-Texie-
: Miss Doudou, Miss Doudou, viens à mon secours ! Je me suis
réfugiée sur papa mais je sens qu'il va aller me poser sur la table pour
que maman me toilette. Je suis propre ! À peine emmêlée ! Je pourrais
très bien m'en passer. J'étais tellement bien installée dans mon couffin
à faire mon gros dodo ! Ah ce papa, le traître !"
-Biscotte- : "M'enfin, Texie, ça n'a rien de terrible ! Je viens d'y passer, vite et bien fait ! Tu ne bouges pas, tu te laisses faire comme d'habitude et tu attends la grosse croquette de récompense à la fin ! c'est tout ! Pas de quoi en faire un drame !"
-Miss Doudou- : "Écoute la voix de la sagesse ma Texie et laisse moi dormir sereinement. ça sera mon tour bien assez tôt. C'est qu'on a très très bien pattouné ce matin, je dois récupérer. Je nettoie mes neurones, je les remets à neuf. J'ai adoré mes croquettes de ce midi, laissez moi les digérer en paix. Je dois me motiver pour en manger d'autres ce soir ! Ça n'est pas évident. Une partie de mon crânillon dit oui, l'autre, non ! Je vais programmer une audience de conciliation pour essayer de les mettre d'accord. Après ça je dois les mettre en relation avec mon estomac et mon intestin pour trouver un autre terrain d'entente. C'est un boulot monstre, alors laissez moi phosphorer et rêver à un monde meilleur !"
-Ondine-
: "Ne me regardez pas comme ça j'ai du mal à bouger. J'ai mal à
une papatte, je boite. Heureusement que maman m'a tout de suite donné un
médicament. Ça va passer mais ne me pressez pas, il me faut du temps
pour me remettre. Ça n'est pourtant pas un excès d'exercice ! On n'est
pas sorties, Texie et moi. Pourquoi ? il pleut ! Enfin... c'est ce que
j'ai entendu dire. Et j'ai bien vu qu'il a fallu sécher Biscotte quand
elle est rentrée de sa très courte promenade 008. En tout cas tout cela
ne me coupe pas l'appétit, c'est le principal, non ? "
-Texie- : "Oh moi, je suis ravie, contente, heureuse, aux anges ! On n'est pas sorties? mais c'est la pattoune ! J'ai pu dormir autant que je voulais, bien au chaud. Ça a été une super journée. Je voudrais presque que ça soit pareil tous les jours. Évidemment je ne peux pas consulter tous mes pipimails à distance, c'est le problème. Il va y avoir du rattrapage à faire demain. On devrait pouvoir acheminer toutes les odeurs jusqu'à mon petit nez sans que j'aie à me déranger. Je vais télépather ce problème à Googlechiens, ils auront ordre de constituer un bureau d'études pour trouver des solutions.... Un jour! Mais qu'ils se dépêchent de lancer leurs recherches, je suis très impatiente !"
-Biscotte- : "Aujourd'hui je ne jubile pas vraiment. Sortir
sous la pluie n'est pas ma tasse de jus de croquettes. Pourvu que demain
ça aille mieux. Et puis papa et maman étaient rudement contents de
rester à la maison, je l'ai bien vu ! Je n'ai pas insisté pour rester
dehors plus longtemps. Ils mouchent tous les deux, ils toussent, la
maison est plus que jamais une infirmerie. Vivement les beaux jours avec
une température agréable. La campagne me manque, la nature, les petites
feuilles des vignes, les petites fleurs, les petits cailloux, j'en rêve
!"
-Ondine- : "Non je ne joue pas les paresseuses ! J'ai déjà magnifiquement pattouné et je vais continuer, jusqu'à la voiture ! Maman imagine des choses ! Moi fatiguée ? Jamais ! D'accord j'ai boitillé hier après midi, mais c'est totalement oublié ! On ne va pas faire cuire les croquettes là dessus enfin ! D'ailleurs hier soir j'ai dévoré ! Et ce midi aussi. Peut être bien ce soir ?"
Texie : "Ça me plaît comme promenade. Et j'ai décidé d'être hyper gentille avec maman, je ne m'arrête pratiquement pas pour pipimailler. Je n'ai pas tellement de connaissances sur ce chemin, ça n'est vraiment pas la peine que je me fatigue. D'ailleurs il fait sacrément froid, je ne vais pas rendre maman encore plus malade, je suis très très attentionnée."
-Biscotte- : "Déjà que je l'ai faite courir au départ de la voiture tellement j'étais pressée par ma mission 008 ..... La pauvre, elle a eu du mal à suivre. Heureusement que papa a pris le relais très vite, sinon on la mettait dans la poussette immédiatement !"
-Biscotte- : "Voilà! hier j'ai demandé la campagne, aujourd'hui je l'ai eue. Je voulais voir les petites feuilles, je n'ai rien vu ! Aucune, nulle part, même pour me faire plaisir. Et les brins d'herbe sont très paresseux, ça ne sent encore rien. Je trouve tout ça très très triste. Mais on reviendra les encourager à montrer le bout de leurs petites feuilles. Déjà il faudrait que Grand Ennemi sorte de derrière ses nuages. Il est frileux, timide, hésitant. Il a rangé ses rayons dans des moufles et il hésite à les ressortir. Je vais lui télépather des encouragements, il va bien finir par m'écouter !"
- Texie -
: " Vive Grand Ennemi, j'adore Grand Ennemi ! Oui, oui, c'est
bien moi qui dis ça ! Vous ne me croyez pas ? Il le faut ! Je pattoune
épatamment bien ce matin, mon secrétachien fonctionne à plein rendement,
je suis hyper opérationnelle ! C'est tranquille par ici, les copains
sont très bien élevés, alors je surveille mes gouttes. Pas question de
raconter n'importe quoi ! D'abord que maman est avec nous ! C'est un
exploit, ce matin on pensait qu'elle ne quitterait pas son lit ! Mais
grâce à Grand Ennemi elle est venue ! Et elle ne le regrette pas ! Il
nous fait un bien fou à tous."
-Ondine- : "Tais toi, je bronze ! Moi aussi je ne croyais pas que je pouvais le faire ce matin ! Il ne faut pas croire des choses comme ça, il suffit de mettre une pattoune devant l'autre, et c'est parti ! Pas de poussette ! Fi la poussette ! C'est pour les chiens fatigués ! Pas pour moi ! Et ce midi je vais dévorer mes bonnes croquettes, toutes, sans en laisser une seule ! Qui dit mieux ?"
-Biscotte- : "Bah moi ! J'aimerais bien avoir autant de croquettes, et même plus, que toi ce midi. Mais je sais que je n'aurai rien avant ce soir ! Snifffff. Tu as beau essayer de me consoler maman, j'ai l'estomac dans les griffouilles. Mais je ne t'en veux pas, je sais que tu fais pour le mieux, afin que nous soyons toujours dans la meilleure forme possible. Pfiouuuuu..... je sens que je m'achète une conduite là ! Ça doit être mes 9 ans qui approchent. Je vais peut être enfin devenir sage, il serait temps. Et pour commencer, ce matin, je marche calmement, sans tirer, à côté de maman. Un vrai petit ange ! Vous êtes d'accord les copines ?"
-Texie et Ondine- : "Quand tu cesseras de t'envoler dès que tu
descends de la voiture on sera d'accord. Il y a encore des progrès à
faire ! "
-Biscotte- : "Là ! là ! Vous le voyez le ragondin ? C'est un papa ou une maman parce que j'ai vu ses bébés un peu plus loin. Ils étaient sans surveillance ! Vous vous rendez compte !
Moi, sans surveillance je ne fais que des bêtises, ou du moins j'en faisais, pas eux, sages, tranquilles ! Incroyable !"
-Biscotte- : "Je les ai appelés, ils m'ont snobée ! Ils ont dit qu'ils ne me comprenaient pas ! Comment voulez vous que j'exerce mon coin coin quand personne ne veut me corriger ! Et pourtant, il faudrait que je fasse des progrès, on va bientôt retrouver les coins coins de Vaux Sur Mer, avec Monsieur Jars et Madame l'Oie. Ils me manquent terriblement. Je parlerai charabia mais rien ne me fera taire ! J'aurai tellement de choses à leur raconter ! "
-Biscotte- : "Je veux y aller ! Ne me retiens pas maman, l'appel de la nature est le plus fort."
-Ondine- : "Ça tu l'as dit ! Ce beau soleil, ce cher Grand Ennemi qui me réchauffe les nonos, ça me donne envie de pattouner pendant des kilomètres. 3,600 aujourd'hui tout de même ! Pas mal pour mon grand âge ! Et maman qui m'a montée deux fois dans la poussette ! Comme si j'allais être fatiguée ! J'ai tout de suite manifesté mon mécontentement, non mais ! Et ce midi, miam miam les bonnes croquettes !"
-Texie- : " Ne bougez pas comme ça, je viens de renifler un super pipimail, laissez moi le temps d'y répondre ! J'adore ce coin, les copains sont extrêmement bavards ! Moi, les coins coins je m'en fiche totalement, je ne les vois pas. Pas plus les ragondins ou les cygnes, même pas les chats ! Mais alors les pipimails, pas question d'en louper un seul. Quand je ferai paraître mes mémoires vous n'en reviendrez pas !"
-Texie- : " Vite maman, dépêche toi, je meurs de faim !"
-Biscotte- : "Arrête de la distraire ! Tu vois bien qu'elle prépare tous les médicaments. Si tu continues elle va se tromper, se désoler et tout recommencer !"
-Texie - : "Oui, c'est vrai et ça sera reparti pour un tour. Je ne télépathe plus ! Juste des petits gémissements d'impatience ?"
-Biscotte- : "Mais enfin, tu es folle, tais-toi je te dis ! Réfléchis, tu auras à manger, je te le promets !"
Texie : " C'est que la journée a été longue. Il a plu tout le temps. Et alors.... qui dort dîne ! J'ai dormi tout le temps, j'ai faim ! J'ai l'estomac dans mes dix griffouilles. J'attends ce moment, j'en ai rêvé toute la journée ! "
-Biscotte- : " Ça oui, je comprends, moi aussi. Quoique j'ai eu droit à une mini promenade toute mouillée. Ça m'a fait une petite distraction. Tu as vu la météo de demain ? On devrait retrouver le soleil ! Chouette, non ?"
-Texie- : "Alors maman, ça y est ? Oui ? Tu disais ? La météo ? Demain est un autre jour ! Moi ça ne me gêne pas de ne pas sortir, ce qui m'ennuie c'est d'attendre mes croquettes ! Compris ? Je ne suis pas comme Miss Doudou qui a comaté tout le temps et n'a rien voulu manger ce midi. Là elle devrait s'y mettre. Elle aura bien une petite faim ! Je surveillerai son assiette, si elle laisse des croquettes je serai prête à sauter dessus !"
-Biscotte- : "Alors là tu rêves éveillée ! Arrête de te faire du cinéma. Tu sais très bien que papa et maman surveillent nos assiettes comme s'il s'agissait de lingots d'or ! Allez, regarde, ça avance, tu vas enfin pouvoir te régaler. Bon appétit !"
-Biscotte- : "Vous me reconnaissez ? J'étais toute petite et déjà très intéressée par ce petit joujou. Il faisait des pouics pouics très entraînants. C'est comme ça que j'ai appris à patounner à la laisse, en essayant de l'attraper. Mais il m'échappait toujours, alors je lui courais après, et j'avançais ! Malin !"
-Biscotte-: "Maintenant je dispose d'une montagnes de petits joujous, je joue avec presque tous. Je change beaucoup, j'adore les mordiller, les tirailler, leur faire rendre tout leur jus !!! Mais quand papa me présente mon petit canard tous mes bons souvenirs de jeunesse affluent, je lâche les autres pour ne plus jouer qu'avec lui !"
-Biscotte-: "Ce petit truc, ce ruban qui pend, ça m'excite
au plus haut point, je retrouve tout mon enthousiasme de bébé !"
-Biscotte-: "Je vous fais de ces chorégraphies, vous m'en direz des nouvelles. Je pourrais être engagée à l'Opéra ! Ou dans un cirque. Enfin je vous fais un spectacle digne des plus grandes artistes ! Heureusement, j'ai mes petites articulations solides, sinon, ouillouillouille les entorses !
-Le petit canard-: "Salut copine ! Je vois que tu n'as pas perdu la dent ! Toujours aussi vive et entreprenante à ce que je vois. Mais je suis solide ! Ça fait 9 ans que je suis à ton service, corvéable à merci, mais entier. Mon pouic pouic fonctionne impeccablement, mon ruban tient toujours. J'ai bonne patte, bon œil, prêt à participer encore de nombreuses années, fidèle au poste. Et sans demander de prime de risque comme certains, hein ! ? Peut être que je recevrai une médaille pour mon mérite bientôt ? Des mini croquettes en collier par exemple !"