comme ma Texie qui se croit obligée de répondre à tout le monde et pipite des romans fleuves. Mais ça l'occupe, pendant ce temps elle ne pense pas que tout à l'heure, quand je vais manger toutes mes croquettes, elle sera là à baver d'envie, la pauvre pichounette !"
-Biscotte- : "Enfin! Une copaine gentille qui s'arrête pour me saluer. Vraiment ici on n'en rencontre pas beaucoup. C'est bien mieux chez Daniel. Qu'est ce que je regrette de ne plus être avec mon Daniel. Les jours ne passent pas assez vite jusqu'à ce que je le retrouve. Donc ce gentil copain a bien voulu m'approcher et me faire un bisou. Mais rapide le bisou parce que sa maman était pressée et tirait sur sa laisse. On n'a donc pas eu le temps de faire plus ample connaissance, dommage vraiment. En tout cas j'ai eu le temps de lui faire savoir que j'avais fait un super gros popot qui avait bien rassuré ma maman. Important comme information vous savez, ça dit tout de chacun de nous !"
-La copine- : "Oh ma maman est pénible tu sais, elle ne veut jamais que je m'arrête pour sentir les copains, je me sens bien seule, pas moyen de trouver mon âme sœur en si peu de temps. Je ferais bien quelques kilomètres de marche avec toi si je le pouvais au lieu de faire des sorties hygiéniques et courtes. Tu en as de la chance toi de te défouler comme ça tous les jours. Si tu veux on échange nos mamans ? Non ? Tant pis pour moi! Allez, à plus !"