-Texie- : "Voilà ! Ça c'est mon occupation favorite ! J'y mets toute mon énergie. Donc, papa tient ma laisse, moi, je vois de loin le prochain brûle parfum, je ralentis, je freine fort, il tire sur ma laisse pour essayer de me faire avancer, je freine encore plus fort, je tire pour aller vers les effluves enivrantes, il cède !!!!! Et comme ça, on va de poteaux en arbres, en coins de murets, etc.... Jusqu'à ce que j'estime que ma part de travail est suffisante, et alors là, seulement là, je consens à pattouner allègrement.
C'est tout un art et je suis la plus forte à ce petit jeu là !"
-Biscotte- : "Je me suis inscrite, à la maison, à un club de mordant ! Je suis extrêmement douée pour ça. Si papa a le malheur de mettre ses doigts trop près de ma gueule je ne fais pas le détail. C'est à lui de se méfier, moi, je mords ! Et on ne me fait pas lâcher le petit jouet, il faut me faire des masses de guilis guilis pour que je me fasse avoir et entrouvre mes mâchoires puissantes. On fait des exercices tous les jours, je danse sur deux pattes avec grâce, mais je n'ouvre pas la bouche ! Je suis Biscotte aux dents d'acier !"
-Le petit jouet- : "Ma dernière heure est venue. Je lègue mes bouts de tissus à mes amis chanceux qui s'en sont sortis vivants. Transmettez toutes mes pensées affectueuses et reconnaissantes à mes concepteurs, à mes fabricants. J'irai au paradis des petits joujous, je l'ai mérité, et peut être que papa me ressuscitera."
-Ondine- : "Arrêtez tout ce raffut, laissez moi récupérer en paix, au calme, de cette bonne promenade. J'ai un peu mangé, il faut que je digère maintenant. Biscotte : Écoute les cris de douleur de ton petit joujou. Si tu continues comme ça il n'en restera plus rien et il te manquera. Calme toi ! Va faire un gros dodo, tu reprendras ta séance de torture demain !"
-Biscotte- : Salut ! On se ressemble non ?Tu n'as pas plus de longueur de nez que nous ? Mais tu es plus gros ! Impressionnant même ! Je trouve que tu as un joli harnais, ça ne te gêne pas ? Je fais la conversation mais je n'ose pas m'avancer. Je ne sais pas ce que j'ai depuis quelques temps, je deviens méfiante, craintive. Pourtant j'aimerais bien, mais je ne peux pas ! Peut être qu'il faudrait que j'aille consulter un psychien ? Attends, je demande à ma secrétachienne de se renseigner et de me prendre un rendez vous pour une consultation!"
-Texie- : "Ben voyons ! C'est toujours pour moi le travail de recherches ! Je vais essayer mais je ne te promets rien ! Et puis je te rappelle qu'on en a déjà parlé. Les psychiens ça prend un max de croquettes. Réfléchis bien avant que je dépose des petites annonces un peu partout. Il est tout mignon ce copain, tu ne crains rien. Je sais bien, je ne m'avance pas non plus. Peut être que je déteins sur toi ?"
-Ondine dans la poussette- : "Vous avez fini de faire des réflexions à n'en plus finir. Si vous n'avez rien à vous dire, hop, on avance ! Mon carrosse est arrêté et je n'aime pas ça ! D'ailleurs il serait temps de me mettre par terre, je commence à m'ennuyer toute seule là haut !"
-Le copain tout gentil- : "Hou là là vous êtes trois ! Ça alors, je me sens très impressionné aussi, je n'ai pas l'habitude. J'irais bien plus près de vous mais ma maman fait comme la vôtre, elle me retient. C'est sûr que je suis tout en muscles, mais je vous assure, je suis très très gentil ! À la longue on arrivera à faire amis-amis, je vous le promets !"
-Biscotte- :" Vous les avez vus ? Ils sont là ! Mais alors ils sont terriblement occupés à faire un nid. Ils ne s'occupent absolument pas de moi et je ne veux pas les déranger. Mais pourquoi un nid ? Et où sont passés leurs bébés ? Ah on les a déplacés parce qu'ils sont devenus trop grands. Et Madame Cygne va pondre des œufs pour avoir d'autres bébés ?
Quel boulot, toujours recommencer la même éducation ! Je ne pourrais pas, j'aime trop jouer tranquillement ! On va revenir souvent pour voir où ils en sont, je suis tellement curieuse. Elle a intérêt à bien les couver ses œufs, sinon Grand Ennemi va en faire des œufs durs ! "
-Biscotte- : "Oh!!!! On ne va pas en faire toute une histoire quand même ! Oui !!!! C'est mon premier plouf ! Qu'est ce que ça prouve ? Juste que je suis une vraie Shih Tzu ! Tout le monde sait que nous détestons Grand Ennemi ! Nous ne le supportons pas ! Et ce matin il s'est démultiplié. Alors comme je n'ai fait que courir je n'en peux plus. Un peu de repos à l'ombre ça fait du bien. Et puis comme ça j'ai un peu le temps de regarder autour de moi au lieu de faire la fofolle comme d'habitude. J'ai été voir de près les pieds de vignes, pas de petites feuilles, rien encore. Certains sarments pleurent déjà, ça c'est bon signe. Dans 8 jours il y a l'espoir d'en voir montrer le bout de leur nez. Je sais, les petites feuilles n'ont pas de nez, mais vous voyez ce que je veux dire ! Tout de même !"
-Texie- : "Biscotte qui fait plouf ! Incroyable ! D'habitude c'est moi, comme le faisait Pin Up. Mais ce matin je suis totalement saoule d'odeurs. Je ne sais plus où donner de la narine ! Grand Ennemi a dû engager une nouvelle femme de ménage très forte, elle lui a fait des rayons brillants, pas une empreinte digitale dessus ! Des miroirs ! Il doit la payer cher ! Il aurait pu remettre son grand ménage à plus tard, on ne lui en aurait pas fait de reproches ! En tout cas elle aura une prime de rendement, je sens ça ! Heureusement que j'ai la poussette pour me reposer de temps à autre. Et devinez quoi : Maman a oublié d'emmener de l'eau. On sent qu'elle n'est pas habituée. Ça va venir où on fera la grève du pattounage la prochaine fois !"
-Ondine- : "Moi, petit chameau du désert, pas de plouf, pas soif. Je marche gaiement, sans m'arrêter, sans fatiguer ! J'ai bien mangé hier, ce midi ça sera très bien aussi, je tiens la forme ! Bon ! De temps en temps papa me met dans la poussette, mais c'est pour faire du cinéma, au bout de 50 m je ne tiens plus en place. Rien ne remplace une vraie bonne promenade !"
-Ondine- : "Qu'est ce que je vous disais, du cinéma ! Je veux redescendre ! J'exige de redescendre, où je vais sauter, vous êtes prévenus !"
-Biscotte- : Pfioouuu, un deuxième plouf, ça fait du bien ! Et dans l'herbe toute douce qui me fait guili sous mon ventre, c'est très agréable. Vous n'avez pas apporté votre pique nique ? Non ? Parce que je resterais bien ici toute la journée."
-Texie- : "Non, ne dis pas ça ! Tu oublies nos croquettes de récompenses du midi ! Si on reste là, ceinture ! Je ne suis pas d'accord. On se repose un peu et hop, on repart ! Moi ça commence à me suffire. Mon crânillon est en surchauffe ! Trop d'informations, je n'arrive plus à compiler assez vite. Et mon impipimante est totalement à sec. J'ai besoin d'un gros dodo pour tout digérer et me remettre !"
-Biscotte- : "Coiiiiin-cooooin-coucouin-cocoiiiin-conconcoin-" Héééééééééééé les copains, je vous parle ! Et dans votre langue encore ! Vous ne m'entendez pas ? Vous pas me comprendre ? Moi causer à vous ! Ça y est ! Je parie que je suis tombée sur des coinsaciens, ils me snobent et je ne peux pas les comprendre. Oh là là, vivement qu'on soit à Vaux ou à Saint Palais, je suis sûre que les copains de là bas me comprendront au quart de coin. C'est que j'ai travaillé dur mon accent, ma prononciation ! Je vous prends à témoins, vous avez entendu ce que je leur ai raconté hein ? C'était parfait ! Bon, peut être qu'ils n'ont pas envie d'être dérangés, je veux bien. On verra ça la prochaine fois, mais si c'est nul comme aujourd'hui j'abandonne !"
-Texie- : "Viens plutôt à mon secours ! Je viens de marcher dans plein d'orties et j'ai mal à ma papatte. Je ne comprends pas, c'est la première fois que ça m'arrive. Si c'est pour me punir d'être trop curieuse c'est gagné ! Je voulais absolument aller décryptouiller un pipimail au pied d'un bel arbre. Très protégé le pipimail, par les orties bien sûr, même le hackerchien le plus pointu n'aurait pas réussi à le découvrir. Du coup je remonte dans la poussette, maman me fait plein de caresses pour me consoler, j'adore !"
-Ondine- : "J'ai essayé aussi d'atteindre le tronc, j'ai trébuché dans un trou. Heureusement je ne me suis pas fait piquer par les orties mais j'ai eu peur. Décidément ce tronc doit être classé top secret. Je ne suis pas téméraire je préfère passer mon chemin, on ne sait jamais. Et si le tronc décidait de se défendre ? Pfiouuuu il y a des trucs qu'il ne vaut mieux pas creuser !"
-Le tronc d'arbre hilare- : "Et la curiosité est un vilain défaut mesdames ! On ne vous l'a jamais dit ? C'est fait alors. J'en avais assez d'être arrosé par tous les chiens de la création, alors j'ai demandé à mes amis les orties de venir me protéger. Ce qu'elles ont fait avec enthousiasme et succès. Depuis je suis tranquille, ouf ! Évidemment il y a toujours les grands chiens qui passent au dessus des orties, mais pas trop. ça doit être ça qui a excité votre curiosité, bien fait pour vous !"
-Les orties- : "On est petites mais efficaces, féroces, agressives. Attention de ne pas revenir, on ne se laisse pas fouler. Passez votre chemin vilaines dames, on ne veut plus vous revoir, sinon, en plus de piquer on vous mordra !"
-Biscotte, Ondine, Texie- : " Maaaamaaan !"
-Texie- : "Rideau ! Tu as dit que tu aurais un rideau ce matin, Grand Ennemi ! Où est-il hein ? Encore des promesses pas tenues. Ah ! Tu n'es vraiment pas quelqu'un sur lequel on peut compter. En attendant tu me cuis une fois de plus, tu me coupes les pattounes. Et c'est parti pour trois kilomètres de supplice. Mais non je ne veux quand même pas aller dans la poussette ! Je boirai mon jus de croquettes jusqu'au bout !"
-Ondine- : "Arrête de râler, pattoune et tais toi ! Ce Grand Ennemi me chauffe délicatement le dos, je me sens bien. Même s'il ne fonctionne qu'aux trois quarts en ce moment ! 3 km dis-tu ? Une paille ! Je vais te faire ça les griffouilles dans les narines ! Et ce midi je vais me régaler, promis !"
-Biscotte- : "Des petites fleurs blanches, mais que c'est joli. Pour le premier jour du printemps c'est un beau cadeau. Tu as vu, Ondine, le niveau de la rivière ? Elle déborde presque. La neige fond en montagne, ça se voit. Grand Ennemi, si tu continues comme ça tu vas te faire des ennemis ! Hé oui, tous les gens que tu vas priver de ski ! "
-Ondine-: "Ah ça me rappelle le bon vieux temps de ma jeunesse, quand on allait en montagne pattouner dans la neige. Je n'avais pas froid en ce temps là, j'adorais me rouler dans la neige avec Fergie, Éponine, Hermine et Pin-Up. On était une fine équipe, toujours prête pour des aventures. Bon, j'arrête de regarder en arrière, les regrets ça ne sert à rien !"
-Texie- : "Oui, je n'ai pas connu ce temps là, et si tu veux savoir, je ne le regrette pas. Moi, le froid, la neige, très peu pour moi. J'aime la juste mesure. Malheureusement, ici, c'est ou tout froid, ou tout chaud. On peut déménager ?"
-Ondine-: "Allez, on repart ! Ça ne nous réussit pas les petites fleurs blanches. On attendra les petites fleurs roses !!!! ça ne devrait pas tarder. Peut être que d'ici là mon poids se sera stabilisé, j'ai encore maigri. On sent tous mes nonos c'est terrible. Mais ma volonté est de fer, je tiens le coup !"
-Les petites fleurs blanches dépitées- : "Nous qui nous étions ouvertes ce matin en pensant vous faire plaisir ! Le printemps nous fait vivre. Grand Ennemi nous donne sa force ! Allez, admirez nous, redonnez nous le moral sinon on va pleurer. D'ailleurs, quoique vous fassiez, dans huit jours nous commencerons à tomber. Mais Biscotte tu pourras encourager nos petites feuilles à sortir et à pousser. Tu vois, tu as du travail à assurer partout !"
-Ondine- : "Dis Grand Ennemi ! L'éclipse c'était sensé être hier, pas aujourd'hui ! Tu ne sais pas lire ton calendrier ? C'est pourtant prévu de longue date des événements pareils, et je ne suis pas scientichienne, moi ! Je n'ai pas froid parce qu'on vient de faire trois kilomètres avec des montées qui n'en finissaient pas, et des descentes pareillement. J'ai pattouné dans les gros cailloux, dans de la terre humide, j'ai crapahuté quoi ! Et je me sens dans une forme olympique. Même pas fatiguée ! Maman dit que je suis absolument stupéfiante, mais je ne prends pas de substances interdites, juste mes croquettes, comme ce matin ! Et ce midi ça sera aussi la fête aux croquettes !
Allez, zou, on y va !"
-Texie- : "Oui, oui, je vais redescendre. J'avais besoin d'un petit repos pour regarder le paysage ! Je n'ai pas eu le droit de m'arrêter partout ! Sniffff ! Pourtant je voulais mettre en pratique ce que j'ai appris à l'école des pipimails : introduction, développement, conclusion. C'est vrai quoi, je suis très disciplinée, j'aime que mes gouttes personnelles soient bien tournées. Et là, non ! Il fallait tenir une moyenne ou bien on rentrait trop tard à la maison. Je suis désappointée, peut être que demain ça sera mieux ? "
-Biscotte- : "En tout cas papa et maman avaient emmené de l'eau, heureusement. On avait une soif terrible. Qu'est ce que ça va être quand Grand Ennemi donnera toute sa puissance ? Mais là je suis en pleine forme, pas un soupçon de fatigue. Les grosses pierres, les petites, je me joue des obstacles. Je tracte maman dans les montée, heu.... des fois c'est elle qui le fait. On peut quand même avoir de légères faiblesses tout de même. Mais tout m'interpelle, les oiseaux et leurs chants bruyants et gais, les gens au loin, très loin, tout ! Vivement demain qu'on recommence !"
-Biscotte- : "Je suis une chitoyenne modèle, je viens d'accompagner papa et maman pour voter.
Oui, ce matin, pas de popot ! Alors ils m'ont emmenée courir cet après midi et j'ai pu aller dans l'isoloir avec eux. Les gens du bureau de votes étaient contents, il n'y avait personne d'autre que nous, tranquilles !
Et bien sûr je me suis acquittée de ma mission 008 avec rapidité, comme ça tout est parfait ! J' ai eu des soucis avec mes tuyaux ces derniers jours, d'où les bons soins de maman, il faut maintenant que je retrouve ma régularité où je ne m'appelle plus Bis, Biscotte !!!"
-Texie : "D'accord, tu as été voter ! C'est bien ! Est ce qu'on t'a donné des croquettes de récompenses ? Non ? Ça n'est pas encourageant ça ! Tu aurais dû les réclamer ! Alors Maman, ça vient ? Tu te dépêches un peu ? Le froid et le vent qu'il faisait dehors ce matin en promenade m'ont creusée. C'était tellement désagréable que j'ai fait l'impasse, de moi même, sur plein de pipimails. On a croisé un copain, impressionnant, hé bien il n'avait pas plus envie que nous de s'arrêter, c'est dire !"
-Biscotte- : "Heureusement qu'il ne s'est pas arrêté, il m'a fait peur quand même. C'est fou ce que je deviens craintive en ce moment. J'espère qu'à Vaux, où nous rencontrerons des tas et des tas de copains, je vais changer. En attendant aboule les croquettes maman ! Mon appétit n'est pas disparu, lui !"
Ondine : "Quand ça sera prêt vous viendrez me le dire ? D'ici là je comate tranquillement. L'appétit viendra en mangeant !"