-Biscotte- : "Heu..... Bonjour ? Moi c'est Biscotte ! Je peux avoir votre attention ? Vous êtes des Shih Tzus ? Comme nous alors ! Super, on est en famille ! Miss Doudou, de ton carrosse, les vois tu ? Ils ont l'air adorables !"
-Ondine- : "Oui, oui, je les vois et tu pourrais prendre exemple sur leur sagesse il me semble. Regarde comme ils sont discrets, réservés ! Pas comme toi qui rêve de t'approcher de tout le monde pour leur faire des câlins. À mon avis tu dois avoir des ancêtres américains, spécialistes des câlins !"
-Texie- : "Laissez moi le temps de les examiner sous tous les poils. Effectivement, ils ont l'air aussi discrets et bien élevés que moi. Je vais peut être essayer de me présenter aussi. C'est comme ça qu'on fait quand on a appris la politesse."
-Le copain "Bambou" très délicat- :"Bonjour, comment vas tu ? Il fait très froid ce matin ! Tu as un très beau manteau qui te va très bien. Je te souhaite une très agréable promenade en famille ! Peut être aurai je le plaisir de te revoir, j'en serai ravi comme tout !"
-Texie-: "Moi aussi. Et puisque tu me parles de mon manteau, voudrais tu dire à mon papa de me l'enlever, il me gène et j'ai un peu chaud avec Grand Ennemi qui nous gâte ce matin. Biscotte et moi n'avons absolument pas besoin de nous couvrir, exactement comme toi et ton amie."
-Biscotte- : "Pfiouuuuu ! Mais écoute les Miss Doudou ! On se croirait dans un salon huppé ! Tu as vu ? Je me suis calmée ! Ils ont une très bonne influence sur moi. Quand même, le calme des shih tzus ça n'est pas une invention, j'en ai la preuve sous mes yeux admiratifs."
-Texie-: "Je vais avoir plein de pipimails à raconter à tous les poteaux de la promenade. Je classe mes poteaux de un à trois croquettes, là je vais cibler les trois croquettes pour atteindre la crème des copains ! Cette rencontre aristocratique vaut bien ça !"
-Ondine- : "Et moi je vais consentir à descendre, enfin, de mon carrosse pour me mêler à vous, manantes ! Je vais à peu près bien ce matin, ce pattounage me fera le plus grand bien pour me donner un soupçon d'appétit, peut être !"
-Ondine- : "Oh vous êtes vraiment des bonnes copines, j'ai besoin que vous me souteniez, que vous m'encouragiez. J'ai besoin de votre chaleur pour me réchauffer les nonos. J'ai tellement maigri qu'on les sent pointer de partout. Quand vous m'entourez comme ça je me sens bien, heureuse, j'existe !"
-Biscotte- : "Oui, tu nous a fait peur ce matin à rester totalement couchée au fond de la poussette. Il n'y avait que tes yeux qui dépassaient un peu. Ça ne te ressemble vraiment pas, toi qui trônes toujours bien assise, à regarder partout attentivement. Du coup je suis restée bien sage près de ta poussette pour t'accompagner."
-Texie- : "Ne nous refais pas un coup pareil ! J'étais tellement inquiète que je ne voulais plus pattouner. Et pourtant j'en avais des gouttes à pipimailler. Pas de Grand Ennemi en vue j'aurais dû être en super forme, mais non, ça m'a scié les pattounes. Enfin, quand tu t'es décidée à bien vouloir accepter de pattouner je ne t'ai pas quittée d'un poil. On a marché à la pattoune toutes les deux, jusqu'à la maison, comme si de rien n'était. Pourvu que Yahoochien se trompe et qu'il ne neigera pas demain matin. Si on devait encore sauter une promenade ça te ferait du mal, j'en suis sûre. Mais moi je serais ravie !"
-Texie- : "Alors ? Tu te décides ? Lesquelles vont te plaire ce soir ? Les Low fat, des deux marques, les TD, les RD ? Qu'est ce que ça me fait envie. Tous les soirs c'est le supplice pour Biscotte et moi. Allez ! Choisis, qu'on en finisse. Tu n'as vraiment pas faim ? Moi j'ai faim pour trois."
-Ondine- : "Je ne sais pas, rien ne me fait envie. J'ai quand même mangé un peu de viande et de légumes tout à l'heure, un soupçon ce midi, des TD à 16h. Oui, je sais, ces derniers temps j'ai toujours pris des croquettes à 21h, mais là, non vraiment je ne sais pas ce dont j'ai envie. Allez, pour vous faire plaisir je vais manger une vingtaine de croquettes low fat Hill"s, mais vraiment c'est parce que vous vous montrez très convaincants !"
-Biscotte- : "Je ne dis rien mais je n'en pense pas moins. Heureusement qu'à la fin de cette séance de torture papa me donnera une petite croquette de récompense, et à Texie aussi.
Allez Miss Doudou, un petit effort, tu peux le faire ! Dépêche toi aussi, on n'a pas toute la nuit devant nous ! Si ? Mais alors pour faire un gros dodo quand même. En espérant que ton petit intestin te fichera la paix, comme depuis hier."
-Biscotte- : "Qui l'eut cru ? On a quand même bien pattouné ce matin, malgré la neige fondue, malgré la petite pluie. Évidemment on a été quitte pour se faire rincer les papattes dans la douche en rentrant. Mais il faut ce qu'il faut ! J'ai fait plein d'aller retours avec maman, en pattounant très vite, comme ça j'ai fait un grand tour ! J'imagine la tête des gens qui nous ont vu passer et repasser devant chez eux. Mais il n'y avait personne aux fenêtres, personnes dans les rues, à peine deux-trois copains qui passaient très vite au loin. Ce temps gèle tout le monde ! Mais pas nous !"
-Ondine- : "Hummmm que c'est bon les câlins, j'adore les câlins. Si j'ai eu un peu de mal à me mettre en pattoune, une fois bien dérouillée on ne m'a plus arrêtée, jusqu'à la maison. Et vous savez quoi ? Hé bien aujourd'hui j'ai fait mes 4 bons repas ! 4 ? Des légumes et de la viande ce midi, des croquettes à 16 heures, encore des légumes et de la viande à 19 heures, et des croquettes à 21 heures ! C'est pas beau ça ? J'ai repris des forces ! Si demain je mange peu ça ira quand même ! Mes poils sont toujours superbes ! "
-Texie- : "Ce que Miss Doudou ne vous dit pas c'est que Biscotte et moi on s'est régalées ! Papa a fait tomber plein de croquettes en essayant de remplir un récipient ! Oh joie, oh bonheur ! On a réussi à en avaler quelques unes, un vrai bonus. Et on ne s'est pas fait gronder ! La pattoune !"
-Biscotte- : "Après ta séance de lèche poteaux de ce matin tu ne les avait pas volées. Et après ma séance sportive de ce matin ça n'était pas du luxe non plus."
-Le Petit Jouet qui n'en peut plus- : "Help, Help, deux contre moi c'est trop, je ne vais pas en sortir vivant ! Pourtant je dois servir très longtemps, j'ai signé un papier d'engagement pour encore 10 ans au moins. La maison est confortable, il y fait bon, avec tout mon régiment de copains on est prêts à assurer notre service si tout le monde y met du sien. Hein les dents de la terre ?!"
-Biscotte- : "Hé, les copains, venez par ici que je vous fasse des câlins. C'est gratuit, totalement gratuit, je peux vous en faire autant que vous voulez. Profitez en, je suis pleine de bonnes attentions. Hé, vous m'entendez, je m'égosille là ! Je ne parle peut être pas bien le croa mais je vais me perfectionner. Je suis bonne pour ça.
Snif, snif, snif, ils ne veulent pas de mes câlins, je suis malheureuse. Je vais couiner, grincer, me plaindre. snif, allez papa, viens que je te fasse courir, ça nous changera les idées. Ils sont trop méchants avec moi ces pas copains !"
-Les corbeaux (Freux)- : "Des câlins ? Mais qu'est ce que ce monstre raconte ? On va lui voler dans les plumes oui !!! Mais qu'elle nous laisse picorer nos baguettes de pain, tranquilles, à la fin. On n'a pas gardé les moineaux ensemble !"
-Texie- : "Tu as vu mon papa comme Biscotte a été rembarrée ce matin ? La pauvre chérie, elle aime tout le monde, elle est vraiment incomprise. Je la plains. Moi je suis allée lui faire des câlins, ça l'a un peu consolée. On a pris nos médicaments ensemble, nos récompenses ensemble, on a été faire dodo ensemble. Je fais tout pour qu'elle se sente aimée !"
-Ondine- : "Moi aussi, dès ce matin j'ai voulu aller lui faire des câlins. Elle a cru que je voulais lui piquer sa place alors elle m'a fait un gros wouaf d'agacement. Bon, peut être qu'elle avait raison après tout. J'étais peut être d'humeur à l'embêter, effectivement. Mais là je suis à fond pour les gros câlins. J'ai bien mangé ce midi, je me sens en bonne forme. Et je sais que pour nous c'est toute l'année qu'on fait des câlins. Il n'y a jamais d'interruption." (21 janvier, journée des câlins)
-Biscotte- : "La grève des camionneurs ? Je m'y associe, bien sûr ! Encore un petit effort de grattage de couffin et j'arriverai bien à me mettre totalement en travers de la porte ! Et là j'ouvrirai les négociations avec papa et maman. Qu'est ce que je négocie déjà ? Hé, les copines, venez à mon secours, qu'est ce que je dois demander ? Parce que si je réfléchis bien, je n'ai rien du tout à revendiquer. Allez, inventez moi des trucs à dire et dépêchez un peu, on n'a pas toute la journée pour réfléchir!"
-Ondine- : "Moi, personnellement, je n'ai rien à
revendiquer, rien du tout ! Tu vas être très seule sur ce coup là. Je
reçois des tellement bonnes choses à manger que je me régale en ce
moment. Je suis même enthousiaste. Je n'ai que des motifs de me
réjouir de vivre. C'est pas beau ça ? Heureuse !"
-Texie- : "Gnugnugnugnu ! Moi j'en ai toujours des choses à revendiquer ! D'abord je veux que ça cesse ! Quoi ? Ah il faut que je m'explique ! Hé bien, par exemple, ne plus regarder Miss Doudou se goinfrer sans limites midi et soir et n'avoir qu'une quantité pesée à manger le matin et le soir. Et le 4 heures, et le soir, je veux plus qu'une croquette de récompense pendant qu'elle a le droit d'en manger des tas. C'est inadmissible !
En conséquences, il est interdit à papa et maman d'entrer dans cette pièce sans abouler des croquettes. Je ne me pousserai pas. Et pas question que je me laisse attendrir parce qu'ils veulent aller se reposer à cause de leurs maux de gorges. Moi je vais bien, je continuerai à faire de l'obstruction jusqu'à ce que nous ayons satisfaction ! Na!"
-Biscotte-: "Bien dit, je te soutiens ! Hier c'était la journée des câlins, aujourd'hui c'est la journée des revendications! Demain est un autre jour !"
-Texie- : "Scrongneugneu de scrongneugneu, il faut encore sortir, dans le froid, dans le vent, sous les nuages bas. On va respirer les gaz d'échappements des voitures, ça sent mauvais, on respire mal ! Si je me recouche comme ça, discrètement, sans faire de bruit, papa et maman vont m'oublier ! Ni vue, ni connue. Je ferme les yeux, je fais semblant de dormir, on s'y croirait, non ?
Flûte, les voilà, ils m'ont vue ! Damned, je suis trahie, il faut que j'y aille. Je vais faire des recherches pour inventer une cape d'invisibilité, comme ça je serai enfin tranquille. Je le promets !"
-Texie-: "Bon, franchement ? Ça allait, j'ai pris sur moi, j'ai fait beaucoup d'efforts. Au final ? J'ai très bien pattouné avec Miss Doudou ! Et demain ça va recommencer ? Il paraît qu'il y aura de la neige, tant mieux, peut être bien qu'on ne pourra pas sortir. Je vis d'espoir ! En attendant je fais des coins coins et ça me met du baume au coeur."
-Biscotte- : "Ne parle pas de malheur, de la neige ? Quelle horreur ! Je veux sortir, moi, tous les jours, et très longuement. C'est que j'ai mon papa à faire courir, c'est un sacré boulot. Même quand il a mal à la gorge je dois l'entraîner. Peut être qu'un jour il courra le marathon, avec moi bien sûr ! Tiens, ça me plairait terriblement tous ces gens autour de moi, j'irais de l'un à l'autre pour les encourager, je serais la coach mascotte !"
-Les petits jouets très inquiets- : "En attendant entraînez vous à ne pas nous mordre trop fort, sinon on va passer par la case infirmerie. Papa ouvrira son tiroir à couture, enfilera son aiguille et nous recoudra, sans anesthésie ! Non ! Pitié ! Pas ça !"
-Ondine- : "Moins fort, du calme, vous m'empêchez de digérer en paix. J'ai le bibide bien plein, je me suis régalée, maintenant il faut que ça passe. Parce que j'ai bien l'intention de refaire pareil ce soir, enfin, je l'espère.
En plus mon petit intestin me laisse en paix, alors laissez moi savourer ces moments d'accalmie. Allez jouer plus loin !"