-Biscotte- :"Pfiouuuuu voilà une journée bien remplie qui se termine rudement bien. Lever à 6h ! Qu'est ce que ça veut dire ? Je n'en sais fichtre rien, sauf que dès que papa et maman ont mis leurs pieds par terre j'ai su que j'avais faim. Ils se lèveraient à 5 heures que ça me ferait exactement pareil."
-Texie- : "Moi aussi, pareil !"
-Biscotte- : "Après ? On était dehors, dans un autre coin de la ville, encore plus tôt que d'habitude. On a pris la voiture pour s'y rendre."
-Texie-: "Heureusement, ça n'était pas pour aller chez Docteur Vampire. Mais on a eu un peu peur quand même. Parce que prendre la voiture comme ça, ces derniers temps, c'était en général pour aller chez lui !"
-Biscotte- : "Hé bien non ! Maman a disparu, on ne sait toujours pas où, mais on a fait une super grande promenade avec papa."
-Texie-: "Et j'ai pattouné près de 45 minutes sans vouloir monter dans la poussette ! Un record. J'ai décryptouillé des pipimails par centaines. J'ai adoré ! Et puis maman est réapparue ! Comme ça, hop, elle était là ! Et alors on a continué la promenade. Mais j'étais un peu fatiguée, je n'ai fait que monter et descendre de la poussette. !"
-Biscotte- : Une fois rentrées, on les a regardés s'activer. Ils tiennent la forme, je vous le dis. Et puis ils sont encore repartis après leur déjeuner, et ils sont revenus chargés comme tout. Avec plein de tonnes de choses à ranger. Il paraît que c'est la rentrée et que les placards étaient vides !"
-Texie-: "Nous on s'en fiche ! Du moment que le placard à croquettes est toujours plein, il n'y a que ça qui compte !"
Et maintenant c'est l'heure de notre repas ! Papa, Maman ! Remuez vous ! On a faim ! Aboulez les croquettes. "
-Biscotte- : "Et on dit merci, parce qu'on est des petites shih tzus bien élevées ! "
-Biscotte- : "Oh bah, c'est pas la pattoune ce matin ! là, bien couché dans son jardin, vous l'apercevez ce gentil copain ? Il n'a pas bougé une griffouille mais mon détecteur a copain l'a repéré dès que je me suis approchée de cet endroit. ça fait des années que je le connais. Apparemment il m'aime bien car il n'aboie jamais après moi. J'apprécie. Mais il sait faire le vide total dans son crânillon, je ne perçois aucun télépathage, rien ! Je suis totalement perplexe, je pleurniche un peu, je saute à droite, à gauche, je le provoque quoi ! Je voudrais une réaction ! Mais non ! Je n'existe pas ce matin.
Alors, trois maisons plus loin, je suis allée raconter ça à mon pot de fleurs en pierre ! Il m'a écoutée sans réagir. Il agitait ses petites herbes, doucement, ça m'a quand même paru encourageant. J'arriverai bien à avoir une relation suivie avec lui, un jour. Je suis têtue, je suis une vraie shih tzu, j'arrive toujours à mes fins. Mais cette promenade me laisse quand même un goût d'inachevé ! Quand ça n'est pas la pattoune, ça ne l'est vraiment pas !"
-Texie- : " Mais réfléchis, on a fait une grande promenade, sans être ennuyées par Grand Ennemi qui a été mis KO par ses faux frères de nuages. Tu as fait tes amitiés à une gentille dame, tout n'est absolument pas négatif. Demain on va changer de quartier, je suis sûre que tu feras des rencontres intéressantes. Ne te décourage pas comme ça, tout va bien. Regarde moi, prends exemple sur moi, je suis en super forme, je ne m'en fais pas, et pense aux bonnes croquettes de récompenses qu'on recevra dès notre retour. Hein ? Ça va tout de suite mieux ! Je le savais ! Tu m'en dois une !"
-Biscotte- : "Oups, ce matin je ne me sens pas hardie. Heu... Vous allez bien les copains ? Ça pattoune comme vous voulez ? Non, non, pas de rapprochement s'il vous plaît ! Chacun chez soi et ça sera parfait ! J'ai une petite envie de solitude vous savez ! Pas vous ? Allez, bonne promenade. Nous, nous partons tout juste, je dois garder mes forces pour les 5 kms de ce matin. Alors vous comprenez, les petits sauts de joie, les petits entrechats, très peu pour moi. Salut ! À bientôt !"
-Les copains, très gentils- : "On voit bien qu'on te fait peur ! Froussarde ! Oh la froussarde ! Mais on ne te veut aucun mal, on est des gentils ! Bon, puisque tu ne veux pas nous approcher, tant pis pour toi, tu ne sais pas ce que tu manques ! Bonne promenade petite froussarde !"
-Texie- : " Tu veux me rejoindre dans la poussette ma
Biscotte ? Je suis bien, moi, perchée, à l'abri des rencontres. Non ?
Alors pattoune et ne t'arrête plus. Je vais mettre maman dans la
poussette, comme elle a mal au dos ça la soulagera. Mais d'abord on va
lui faire subir un gros régime, elle est bien trop lourde, elle va tout
casser. Et si elle me brise mon carrosse je ne pourrai plus me promener.
Non, on va rentrer la mettre au lit, c'est plus sûr. Il faut qu'elle
soit remise pour venir nous promener demain. Sinon je vais encore faire
des orgies de miam miam que vous n'appréciez pas et je serai malade. On
ne se refait pas hein ?"
-Texie- : "Maman! Tu vois bien que je te fais les yeux doux ! Je t'implore ! Viens te promener avec nous. Regarde par la fenêtre, il fait beau, mais pas chaud, pas de souci avec Grand Ennemi, c'est l'idéal ! Alors ! Mais que fais tu donc en chemise de nuit ? Mais que fais tu donc dans ton grand couffin ? Viens ! Qu'est ce que je vais devenir sans toi ? Ah oui, c'est vrai ! Papa va nous promener et ça va être une vraie super promenade, j'en suis sûre. Mais sans toi ça n'est pas pareil !"
-Le petit jouet- : "Allez maman, fais un effort ! Tu rends ma Texie toute triste ! Moi, qui sais tellement bien l'amuser avec mes coins coins, je sens bien qu'elle hésite à faire de la musique toute gaie, pour ne pas te déranger sans doute !"
-Biscotte- : "Oh ! C'est pas un peu fini ces tergiversations ! On y va et puis c'est tout. On la retrouvera tout à l'heure maman ! Elle ne va pas disparaître ! J'ai une mission 008 à accomplir, vite fait ! Ça urge ! Alors moi je vous le dis, on y va ! Pas de sentimentalisme !"
-Imhotep,
superbe petit lévrier Italien- : "Bonjour douce et belle esclave
voilée, comment vas tu aujourd'hui ? Depuis 9 ans que je te connais tu
ne changes absolument pas. Toujours mystérieuse, secrète. Tu
m'enchantes, tu me fais rêver.
Heureusement que ma maman a plein de choses à raconter à ton papa ce matin, comme ça je peux te mettre au courant de ce qui m'est arrivé : Quand il faisait si chaud, il y a peu, ma maman m'emmenait me baigner dans la Fecht. Tu vois où c'est ?
Heureusement que tu n'as pas eu le droit de te baigner. Moi, j'ai marché sur des tessons de verre, au fond de l'eau et je me suis gravement coupé. Ça m'a fait terriblement mal. C'était il y a un mois et j'ai encore un pansement pour me protéger. C'est toujours sensible. Nos coussinets sont tellement fragiles et précieux. Tu te rends compte, la bêtise et l'irresponsabilité des gens qui cassent des bouteilles, exprès, n'importe où, sont incommensurables. "
-Biscotte- : "Mon pauvre Imhotep, comme je te plains. Je suis vraiment désolée pour toi. Je les vois ces tessons coupants et dangereux, tous les jours sur les trottoirs. Mon papa et ma maman s'efforcent toujours de nous les faire éviter. On fait des zig zag souvent, et je les entends pester contre ces mauvaises gens. C'est une catastrophe ! Et comme les services de la voirie passent rarement, trop peu, ça reste longtemps et d'autres tessons viennent se rajouter. C'est affreux ! Ah si nous vivions en Suisse !"
-Texie- : "Oui, moi, je suis bien contente d'y échapper quand je suis dans ma poussette. Je vois ça de loin et ça me suffit. Ce matin tout s'est bien passé avec papa. Je m'habitue à l'absence de maman, qu'est ce que vous voulez, c'est comme ça, elle finira bien par guérir et revenir. En attendant il faut bien popoter à notre aise. Ces contingences priment !!!!"
-La gentille petite copine- : "Qu'est ce que tu dis ? Télépathe plus fort, j'ai du mal à recevoir haut et clair. Répète ! Encore ! Où j'habite ? Tu ne vois pas ? Je t'indique la direction avec ma queue ! Par là quoi ! Tu es aveugle ? Oui j'habite chez mes parents ! Oui j'ai de beaux yeux ! Tu me dragues ? J'ai passé l'âge tu sais ! Tu aurais dû t'y prendre il y a quelques années. Mais je ne t'ai jamais vue. On devrait synchroniser nos horloges biologiques pour se donner un prochain rendez vous. D'accord ? Je te fais 3 gouttes, tu les couvres et ça sera bon ! Allez, à la prochaine !"
-Biscotte- : "Mais qu'est ce qu'elle me raconte cette copine ? Je n'ai rien télépathé de la sorte, rien de rien. Je lui racontais pourquoi je porte une voilette ! Vous voyez le rapport, vous ? Alors synchroniser quelque chose avec un pareil décalage de télépathations, on se retrouvera de l'autre côté de la lune quand elle aura choqué le soleil ! Ça ne fait rien, elle est gentille, c'est tout ce qui compte !"
-Texie- : "Viens donc, c'est le retour de la promenade alors je pattoune. Je suis Miss Texie Le Retour. Depuis que maman ne peut plus venir je fais chaque jour des progrès. Comme ça je n'embête pas papa, je suis toute sage. Et quelque chose me dit que maman pourrait bien revenir se promener demain, elle me paraît en meilleure forme. Ce matin elle m'a pris dans ses bras, c'est que ça va mieux."
-Biscotte- : "Oui, tu as raison. Et elle nous a tellement raccourci nos poils qu'on voit nos pattounes, c'est indécent. Ça nous fait des courants d'air, heureusement qu'il ne fait pas froid. Mais ça va vite repousser. Comme ça on ne joue plus les balayettes sur les trottoirs. Et le toilettage va plus vite, on est gagnantes !"
-Biscotte- : "Tu habites dans un igloo toi ?"
-Le copain- : "Mais..... Qu'est ce que tu racontes comme bêtise ?"
-Biscotte-: "Bah oui ! Hier, la copine m'indiquait la direction de sa maison avec sa queue. Alors je pensais que toi tu m'indiquais sa forme avec la tienne, non ?"
-Le copain- : "Non ! Mais tu dérailles ! J'habite une vraie maison, j'ai des vrais coussins, comme toi ! Et ne viens pas me raconter n'importe quoi parce que je suis très musclé, et si je te vole dans les poils j'aurai le dessus !"
-Biscotte-: "Excuse moi, je ne voulais pas te froisser. Tu vas dans quelle salle de muscu ? Tu t'entraînes tous les jours ? Tu as des haltères en guise de joujoux ?"
-Le copain- : "Écoute, on va arrêter là cette conversation. Je n'y comprends rien. Chez moi tout est d'origine. Pas besoin d'avoir recours à la chirurgie esthétique. Si tu n'y crois pas, viens tâter de près !"
-Biscotte-: "Nooon, nooon, je te crois sur paroles. Viens ma Texie, on continue notre promenade comme si de rien n'était ! La prochaine fois je tournerai mes neurones 7 fois dans mon crânillon avant de télépather."
-Texie- : "Oui ! Ça t'apprendra à te mêler
de tout, avec tous les copains. Profite donc de ce que maman est revenue
nous promener, dès fois que demain elle ne puisse plus. 
Et dis merci à Miss
Doudou, elle a fermé les double nuages sur Grand Ennemi, comme ça il ne
nous aveugle plus."
-Biscotte-: "Oh ? Mais tu n'as pas de queue ! Alors comment vais-je savoir où tu habites et dans quelle direction ? Ne te force pas pour me le télépather ! Je ne reçois rien de rien. Tu vas bien, copain ? Tu me sembles rudement calme."
-Le gentil copain-: "Tu as vu mes poils blancs ? Ça te dit quelque chose ? Je suis très âgé, je suis fatigué, je vais tout doucement. Alors pour le télépathage ne compte pas sur moi, j'ai les neurones très affaiblis. Laisse moi continuer tranquillement ma petite promenade. Mais.... Pourquoi portes tu une muselière ? Tu es méchante ?"
-Biscotte-: "Mais non je ne suis pas méchante, je suis une vraie gentille ! Mais je suis goulue, affreusement gourmande. Si quelque chose qui ressemble à une croquette traîne sur les trottoirs, je l'avale. Mais avec ma voilette je suis à l'abri de toutes les tentations."
-Le gentil copain- : "Dommage que ma maman n'ait pas connu le truc quand j'étais plus jeune, parce que j'en ai mangé des machins infâmes qui m'ont rendu souvent malade. Vive le progrès !"
-Texie- : "Continue ta petite promenade tranquillement, on ne veut pas te déranger plus. Et fais bien attention à ta santé. Tu es tellement gentil ! On va dire à Miss Doudou de mettre des gros grêlons dans les rayons de Grand Ennemi pour qu'il s'emmêle les arpions et arrête de nous faire souffrir aujourd'hui. Tous les copains, copines du Paradis des Petits Chiens vont nous aider. On va l'envoyer de l'autre côté du globe, on en a assez de sa virulence. À bas Grand Ennemi !"
-Biscotte- : "Enfin sur le canapé ! Vous en avez mis du temps à faire vos courses ! Est-ce que je vais faire des courses, moi ? Non, tout m'arrive tout cuit dans mon assiette ! Rien à commander ! Mon petit estomac réclame ? C'est que c'est la bonne heure et, aussitôt, maman nous sert nos bonnes croquettes ! N'est ce pas une petite vie de rêves ? Je sais reconnaître ce bien être, et j'ai plein d'amour pour vous en retour."
-Texie- : "Et maman était toute joyeuse, toute heureuse, à leur retour ! Elle n'a pas cessé de nous répéter que nous étions des gentilles filles. J'étais aux anges, j'en dansais de joie et j'ai fait participer plein de petits jouets. Mais tu sais pourquoi, ma Biscotte, les deux précédents jours, elle avait l'air toute indifférente, un peu sévère, à leurs retours de courses ?"
-Biscotte- : "Oui, j'ai bien une petite idée : Ces deux fois là on a pissouillé sur notre bac à pipis et on a traîné des morceaux d'alèse de propreté partout dans le couloir ! Il ne fallait sûrement pas remettre ce sport à la mode, je crois !"
-Texie- : "Aaaaaah voilà pourquoi papa a posé un grillage en plastique sur l'alèse du bac ! Je comprends ! On n'a pas pu faire d'erreurs comme ça ! C'est pour ça qu'on a eu toutes ces félicitations ! Il faudra faire une photo demain pour expliquer aux papas et aux mamans comment contrer nos idées de bêtises !"
-Texie- : "Tu vois maman, tu viens de rentrer, constate ! Tu n'en crois pas tes yeux, hein ? Pas de bêtise ! On a été sages comme des images. On a fait juste un pissou, et grâce à ton cadre grillagé, pas moyen de tirer des morceaux d'alèse de propreté dans le couloir. Ouaiiiiis, je suis fière de moi, je suis contente, ravie.
Tu peux repartir tous les jours, plus de folies, jusqu'à ce qu'on trouve une autre erreur à inventer. Mais on en n'est pas encore là ! À chaque jour suffit son plaisir !"
-Biscotte- : " Ça vaut bien une partie de jouet en récompense tout de même! Dire que vous avez ressorti ce cadre grillagé de protection qui dormait depuis presque 8 ans. Heureusement que vous l'aviez gardé ! Hé oui, une petite shih tzu, c'est comme ça ! Elle essaie toujours de vous tester. Et pour cela elle revient à l'état de chiot. Rien n'est jamais acquis. Chassez le naturel, il revient au galop, etc.... Et comme le dit si bien ma Texie, toutes les deux, on vous sortira bien une autre trouvaille de derrière les fagots. C'est qu'il y en a dans nos crânillons. Ne jamais sous estimer des petites shih tzus. Il me semble qu'on nous appelait les miss conneries dans le temps ? Ça nous manquait !"
-Biscotte- : "Aaaahhh la liberté ! Enfin ! ça me tardait d'aller voir les petites feuilles. Mais.... Je ne les reconnais pas ! Elles sont énormes et elles ploient sous le poids de leurs bébés. Des bébés de toutes les couleurs ! C'est joli ! ça sent bon ! Et où que je me dirige il y en a à perte de vue."
-Texie- : "Moi ? Les petites, grosses, grandes feuilles m'indiffèrent totalement. Par contre je dois reconnaître que j'ai pas mal agrandi mon carnet de relations pipimaillantes. j'en apprends de belles, mais je garde ça pour moi, la discrétion est ma seconde nature. On peut me confier des secrets, dès que je passe aux pipimails suivants j'ai oublié les premiers. Et puis Grand Ennemi exagère ce matin, il a trop bu de pluies énergisantes. J'ai chaud, j'ai soif, je vais remonter dans ma poussette, ça suffit comme ça !"
-Biscotte- : "Vous les voyez les bébés ? Il paraît que ça s'appelle des grappes de raisin. Moi je veux bien, mais j'irais bien en croquer quelques grains histoire de me faire mon petit verre de vin. Oh, on ne peut pas ? C'est interdit ? Dommage ! De toute façon, avec tous les traitements que ces grappes ont reçus ces derniers mois, ça n'est vraiment pas conseillé d'en avaler ne serait ce qu'un tout petit peu ! Je vais donc attendre que maman consente à me donner de l'eau à boire, c'est plus sûr !"