Fin-janvier 2015 

  -Le Miaoutrèstrèscopain- : "Non ? C'est vrai ? Qu'est ce que vous devez être inquiets ? Moi quand j'ai un petit souci de boyau je me cache dans le jardin et je règle ça discrètement. Comment faîtes vous chez vous ?"

-Biscotte- : "Hé bien on va sur notre bac à pipis, que papa nettoie à chaque fois. C'est simple, rapide, facile. Mais notre Miss Doudou en a besoin souvent depuis hier. "

-Le Miaoutrèstrèscopain- : "Je ne peux même pas imaginer à quoi ça ressemble. C'est du sable, de la terre ?"

-Biscotte-: "Non c'est une grande couche posée dans un bac fait exprès. Papa découpe, fait du rapiéçage, change la couche, comme ça c'est toujours propre. Moi je préfère aller dehors pendant la grande promenade. On appelle ça ma mission 008. Autorisation de popoter. Mais Miss Doudou a toujours été sur le bac, elle est habituée. Comme ça, à n'importe quelle heure, ce n'est pas la peine de l'emmener dehors. Ce midi elle a bien mangé, même un peu ce matin au petit déjeuner. Mais ce soir, rien, et elle reste près du bac. Texie, sa garde malade, ne la quitte pas des yeux. Toujours prête à lui venir en aide. Elle lui sert de bouillotte. Tu vois on s'entre aide à la maison !"

-Le Miaoutrèstrèscopain-  : "Je vois, j'aime les belles histoires d'amitié. T'écouter ? C'est comme si j'avais été au cinéma et c'est gratuit ! Tiens, tu m'as donné faim, je vais aller voir mon assiette bien remplie, miam, miam ! À la prochaine fois !"

-Texie- : "Victoire ! On a été engagées comme garde malades de papa et maman! Ça c'est un bon job. Même pas besoin de revendiquer une augmentation de croquettes, elles nous tombent toutes rôties dans le bec. Enfin... presque, il faut qu'on garde notre poids habituel sinon on ne va plus rentrer dans nos petits manteaux. Et on continue à servir de chaudes bouillottes à notre Miss Doudou !"

-Biscotte- : " Oui !!!! Ce soir elle a grignoté un peu de viande et des croquettes low fat. Grâce à la patience de papa qui a réussi à la convaincre d'avaler enfin une première bouchée.

Ce matin papa m'a sortie, un peu, et toute seule. Il neigeait et il pleuvait en même temps, il faisait très très froid. Et comme maman n'était pas en forme.... On a fait vite, pas besoin de prières pour faire gros popot ! Si ce temps continue on va hiberner jusqu'au printemps. "

-Ondine- : "Qu'est ce qu'elles sont gentilles, attentionnées, mes petites copines. Elles ne me quittent pas d'une pattoune. Ce matin j'étais vraiment encore malade, pas bien du tout. Ce soir je me sens un soupçon mieux. Mais je ne suis pas du tout abattue. Comme le dit si bien notre docteur vampire, quand l'état clinique n'est pas inquiétant c'est ça qui prime. Je m'accroche vous savez, très fort, je fais de mon mieux, je suis si bien ici."

-Ondine- : "Oui, oui papa je vais un peu mieux! Un tout petit peu mieux. J'ai donné leur journée de repos à mes deux copines garde malades, sinon elles vont être trop fatiguées pour garder leurs yeux ouverts. J'ai un peu grignoté ce matin, rien ce midi, un peu ce soir. Et mon petit intestin s'est calmé, enfin ! Il paraît que vendredi après midi je vais voir notre docteur. Sûrement encore une piqûre à me faire et d'autres médicaments à me prescrire. Après tout, pourquoi pas ? On verra bien."

-Texie- : "Je profite de ce répit pour récupérer mes heures de veille. Ce matin c'est Miss Doudou qui a le mieux marché, elle est incroyable. Moi j'ai examiné tous les projets de loi, en détails, même les petits caractères, les petites lignes. Il y en a qui sortent tous les jours et je veux être au courant. J'apporte mes critiques, mes félicitations, je ne manque rien ! Et, évidemment, comme toujours, papa et maman me conseillent la lecture rapide, ou en diagonale. Pas toujours facile ça. Enfin, ça me fait travailler les neurones et comme je prends de l'âge, je dois m'entretenir. C'est un travail renouvelé chaque jour, il faut me comprendre !"

-Biscotte hors champ- : "Je te l'ai toujours dit, tu es une pipiplette. Mais pendant que tu traînes moi je fais marcher maman et on fait des aller retours qui me dégourdissent bien les pattounes. Quelle chance on a eu aujourd'hui, pas de pluie et quelques apparitions de grand ennemi. Mais sur la montagne les averses de neige n'ont pas cessé de se succéder toute la journée. J'ai trouvé ça très joli. Pourvu que demain on puisse sortir encore. On va veiller sur papa et maman toujours enrhumés afin qu'ils soient en forme au réveil. Si on pouvait on leur apporterait bien leurs petits déjeuners au lit. Dans une autre vie je voudrais bien renaître plus grande et débrouillarde pour faire toutes ces choses là !"

-Biscotte- : "Mes copines sont épuisées, ma maman est hors service ! Du coup je me suis réfugiée sur les genoux de mon papa pour lui tenir compagnie. C'est vrai, ce matin, malgré les santés défaillantes, on a quand même fait une grande promenade. Il en faut du courage. Je parle pour mes copines et maman parce que pour papa et moi, aucun problème bien sûr. Je l'ai fait courir un peu, il faut entretenir sa forme tout de même. Et la mienne évidemment. Même pas de manteau, je suis réchauffée naturellement. Une grande sieste par là dessus et je suis prête à danser le tango toute la nuit !"

-Texie- : "Doucement, si tu veux danser trouve toi quelqu'un d'autre, j'ai juste envie de faire un gros dodo. Il paraît que ce matin j'ai encore trop voulu lire et relire mes pipimails. Papa m'a dit de changer de codage, que le mien était trop compliqué. Mais je fais ce que je peux, le froid m'engourdit un peu les neurones, alors quand j'arrive au bout d'un long pipimail j'ai oublié le début, il faut que je recommence tout. Et puis il faut que je relise plusieurs fois pour apprécier toutes les nuances. C'est un art complexe, vous ne pouvez pas comprendre."

-Ondine- : "Je peux digérer en paix ? Depuis hier je mange bien, je retrouve mon appétit, mais je voudrais du silence, du calme, de la sérénité. Moi j'ai des rêves à parcourir, là, bien au chaud. Ça aussi c'est tout un art, je vis mes rêves, je me les rejoue encore et encore. Au moins j'en profite. Je remercie mes copines garde-malades pour tout le bien qu'elles m'ont fait, mais maintenant, du vent, de la distance ! À la prochaine fois. Pas trop vite la prochaine fois s'il vous plaît, que je récupère mes forces un maximum. Occupez vous de garder maman bien au chaud, vous n'êtes pas encore au chômage, loin de là et faîtes lui prendre ses médicaments. Faîtes des listes et n'oubliez pas de les relire !"

-Biscotte :" Hou là là maman, je ne veux pas m'approcher de ce pas copain là, il me fait peur comme tout ! Ce matin je n'ai envie de voir personne ! Personne ! Je sais, c'est très rare, mais tout arrive ! Mon petit intestin me joue des tours aujourd'hui, ça me rend un peu chose. Je ne sais absolument pas pourquoi. Il n'y a normalement aucune raison. Je sens que je vais être bonne pour du Smecta dès qu'on sera à la maison. Mais ça tombe bien, j'aime ça. En attendant, viens, tout droit, ne le regarde pas. D'ailleurs son papa le tient au loin, il le connaît bien et sait qu'il n'est pas sociable. Il lui est surement arrivé quelque chose dans sa jeunesse. On ne sait pas tout, on ne nous dit pas tout."

-Ondine- : "Je ne l'ai même pas remarqué ! Je suis en train de me motiver pour descendre de la poussette et pattouner. Ça va venir, je m'y mets, j'arrive, enfin, presque. C'est une question de secondes. Je suis très en forme, j'ai bien mangé, tout va bien. Papa dit que puisqu'on va voir notre docteur vampire demain tout va bien ! C'est l'effet docteur ! En tout cas, se promener en poussette et à pattounes, c'est bien plus sûr que prendre le RER A aujourd'hui. Mon pauvre Daniel j'espère que tu auras pris l'autre ligne pour aller au travail. Il ne fait pas bon être Parichien dans des jours comme ça."

Texie : "Oh bah c'est simple, pas de RER A? On reste dans son couffin à buller toute la journée ! En tout cas, moi, c'est ce que je ferais!"

-Biscotte- : "Oui, oui, on te connaît, tu ne laisserais pas passer la moindre occasion de ne pas mettre une pattoune dehors. Et ton secrétariat, qui le ferait fonctionner alors ? Tu accumulerais un tel retard les jours suivants que papa et maman tireraient sans arrêt sur ta laisse pour te faire avancer. Mieux vaut la régularité !"