-Ondine - : "Mummmm Je suis bien ! Il neige ? Vous croyez ? Mais ça fond tout de suite. Pas de quoi s'affoler. On est des petites convalescentes alors je sais qu'on va faire une toute courte promenade. C'est très bien, ça me va, maman tu peux pousser, j'apprécie le paysage."
-Texie- : "Gnugnugnu.... Il neige, c'est tout humide, j'aime pas ça du tout. Et dire que maman va me poser par terre très vite. J'appréhende. Je déteste me mouiller les coussinets. Et puis ce manteau me gène un peu. Je voudrais bien rester dans la poussette. S'il te plaît maman, ne me descends pas
-Biscotte- : "Mais que vous êtes difficiles les copines. On est très bien par terre. J'ai commencé par faire courir mon papa, maintenant je me sens bien, calme, relax, donc je marche sagement à côté de maman. Prenez donc exemple sur moi pour une fois. Même que je trouve la promenade pas assez longue. Mais, tout bien réfléchi, comme j'ai été tellement malade, ça n'est pas plus mal de rentrer se réchauffer. D'ailleurs tout le monde est au chaud, même pas de papas-mamans avec des copains au loin, personne ne sort. On est des courageuses."
-Texie- : "Gnugnugnu, j'avancerai si je veux ! Je n'ai même pas envie de lire les pipimails sur le parcours. Maman n'en revient pas, j'ignore tous les poteaux tellement je suis pressée de rentrer. Une grande première. Allez, je reconnais le parcours, on se rapproche de la maison, ça devient bon, je commence à reprendre espoir !"
-Ondine- : " Je suis une courageuse, une vraie. J'ai fait un faux départ, parce que c'est la tradition, mais je me suis vite reprise. Et finalement, moi, ce sol mouillé, ces flocons qui volettent , ça ne me perturbe pas d'un poil. Quand je commence à pattouner, moi, rien ne m'arrête, je suis sur rails."
-Texie, Biscotte, Ondine- : "Bon anniversaire maman ! On ne savait pas quoi t'offrir alors chacune de nous t'a fait un très beau KK, normal, rassurant. Tu nous soignes vraiment bien. Standart & Popot est tout content. On a 3 cadeaux KKK+.
- Ondine- : "Dépêche toi maman, j'ai hâte de me faire rincer les coussinets. Ils sont tout salis et je n'aime pas ça du tout. Et puis surtout j'ai une petite faim, alors, plus tu fais vite, plus rapidement tu me donneras mon assiette bien pleine."
-Texie- : "Veinarde ! On a encore eu, Biscotte et moi, une petite ration ce matin. Alors on a nos estomacs qui gargouillent. Mais c'est vrai que cette petite diète a bien aidé à arranger nos maux. J'ai tiré le numéro trois pour passer au rinçage, prenez votre temps les copines, je ne suis pas pressée !"
-Biscotte- : "HiHiHiHiHi ça me chatouille les coussinets ! Heureusement c'est de l'eau un peu chaude, ça me fait du bien. Un petit massage des coussinets avant de faire un gros dodo, il n'y a rien de meilleur. Vous allez voir les copines, vous allez adorer ça !"
-Texie- : "Qu'est ce que c'est chouette quand il neige, on peut rester couchées à buller tranquillement. J'adore ! En plus maman est fatiguée, alors ce n'est pas elle qui est partante comme d'habitude pour la promenade ! Je suis sûre qu'elle ira mieux demain, ce n'est pas grave, alors profitons de ce répit bien au chaud ! Mes pipimails peuvent attendre, je rattraperai mon retard demain. Oh je sens que maman ne va pas aimer, tant pis !"
-Ondine- : "Moi je ne suis pas sortie, je ne mange pas. Rien ! De toute la journée ! C'est comme ça ! Pourtant mon petit intestin va très bien, mais non ! Je ne mangerai rien !"
-Biscotte- : "Je vous entends ! Qui parle de ne rien manger ? Miss Doudou ? Attends, je finirais bien ton assiette si j'en avais le droit. Moi je suis sortie. Une toute petite sortie bien mouillée, bien neigeuse, mais enfin une sortie quand même. Maman m'a séchée au retour, ce n'est pas très confortable ces poils humides. Mais ça ne me coupe pas l'appétit, ça non ! Et mon intestin, comme celui de Texie, est redevenu tout normal aussi. Demain est un autre jour !"
-Biscotte- :
"Go ! Et tu as de la chance Miss Doudou, je te laisse une longueur
d'avance. La première arrivée à la porte d'entrée aura droit à ......
heu...... Aura droit quoi ! Allez, vas-y je te suis !"
-Ondine- : "Go.... Go..... c'est facile à dire ! Attends, il faut que je me relève, et puis il faut que j'avance une pattoune après l'autre. Oh je sens que sur ce coup là je ne vais pas avoir droit ! Au fait, à quoi je n'aurai pas droit ? Je n'ai pas tout saisi là ! Tu m'expliques !"
-Biscotte- : "Mais à un bisou de papa et de maman voyons. ça ne fait pas grossir ça ! Et c'est toujours tellement agréable !"
-Ondine-: "Ah d'accord, les bisous j'aime ça, je suis partante, tiens toi bien, j'y vais !"
-Texie- : "Moi c'est go back, no go du tout. Vous allez où vous voulez, je n'aime pas les bisous. Je ne supporte pas les bisous. Trouvez autre chose pour me motiver. Je ne bougerai pas tant que papa ne m'aura pas prise dans ses bras pour me descendre dans la poussette. On verra ensuite si j'y mettrai, ou pas, de la bonne volonté ! Je ne suis pas encore décidée !"
-Ondine-:
"J'ai bien mangé, j'ai bien bu, j'ai la peau du ventre bien tendu, Merci
Petit Jésus ! C'est l'heure de la sieste maintenant, prière de ne pas
déranger."
-Biscotte- :"Oh ma Texie, ça y est, maman vient de me descendre de la table ! Je me sens toute légère, je suis liiiiibre ! ça te fait cet effet là aussi quand maman a fini de te toiletter ?"
Texie : "Ma foi, oui ! J'adore la croquette de récompense à la fin de chaque séance. Ne nous cachons pas la vérité, si toutes les trois nous nous laissons faire si gentiment, c'est pour avoir la grosse croquette à la fin ! Et regarde moi, couchée calmement en attendant que tu me rejoignes, c'est maman qui m'a dit de rester sagement dans la cuisine ! Je n'ai donc pas bougé ! On est vraiment sages hein ! Parce que si je désobéis je vais me rouler sur le dos, me frotter, sur le tapis de la chambre, et ça, maman n'aime pas du tout, du tout !
-Ondine-: "Moi aussi je suis liiiiibre, libre de retourner faire mon gros dodo. Je n'ai rien mangé ce midi mais je dors quand même ! Par contre j'ai très bien pattouné ce matin, mais ça ne m'a pas ouvert l'appétit. ça sera probablement pour ce soir, je suppose. J'interrogerai mon estomac et il me dira ce qu'il en pense.
On n'est pas toujours d'accord lui et moi. Des fois je voudrais bien manger et lui n'est pas d'accord. C'est souvent lui qui gagne. Mais ce soir ça va marcher, je le sens. "
-Biscotte- : "Il n'y a que moi qui ne suis pas gelée, ou je
rêve ? On a déjà dit qu'on décongèlerait maman au printemps, mais ça
paraît vraiment bien loin. Enfin.... il ne neige pas, c'est déjà ça,
parce que, quand même, les poils moumouilles ça n'est pas ce que je
préfère ! Moi j'aime quand maman me dit que je suis belle. Sinon, rien
!"
-Ondine- : "Je tremble ! Qu'est ce qu'il y a comme vent ! Il soulève mes oreilles, il me transperce. J'ai beau avoir ma chaufferette tout contre moi et cette chaude couverture, dessus et dessous, ça ne suffit pas. J'ai vraiment du mal à me décider aujourd'hui, j'ai un peu mal à mes articulations très raides. Et surtout je manque d'appétit. Je grignote juste de quoi survivre en ce moment. Il n'y a pas grand chose qui me fasse envie, et je m'en lasse très vite."
-Texie- : "Oui, pour une fois j'aimerais bien que Grand Ennemi cesse de prendre ses vacances ailleurs. Ces façons qu'il a de disparaître sans nous demander notre avis, je trouve ça inadmissible. Qu'est ce que je dois lui proposer comme récompense s'il revient nous réchauffer un peu ? Des croquettes ? Pas sûr qu'il va apprécier. Quand je pense ces choses incroyables, je ne me reconnais pas. Mais il faut me rendre à l'évidence, il est d'une utilité certaine de temps à autre. J'ai dû le fâcher en le maudissant si souvent. Est-ce qu'il entend mes regrets ? Grand Ennemi, reviens, on ne te veut que du bien !"
-Biscotte-
: "Hé! Petit chausson ! Vois-tu qui vient d'arriver ? C'est Mon
Daniel ! Oh joie, Oh surprise, Oh grands moments de bonheur. Et tu sais
quoi ? Ce soir je vais dormir sur son lit ! Ouaiiiiiiiiiiiiiiis ! Le
bonheur !"
-Le petit chausson- : "Oui, oui, j'ai bien compris mais doucement, calme toi ! Je ne t'ai rien fait moi ! Peux-tu, s'il te plaît, diriger ton dentier mordeur vers quelques autres collègues prêts à prendre le relais ? Daniel ! Viens à mon secours, sors moi des dents de la terre !"
-Texie- : "J'en suis toute étourdie de bonheur aussi. Qu'est ce que c'est chouette ! Et tu es là pour plusieurs jours mon Daniel ? Dis nous tout ! ".
-Ondine- : "Boooojooour mon Daniel ! Viens que je te léchouille ta noreille. çÇa faisait longtemps que je ne t'avais pas vu, quel plaisir. Mais je vais vite aller refaire un gros dodo tranquille. Je n'ai pratiquement rien mangé, je me sens fatiguée. J'ai encore maigri. Mais je ne te perds quand même pas de vue tu sais, je reste attentive. C'est juste mon appétit qui est vraiment parti. Et puis tu sais, en promenade, maintenant, papa doit me porter pour monter les trottoirs. Je n'estime plus bien les distances et les hauteurs, je me cogne. Pour les descendre, doucement, ça peut encore aller. Alors tu vois, il faut vraiment que j'aille faire mon gros dodo."
-Biscotte- : "Bah ! Où elle est maman ? On a perdu maman. Qu'est ce que c'est qu'une promenade sans maman ! Ça n'existe pas ! Je suis à deux pattounes de m'arrêter, de faire demi-tour et d'aller la chercher ! Bon ! Bien sûr, je me promène avec mon Daniel, mais quand même, c'est bancal ! Vivement demain qu'elle revienne avec nous !"
-Texie- : "Mais enfin tu ne te doutais pas qu'elle ne viendrait pas ? Tu habites où, dans la lune ? Depuis qu'elle est levée elle n'arrête pas de s'agiter, de sortir des trucs, de ranger des machins. Bref, elle n'arrête pas de s'activer. Elle n'a pas eu le temps de s'occuper de nous ! Je ne la reconnais pas du tout ! Rendez-nous notre maman !"
-Ondine- : " Toi aussi tu habites dans la lune. Moi, avec
mon expérience, je sais très bien que si elle est comme ça c'est parce
qu'on attend des invités ! Tu verras que j'ai raison ! Allez ne vous
désespérez pas toutes les deux, on continue à pattouner sans regarder
derrière nous. Ne perdez pas espoir. Dans 30 minutes on va la
retrouver cette maman courant d'air ! "
-Biscotte- : "Ah je suis rassurée. J'ai retrouvé ma maman. L'agitation s'est enfin calmée, les invités sont arrivés, tout était prêt, elle peut enfin se détendre. Et pendant qu'ils prennent l'apéritif je peux enfin me livrer à mon activité favorite : mordiller mon petit bonhomme de jouet et les pieds de mon Daniel. Ça c'est bon !"
-Le petit bonhomme de jouet- : "Quelle maison, mais quelle maison. Mais pourquoi toutes ces dents énervées sur mon pauvre petit corps écrasé contre ces dix doigts de pieds. Quelle pression, je sens que je me dégonfle, que je me déglingue. Il va encore falloir remplir des exemplaires pour demander des indemnités spéciales de travail pénible et dangereux. Et est-ce que ça me sera accordé ? Ça va traîner cette affaire là, je le sens à travers mes coutures tiraillées. Mais je vais me battre, j'irai jusqu'au procès s'il le faut."
-Les collègues- : "Oui, on te soutiendra, on ira avec toi ! C'est où le procès au fait ? Sur le coussin d'à côté ? On peut faire les jurés ? Oh on sent qu'on va bien s'amuser !"